Bernie c’est pas le dernier pour collaborer. Musicalement. Entre les coups de main donnés à droite et à gauche, les groupes satellites (Talking Heads, Black Jack Johnson avec Mos Def, Space Cadets, Colonel Claypool's Bucket of Bernie Brains, Praxis), et les albums solos, Bernie a été bien occupé depuis la décadence de l’empire P-Funk. Tant qu’il y a du carburant et des claviers, Bernie est là.
De son côté Prince Paul n’est pas resté les bras ballants depuis les années 80. Producteur de Stetsasonic, De La Soul, GraveDiggaz, moitié de Handsome Boys Modeling School avec Dan The Automator, Paulo est un baron du rap.
Et quand 2 Stakhanovistes de la musique, toujours présents pour les expérimentations décident de s’allier, on peut craindre le pire. Le pire signifiant ici le meilleur. Des beats fourbis par Paul où viennent se coller basse, batterie, ou guitare, quelques guests (Shock G., Yellowman, Clinton qui voyant de la lumière…), et squattés par la collection de claviers de Bernie : celui qui sonne classique, celui qui façon saloon, celui qui sort des notes enfantines, celui qui fait monter un climat angoissant, le caoutchouteux, l’intersidéral qui fait des bruits de laser, celui qu’on dirait que le son sort d’un canard sur lequel on marche. Toute la collection y passe.
Un projet infailliblement funk, assurément hip-hop, évidemment P-Funk qui ne pourra que rallier à sa cause ceux qui restaient étanches aux derniers albums de Worrell (c’est compréhensible). Grâce à la rigueur des beats de Prince Paul et le format conventionnel des titres (rien de plus de 5 mn) Bernie s’envole juste ce qu’il faut, sans partir sur la roue arrière pendant de longues minutes avec un risque élevé de perdre tous les autres en route…
De son côté Prince Paul n’est pas resté les bras ballants depuis les années 80. Producteur de Stetsasonic, De La Soul, GraveDiggaz, moitié de Handsome Boys Modeling School avec Dan The Automator, Paulo est un baron du rap.
Et quand 2 Stakhanovistes de la musique, toujours présents pour les expérimentations décident de s’allier, on peut craindre le pire. Le pire signifiant ici le meilleur. Des beats fourbis par Paul où viennent se coller basse, batterie, ou guitare, quelques guests (Shock G., Yellowman, Clinton qui voyant de la lumière…), et squattés par la collection de claviers de Bernie : celui qui sonne classique, celui qui façon saloon, celui qui sort des notes enfantines, celui qui fait monter un climat angoissant, le caoutchouteux, l’intersidéral qui fait des bruits de laser, celui qu’on dirait que le son sort d’un canard sur lequel on marche. Toute la collection y passe.
Un projet infailliblement funk, assurément hip-hop, évidemment P-Funk qui ne pourra que rallier à sa cause ceux qui restaient étanches aux derniers albums de Worrell (c’est compréhensible). Grâce à la rigueur des beats de Prince Paul et le format conventionnel des titres (rien de plus de 5 mn) Bernie s’envole juste ce qu’il faut, sans partir sur la roue arrière pendant de longues minutes avec un risque élevé de perdre tous les autres en route…