Enfant, Al Green fait ses armes sur les scènes Gospel, une tradition familiale car on y trouve ses frères aînés, Walter, William et Robert Jr., dans le quartette Greene Brothers.
Différents évènements perturbent son adolescence. Sa plus grande blessure est provoquée par son père qui en 1964, le renvoie du domicile familial pour avoir écouter un disque de Jackie Wilson. Al se retrouve ainsi seul à 18 ans. Il parvient à subvenir à ses besoins en devenant chanteur dans un groupe vocal, les Creations managé par son ami Lee Vergis.
Contre toute attente, les Creations deviennent en peu de temps un groupe incontournable de la petite ville de Battle Creek, ce qui les conduit à envisager une autre orientation.
Zodiac, un petit label, est la première étape, et le groupe enregistre ses premiers 45 tours.
Fin 1967, le groupe décide de changer de nom, pour devenir Al Greene & The Soul Mates.
La création de leur propre label Hot Line Music Journal Records leur permet de produire un 45 tours intitulé « Back up train/Don’t leave me », qui se retrouve propulsé à la cinquième place des charts R&B.
Mais malgré ce succès, The Soul Mates décident de se séparer.
Différents évènements perturbent son adolescence. Sa plus grande blessure est provoquée par son père qui en 1964, le renvoie du domicile familial pour avoir écouter un disque de Jackie Wilson. Al se retrouve ainsi seul à 18 ans. Il parvient à subvenir à ses besoins en devenant chanteur dans un groupe vocal, les Creations managé par son ami Lee Vergis.
Contre toute attente, les Creations deviennent en peu de temps un groupe incontournable de la petite ville de Battle Creek, ce qui les conduit à envisager une autre orientation.
Zodiac, un petit label, est la première étape, et le groupe enregistre ses premiers 45 tours.
Fin 1967, le groupe décide de changer de nom, pour devenir Al Greene & The Soul Mates.
La création de leur propre label Hot Line Music Journal Records leur permet de produire un 45 tours intitulé « Back up train/Don’t leave me », qui se retrouve propulsé à la cinquième place des charts R&B.
Mais malgré ce succès, The Soul Mates décident de se séparer.
Al Green & Willie Mitchell
En 1969, c’est la rencontre providentielle avec Willie Mitchell. Une rencontre historique de fait des premiers échanges entre Al et Mitchell, que l’on retrouve dans l’excellent « Sweet Soul Music » de Peter Gulranick :
Mitchell à Green :
- Pourquoi ne viens-tu pas à Memphis avec moi ?
Green à Mitchell :
- Combien de temps tu crois que ça prendra ?
Mitchell:
- Probablement un an et demi.
Green:
- Eh bien, tu sais, je ne peux pas me permettre d’attendre aussi longtemps.
Mitchell:
- En travaillant beaucoup, en un an et demi tu peux être une star.
Green:
- Je ne peux vraiment pas attendre aussi longtemps.
Finalement, Al Green rejoint Mitchell deux mois plus tard.
Mitchell à Green :
- Pourquoi ne viens-tu pas à Memphis avec moi ?
Green à Mitchell :
- Combien de temps tu crois que ça prendra ?
Mitchell:
- Probablement un an et demi.
Green:
- Eh bien, tu sais, je ne peux pas me permettre d’attendre aussi longtemps.
Mitchell:
- En travaillant beaucoup, en un an et demi tu peux être une star.
Green:
- Je ne peux vraiment pas attendre aussi longtemps.
Finalement, Al Green rejoint Mitchell deux mois plus tard.
1971, c’est la révélation avec la sortie du single « Tired of being alone » qui se classe à la septième place dans le top 10 Soul et onzième dans le Hot 100. Il s’en vend plus d’un million d’exemplaires.
L’année suivante, « Let’s stay together » est l’album de la consécration. Numéro un pendant neuf semaines dans les classements noirs et numéro un aux hits parades pop.
Les années passent et la collaboration semble fonctionner sans entrave car les albums qui suivent « I’m still in love with you », « Green is blues » et « Call me » obtiennent chacun un disque d’or.
« Livin’for you » et « Al Green explores your mind » assoient son statut de grande vedette et de sex symbol, ce qui se vérifie par l’hystérie qu’il provoque à chaque apparition
L’année suivante, « Let’s stay together » est l’album de la consécration. Numéro un pendant neuf semaines dans les classements noirs et numéro un aux hits parades pop.
Les années passent et la collaboration semble fonctionner sans entrave car les albums qui suivent « I’m still in love with you », « Green is blues » et « Call me » obtiennent chacun un disque d’or.
« Livin’for you » et « Al Green explores your mind » assoient son statut de grande vedette et de sex symbol, ce qui se vérifie par l’hystérie qu’il provoque à chaque apparition
Le 18 octobre 1974, Al est victime d’une agression : Mary Woodson, compagne du moment n’a pas supporté son refus de mariage, et lui lance de la bouillie de blé brûlante. Al est brûlé au 3ème degré.
