AIN’T IT FUNKY NOW ? :
Traduction : « Tu l’as voulu, tu l’as eu. Don’t fuck with James Brown… »
A la fois titre d’un morceau et d’un album du Godfather, mais aussi leitmotiv dans son œuvre.
Destiné surtout à faire prendre conscience au groupe, au public, et à l’auditeur, que James à force de hurlements et de tyrannie a amené ses musiciens à dérouler un groove parfait, carré, hypnotique, sans fin. Même si les musiciens quittaient les lieux, les instruments joueraient tous seuls.
C’est bien une question, mais elle n’implique pas de réponse. On n’a d’ailleurs jamais vu un musicien de James Brown lui répondre « ouais bof, c’est pas si funky ça… ».
HIIIIIIIIIIIIIIII !!
(Variantes : Heyyyyyyyyyyyyyyy et Yeaaaaaaayeaaaayeaaaaaaaaahh) : Onomatopées qui en général surviennent pour accentuer la montée orgasmique ou pour la conclure. Peuvent se manifester sans prévenir, au feeling du Patron et peuvent aussi s’enchainer.
Ex : Superbad qui se conclue par un Yeaaaaayeaaaaaayeaaaaaaah dans lequel un Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii suraigüe s’emboite.
Le cas d’école par excellence étant Give It Up Or Turn It Loose où le Prime Minister Of Super Heavy Funk enchaine un Yeaaaaayeaaaaayeaaaaah, un Hiiiiiiiiiiiiiii, et clôt le tout par un Ain’t It Funky Now ?
ONE TIME / TWO TIMES / THREE TIMES
Littéralement « une fois », « deux fois », « trois fois ».
Traduction : « Pas mal ce truc de saxo / de trombone / de guitare, refais le encore une fois / 2 fois / 3 fois » James construit son morceau en même temps qu’il le joue.
Une attaque de cuivres qui retourne ? Two Times ! Et revoilà notre bon Fred Wesley / Maceo Parker / Pee-Wee Ellis / St Clair Pinckney qui réenclenche son riff dans la foulée…
Variante : « I wanna hear it one more time ».
I DON’T WANT NOBODY TO GIVE ME NOTHING, OPEN THE DOOR I’LL GET IT MYSELF
Traduction : « Je ne fais pas l’aumône et je ne veux pas de votre pièce, laissez moi participer à votre truc et c’est moi qui vous donnerai des leçons ».
Titre d’un de ses morceaux, « I Don’t Want… », sera replacé dans plusieurs autres de ses productions (All For One sur le LP Reality et Soul Power 74 pour Maceo & The Macks)
Bien avant les rappers James s’est illustré comme un spécialiste émérite de la punch-line décisive. Et si l’une d’entre elles devait subsister comme étant la plus représentative de son état d’esprit, de sa carrière, et de son égo démesuré, "Je ne veux pas qu’on me donne quoi que se soit, ouvrez moi la porte je me servirai moi-même" serait assurément celle là.
Quand on est né Noir et pauvre dans le Sud ségrégationniste, les chances de se faire ouvrir cette porte tant convoitée restent minces. Au mieux le proprio regarde par l’œilleton avant de beugler un « dégage ! » au pire il ouvre mais se tient sur le perron pétoire à la main et molosse au garde à vous, le croc saillant.
Comme un vendeur de porte-à-porte un peu trop pressant, James a donc été contraint de mettre son pied dans l’entrebâillement de la porte et d’entrer en jouant des épaules.
Et le jour où celui qui s’imposera comme le Godftaher Of Soul s’est invité au banquet, il ne s’est pas contenté de picorer trois canapés et de repartir sans faire de bruit. Il a réquisitionné le buffet, a mis la cave sous scellés, le business en coupe réglée, fait main basse sur tout un pan de la black music et, au passage tant qu’à y être, a raflé la femme.
Sur l’échiquier de la black music James Brown est le Roi mais comme les seules règles auxquelles il daigne obéir sont les siennes, il s’est octroyé les déplacements de la Reine, exploitant le plateau dans les grandes largeurs tapant dans le rythm n’ blues, le jazz, la soul, donnant naissance au funk, flirtant avec le psychédélisme, versant son écot au Blues, ou encore profitant du retour d’ascenseur du Hip-Hop.
Le jour où on lui a ouvert la porte, James Brown aka The Hardest Working Man In Show Business aka Music Box aka Mister Dynamite aka The Soul Brother Number One aka The Godfather Of Soul aka The Prime Minister Of Super Heavy Funk s’est effectivement servi lui-même.
Et il a tout pris.
Traduction : « Tu l’as voulu, tu l’as eu. Don’t fuck with James Brown… »
A la fois titre d’un morceau et d’un album du Godfather, mais aussi leitmotiv dans son œuvre.
