Etonnant et original premier album du groupe familier des auditeurs de Worldwide, l’émission de radio de Gilles Peterson.
Etonnant, en effet, la très grande palette sonore jouée live par ce groupe originaire de Nouvelle-Zélande : rythmique reggae, voix soul voire gospel, beats et sons electros, cuivres et orgue jazzy, production dub. Cet ensemble hétéroclite a pour résultat non un collage approximatif de styles musicaux mal ficelé et opportuniste, mais bien une recherche poussée et osée d’une nouvelle esthétique musicale. Based On A True Story est plutot convaincant, les sept musiciens de Fat Freddys Drop offrant une musique suave et stylée, à la fois organique et intellectuelle. La répétition à l’infini des boucles mises au point par DJ Fitchie, producteur du groupe, dans un titre comme Ray Ray, renvoie à l’infini des possibles que propose la musique de ce groupe attachant. Les vocaux de Joe Dukie sont très mélodieux, on pense à un croisement entre la soul américaine et le reggae tendance Ken Boothe, où le léger vibrato du chanteur apporte une grande douceur sans pour autant verser dans la guimauve. Le tout navigue entre titres énergiques et d’autres langoureux, joué par une rythmique efficace et des cuivres et un clavier inspirés.
On ne tiendra pourtant pas avec Based On A True Story l’album de l’année, malgré l’unanimité consensuelle ayant accompagné la sortie de ce disque : Les compositions sont assez simples, et, s’étirant souvent au-delà de 7 minutes, peuvent provoquer un sentiment de lassitude sur la longueur (72mn) malgré la délicatesse de l’ensemble. Il manque à l’écoute de certains titres une émotion qui peine à naître.
On suivra donc avec curiosité et enthousiasme ce groupe inclassable dans ses évolutions futures. En attendant, on écoutera cet album au gout d’été et de farniente en espérant un éventuel passage français en avril, suite à leur prestation plus que remarquée aux Nuits Zébrées. On se rendra aussi sans attendre sur la webradio animée par DJ Fitchie, où l’on retrouvera les influences de ce producteur inspiré.
Etonnant, en effet, la très grande palette sonore jouée live par ce groupe originaire de Nouvelle-Zélande : rythmique reggae, voix soul voire gospel, beats et sons electros, cuivres et orgue jazzy, production dub. Cet ensemble hétéroclite a pour résultat non un collage approximatif de styles musicaux mal ficelé et opportuniste, mais bien une recherche poussée et osée d’une nouvelle esthétique musicale. Based On A True Story est plutot convaincant, les sept musiciens de Fat Freddys Drop offrant une musique suave et stylée, à la fois organique et intellectuelle. La répétition à l’infini des boucles mises au point par DJ Fitchie, producteur du groupe, dans un titre comme Ray Ray, renvoie à l’infini des possibles que propose la musique de ce groupe attachant. Les vocaux de Joe Dukie sont très mélodieux, on pense à un croisement entre la soul américaine et le reggae tendance Ken Boothe, où le léger vibrato du chanteur apporte une grande douceur sans pour autant verser dans la guimauve. Le tout navigue entre titres énergiques et d’autres langoureux, joué par une rythmique efficace et des cuivres et un clavier inspirés.
On ne tiendra pourtant pas avec Based On A True Story l’album de l’année, malgré l’unanimité consensuelle ayant accompagné la sortie de ce disque : Les compositions sont assez simples, et, s’étirant souvent au-delà de 7 minutes, peuvent provoquer un sentiment de lassitude sur la longueur (72mn) malgré la délicatesse de l’ensemble. Il manque à l’écoute de certains titres une émotion qui peine à naître.
On suivra donc avec curiosité et enthousiasme ce groupe inclassable dans ses évolutions futures. En attendant, on écoutera cet album au gout d’été et de farniente en espérant un éventuel passage français en avril, suite à leur prestation plus que remarquée aux Nuits Zébrées. On se rendra aussi sans attendre sur la webradio animée par DJ Fitchie, où l’on retrouvera les influences de ce producteur inspiré.