A ce moment précis, sa vie bascule. Le Gospel s’installe dans ses compositions. L’achat de l’église Full Gospel Tabernacle à Whitehaven à Memphis et son ordination vont marquer profondément son orientation musicale pour les années à venir.
Willie Mitchell, quant à lui est dépassé et préfère mettre fin à leur collaboration, en 1977.
La même année« The belle album » met en scène les conflits intérieurs qui suivent Al depuis son enfance.
Il quitte progressivement les classements. L’album « Truth’n time» en 1979 confirme cet éloignement.
1980, son premier album entièrement consacré au Gospel est publié par la maison chrétienne Myrrh Records.
Cette orientation ne l’empêche pas de conjuguer son répertoire Gospel à la Soul. Pour preuve, sa participation à la comédie musicale « Your arms too short to box with God » on l’on retrouve Patti Labelle en 1982, et l’album « He is the light » qui marque ses retrouvailles avec Willie Mitchell en 1985.
Il retrouve le chemin du succès avec l’album « Rhythm, Country & Blues », en duo avec Lyle Lovett, grande voix de la musique country. Cette collaboration sera récompensée d’un Grammy Award.
Son répertoire Gospel n’est pas en reste. Il reçoit plusieurs autres Grammy Award pour l’ensemble de sa discographie.
A ce moment précis, sa vie bascule. Le Gospel s’installe dans ses compositions. L’achat de l’église Full Gospel Tabernacle à Whitehaven à Memphis et son ordination vont marquer profondément son orientation musicale pour les années à venir.
Willie Mitchell, quant à lui est dépassé et préfère mettre fin à leur collaboration, en 1977.
La même année« The belle album » met en scène les conflits intérieurs qui suivent Al depuis son enfance.
Il quitte progressivement les classements. L’album « Truth’n time» en 1979 confirme cet éloignement.
1980, son premier album entièrement consacré au Gospel est publié par la maison chrétienne Myrrh Records.
Cette orientation ne l’empêche pas de conjuguer son répertoire Gospel à la Soul. Pour preuve, sa participation à la comédie musicale « Your arms too short to box with God » on l’on retrouve Patti Labelle en 1982, et l’album « He is the light » qui marque ses retrouvailles avec Willie Mitchell en 1985.
Il retrouve le chemin du succès avec l’album « Rhythm, Country & Blues », en duo avec Lyle Lovett, grande voix de la musique country. Cette collaboration sera récompensée d’un Grammy Award.
Son répertoire Gospel n’est pas en reste. Il reçoit plusieurs autres Grammy Award pour l’ensemble de sa discographie.
Les années 1990 donnent lieu à quelques recueils dont « Don’t look back » en 1992, un album Soul, « Gospel soul » en 1993, « Your heart’s in good hands » en 1995.
Fait marquant en 1994, Al est intronisé au musée du Rock & Roll Hall Of Fame.
Ce chanteur hors pair qu’est Al Green sait encore résister à la déferlante R&B et autres styles actuels et continue d’offrir un répertoire qui met en valeur toute la richesse de la musique Soul. Les albums « I can’t stop » en 2003 et « Everything’s OK » en 2005 le confirment.
Pour ceux qui rêvent de voir Al Green sur scène, il se produit en juillet, à l’Olympia.
L’occasion d’apprécier un artiste qui a su s’élever au rang d’étoile de la Soul sur une courte période et devenir une référence religieuse et investie.
Alors le rendez-vous est donné.
Fait marquant en 1994, Al est intronisé au musée du Rock & Roll Hall Of Fame.
Ce chanteur hors pair qu’est Al Green sait encore résister à la déferlante R&B et autres styles actuels et continue d’offrir un répertoire qui met en valeur toute la richesse de la musique Soul. Les albums « I can’t stop » en 2003 et « Everything’s OK » en 2005 le confirment.
Pour ceux qui rêvent de voir Al Green sur scène, il se produit en juillet, à l’Olympia.
L’occasion d’apprécier un artiste qui a su s’élever au rang d’étoile de la Soul sur une courte période et devenir une référence religieuse et investie.
Alors le rendez-vous est donné.
Selection discographique
Green is blues (Hi-1969)
Al Green gets next to you (Hi-1970)
Let’s stay together (Hi-1972)
I’m still in love with you (Hi-1972)
Call me (Hi-1973)
Livin’for you (Hi-1973)
Al Green explores your mind (Hi-1974)
The belle album (Hi-1977)
Truth’n time (Hi-1979)
I can’t stop (Blue Note-2003)
Everything’s OK (Blue NOTE-2005)
Al Green gets next to you (Hi-1970)
Let’s stay together (Hi-1972)
I’m still in love with you (Hi-1972)
Call me (Hi-1973)
Livin’for you (Hi-1973)
Al Green explores your mind (Hi-1974)
The belle album (Hi-1977)
Truth’n time (Hi-1979)
I can’t stop (Blue Note-2003)
Everything’s OK (Blue NOTE-2005)
En savoir plus :
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www.algreenmusic.com
ARTICLES
Report : Al Green enconcert au Rex >>> lire
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