Le label londonien est allé rééditer le premier mais aussi dernier, bref l’unique galette de Black Truth Rhythm Band. Né au début des années soixante-dix, ils n’ont enregistré cet album qu’en 1976. A cette époque, ils s’inscrivent à contre-courant de la mode qui sévit dans le sud des Caraïbes, une mode qui fait les yeux doux aux USA et son funk endiablé.
Cet album va clairement puiser son groove à l’est, vers l’Afrique mais pas que. Si Aspire fait clairement un détour vers le Brésil et ses rythmes gorgés de soleil et que You People rappelle le voisin américain par le chant, le reste est estampillé du sceau du berceau de l’humanité. Toute la recette d’un bon disque de "funk" africaine des seventies sont là : les rythmes hypnotiques (Umbala), les chœurs et les percussions qui font office de "portes de la perception" (Ifetayo), les chorus de guitares qui ont le feu au cul (Kilimanjaro) et ce son brut et naturel qui prend aux tripes. Après cet album on n’entendit plus parler du groupe mis à part le leader, Oluko Imo, qui fera quelques apparitions, notamment l’enregistrement d’un disque avec Fela et plus tard une collaboration avec son groupe les Egypt 80.
Cet album va clairement puiser son groove à l’est, vers l’Afrique mais pas que. Si Aspire fait clairement un détour vers le Brésil et ses rythmes gorgés de soleil et que You People rappelle le voisin américain par le chant, le reste est estampillé du sceau du berceau de l’humanité. Toute la recette d’un bon disque de "funk" africaine des seventies sont là : les rythmes hypnotiques (Umbala), les chœurs et les percussions qui font office de "portes de la perception" (Ifetayo), les chorus de guitares qui ont le feu au cul (Kilimanjaro) et ce son brut et naturel qui prend aux tripes. Après cet album on n’entendit plus parler du groupe mis à part le leader, Oluko Imo, qui fera quelques apparitions, notamment l’enregistrement d’un disque avec Fela et plus tard une collaboration avec son groupe les Egypt 80.
Ci-dessus le titre Save D Musician.