The Mix Up prend précisément les choses là où The In Sound… les avait laissées. A savoir de vraies instrus jouées avec de vrais instrus.
Les années se sont écoulées et les New-Yorkais se sont bonifiés, affutant leur technique et leur musicalité. Là où In The Sound… se contentait de jouissifs mais frustrants petits grooves d’environ 2 minutes, The Mix-Up nous sert des morceaux de 4 minutes construits, bougrement travaillés et sonnant avec ce grain live et chaud désormais trop rare. Et surtout fortement marqué par les 70’s, qui s’en plaindra ?
Mike D, MCA, et Adrock, 3 éternels branleurs adolescents dilettantes ? Avec The Mix-Up il faudra y repenser à 2 fois. Touche-à-tout géniaux nourris au rap, au funk, et aux guitares saturées, capables d’alterner et de mixer une foultitude de genres et d’influences, les Beastie en composant et jouant intégralement tous les titres (abandonnés par leur percussionniste Bobo, mais renforcés par 2 autres zikos : Mark Nishita et Alfredo Ortiz ) passent la vitesse supérieure, se délestant du côté bricolage qui prévalait jusqu’ici (un vrai journaliste aurait dit « un album mature », mais je garde cette formule pour le prochain Willy Denzey). La pochette est elle aussi un beau bordel Gilliamesque, cohérents jusqu’au bout donc.
Un album qui devrait recueillir l’approbation sans conteste de leurs fans de toujours et en drainer de nouveaux. As usual.
Les années se sont écoulées et les New-Yorkais se sont bonifiés, affutant leur technique et leur musicalité. Là où In The Sound… se contentait de jouissifs mais frustrants petits grooves d’environ 2 minutes, The Mix-Up nous sert des morceaux de 4 minutes construits, bougrement travaillés et sonnant avec ce grain live et chaud désormais trop rare. Et surtout fortement marqué par les 70’s, qui s’en plaindra ?
Mike D, MCA, et Adrock, 3 éternels branleurs adolescents dilettantes ? Avec The Mix-Up il faudra y repenser à 2 fois. Touche-à-tout géniaux nourris au rap, au funk, et aux guitares saturées, capables d’alterner et de mixer une foultitude de genres et d’influences, les Beastie en composant et jouant intégralement tous les titres (abandonnés par leur percussionniste Bobo, mais renforcés par 2 autres zikos : Mark Nishita et Alfredo Ortiz ) passent la vitesse supérieure, se délestant du côté bricolage qui prévalait jusqu’ici (un vrai journaliste aurait dit « un album mature », mais je garde cette formule pour le prochain Willy Denzey). La pochette est elle aussi un beau bordel Gilliamesque, cohérents jusqu’au bout donc.
Un album qui devrait recueillir l’approbation sans conteste de leurs fans de toujours et en drainer de nouveaux. As usual.