Depuis longtemps, l'industrie du disque c'est accaparée la moindre occasion pour enregistrer quelques "live" venant fréquemment après le quatrième, le cinquième album d'un quelconque groupe. Rituel obligé intronisant triomphalement tel Led Zeppelin, tel Deep purple, tel Beatles, ou autres mastodonte du rock. Concerts où une foule hystérique pouvait jusqu'à couvrir de leurs cris la musique enregistrée. C’était bien çà : on mesurait parfois la réussite d'un live aux cris déchirants des fans, de leurs pleurs. Des foules entières en délire unies de manière éphémère par l'amour de leurs idoles.
Loin de moi l'idée de verser dans une critique virulente et rétro sur cet aspect, mais force est de constater, à l'écoute de cet album, qu’une telle perle noire a été très longtemps ignorée de tous. Comment est ce possible que durant trois décennies il n'y ai eu aucune réédition en vinyle ? Comment est ce possible qu'au soir de ce concert au New Morning il y a déjà bien longtemps, nous étions si peu nombreux ?
Quelle injustice.
Le commentateur arrive sur scène, et annonce " And now ladies and gentlemen, the Bitter End is proud to present Curtis Mayfield ", et c'est parti pour plus d'une heure d'un concert durant lequel on sent les spectateurs privilégiés se retenir parfois de manifester leur enthousiasme, sachant la chance immense qu'il ont d'être venu ce soir.
Cet album est le live ou l'on respire, ou l'on sait que le temps doit être pris .On entend les spectateurs jubiler littéralement devant tant de maitrise, d'humilité.
Revisitant à la fois sa période au sein des Impressions et interprétant quelques titres issus de son premier album solo intitulé sobrement " Curtis ".
Ceci est donc son deuxième album
Oui, vous avez bien lu, ce disque, sorti à l'époque en double vinyle, apparait sitôt après son premier opus. Il n'apparait donc pas tel un quelconque bilan de carrière, mais comme un passage d'une douceur infinie entre l'époque grandiose des Impressions, et une carrière qui deviendra légendaire et donnera naissance à quelques uns des plus beaux albums de la soul music.
Ils pourront rééditer l’album sous toutes ses formes : avec en bonus le concert de Chicago plusieurs années plus tard, remettre un coup de karcher sur les bandes et nous pondre une version en 50 bits, avec plage vidéo, ou autre digipack… Mais rien n’y fera, m’entendez vous, rien n’égalera jamais le son de ces quatre faces en vinyle us original pressé en 180 grammes, vous en resteriez ébahis.
La pochette est ouvrante et conçue dans un carton fait pour durer, une vraie œuvre d’art vous dis-je.
Loin de moi l'idée de verser dans une critique virulente et rétro sur cet aspect, mais force est de constater, à l'écoute de cet album, qu’une telle perle noire a été très longtemps ignorée de tous. Comment est ce possible que durant trois décennies il n'y ai eu aucune réédition en vinyle ? Comment est ce possible qu'au soir de ce concert au New Morning il y a déjà bien longtemps, nous étions si peu nombreux ?
Quelle injustice.
Le commentateur arrive sur scène, et annonce " And now ladies and gentlemen, the Bitter End is proud to present Curtis Mayfield ", et c'est parti pour plus d'une heure d'un concert durant lequel on sent les spectateurs privilégiés se retenir parfois de manifester leur enthousiasme, sachant la chance immense qu'il ont d'être venu ce soir.
Cet album est le live ou l'on respire, ou l'on sait que le temps doit être pris .On entend les spectateurs jubiler littéralement devant tant de maitrise, d'humilité.
Revisitant à la fois sa période au sein des Impressions et interprétant quelques titres issus de son premier album solo intitulé sobrement " Curtis ".
Ceci est donc son deuxième album
Oui, vous avez bien lu, ce disque, sorti à l'époque en double vinyle, apparait sitôt après son premier opus. Il n'apparait donc pas tel un quelconque bilan de carrière, mais comme un passage d'une douceur infinie entre l'époque grandiose des Impressions, et une carrière qui deviendra légendaire et donnera naissance à quelques uns des plus beaux albums de la soul music.
Ils pourront rééditer l’album sous toutes ses formes : avec en bonus le concert de Chicago plusieurs années plus tard, remettre un coup de karcher sur les bandes et nous pondre une version en 50 bits, avec plage vidéo, ou autre digipack… Mais rien n’y fera, m’entendez vous, rien n’égalera jamais le son de ces quatre faces en vinyle us original pressé en 180 grammes, vous en resteriez ébahis.
La pochette est ouvrante et conçue dans un carton fait pour durer, une vraie œuvre d’art vous dis-je.