Destiné surtout à faire prendre conscience au groupe, au public, et à l’auditeur, que James à force de hurlements et de tyrannie a amené ses musiciens à dérouler un groove parfait, carré, hypnotique, sans fin. Même si les musiciens quittaient les lieux, les instruments joueraient tous seuls.
C’est bien une question, mais elle n’implique pas de réponse. On n’a d’ailleurs jamais vu un musicien de James Brown lui répondre « ouais bof, c’est pas si funky ça… ».
HIIIIIIIIIIIIIIII !!
(Variantes : Heyyyyyyyyyyyyyyy et Yeaaaaaaayeaaaayeaaaaaaaaahh) : Onomatopées qui en général surviennent pour accentuer la montée orgasmique ou pour la conclure. Peuvent se manifester sans prévenir, au feeling du Patron et peuvent aussi s’enchainer.
Ex : Superbad qui se conclue par un Yeaaaaayeaaaaaayeaaaaaaah dans lequel un Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii suraigüe s’emboite.
Le cas d’école par excellence étant Give It Up Or Turn It Loose où le Prime Minister Of Super Heavy Funk enchaine un Yeaaaaayeaaaaayeaaaaah, un Hiiiiiiiiiiiiiii, et clôt le tout par un Ain’t It Funky Now ?
ONE TIME / TWO TIMES / THREE TIMES
Littéralement « une fois », « deux fois », « trois fois ».
Traduction : « Pas mal ce truc de saxo / de trombone / de guitare, refais le encore une fois / 2 fois / 3 fois » James construit son morceau en même temps qu’il le joue.
Une attaque de cuivres qui retourne ? Two Times ! Et revoilà notre bon Fred Wesley / Maceo Parker / Pee-Wee Ellis / St Clair Pinckney qui réenclenche son riff dans la foulée…
Variante : « I wanna hear it one more time ».
I DON’T WANT NOBODY TO GIVE ME NOTHING, OPEN THE DOOR I’LL GET IT MYSELF
Traduction : « Je ne fais pas l’aumône et je ne veux pas de votre pièce, laissez moi participer à votre truc et c’est moi qui vous donnerai des leçons ».
Titre d’un de ses morceaux, « I Don’t Want… », sera replacé dans plusieurs autres de ses productions (All For One sur le LP Reality et Soul Power 74 pour Maceo & The Macks)
Bien avant les rappers James s’est illustré comme un spécialiste émérite de la punch-line décisive. Et si l’une d’entre elles devait subsister comme étant la plus représentative de son état d’esprit, de sa carrière, et de son égo démesuré, "Je ne veux pas qu’on me donne quoi que se soit, ouvrez moi la porte je me servirai moi-même" serait assurément celle là.
Quand on est né Noir et pauvre dans le Sud ségrégationniste, les chances de se faire ouvrir cette porte tant convoitée restent minces. Au mieux le proprio regarde par l’œilleton avant de beugler un « dégage ! » au pire il ouvre mais se tient sur le perron pétoire à la main et molosse au garde à vous, le croc saillant.
Comme un vendeur de porte-à-porte un peu trop pressant, James a donc été contraint de mettre son pied dans l’entrebâillement de la porte et d’entrer en jouant des épaules.
Et le jour où celui qui s’imposera comme le Godftaher Of Soul s’est invité au banquet, il ne s’est pas contenté de picorer trois canapés et de repartir sans faire de bruit. Il a réquisitionné le buffet, a mis la cave sous scellés, le business en coupe réglée, fait main basse sur tout un pan de la black music et, au passage tant qu’à y être, a raflé la femme.
Sur l’échiquier de la black music James Brown est le Roi mais comme les seules règles auxquelles il daigne obéir sont les siennes, il s’est octroyé les déplacements de la Reine, exploitant le plateau dans les grandes largeurs tapant dans le rythm n’ blues, le jazz, la soul, donnant naissance au funk, flirtant avec le psychédélisme, versant son écot au Blues, ou encore profitant du retour d’ascenseur du Hip-Hop.
Le jour où on lui a ouvert la porte, James Brown aka The Hardest Working Man In Show Business aka Music Box aka Mister Dynamite aka The Soul Brother Number One aka The Godfather Of Soul aka The Prime Minister Of Super Heavy Funk s’est effectivement servi lui-même.
Et il a tout pris.
En savoir plus :
LIENS
Site Officiel de James Brown
Funky Stuff Super site avec forum consacré à l'univers JB
Wikipedia
Maceo Parker
Fred Wesley
Martha High
Marva Whitney
Pee Wee Ellis
Clyde Stubberfield & Jabo Starks
DOSSIER JAMES BROWN
Voir notre dossier JB regroupant toutes les chroniques, articles, news, interviews sur ce thème : James, Pee Wee, Maceo, Lyn Collins, Marva Witney...
IT'S A JAMES BROWN THANG
Voir notre dossier consacré au personnage James Brown, ses tiffs, son bagouts, ses fringues cliquez ici
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