Fat Freddy's Drop - Dr Boondigga & The Big BW
En principe on met les morceaux les plus mous en fin d’album histoire de terminer l’écoute peinard, pour fermer ses petits yeux quand on s’écoute ça en s’endormant. Fat Freddy’s Drop a fait le contraire en ouvrant Dr Boondigga & the Big BW par 2 titres très (et sans doute trop) longs, très (mais vraiment très) lents. C’est peut-être parce qu’ils viennent de l’hémisphère Sud, là bas tout est inversé… N’empêche que pour ouvrir le bal, c’est pas l’idéal et qu’aucun sticker d’avertissement ne mentionne un truc du genre « Parental Advisory : ne vous fiez pas au 2 premiers morceaux ».
Pourtant il faudrait, parce que dès ce long couloir terminé, tout se réveille au point d’avoir l’impression d’être passé à un autre disque. Les titres reprennent des couleurs, les rythmes aussi, et l’envie de s’assoupir se change en hochements de tête et ondulations. FFD aime faire sa tambouille Néo-Zélandaise, inviter du dub aux basses qui grondent sur des sons électro, tenter les greffes de cuivres reggae soleilleux avec des beats hip-hop. Mélanger, délier, puis tout mélanger encore dans des planages au format XL. Avec toujours au dessus de la mêlée, cette voix mystérieuse, comme nostalgique.
Complètement inclassable, la musique de FFD quelque soit le bac à disques où on la range, finira par forcer la paroi de celui d’à côté pour s’y incruster.
Pourtant il faudrait, parce que dès ce long couloir terminé, tout se réveille au point d’avoir l’impression d’être passé à un autre disque. Les titres reprennent des couleurs, les rythmes aussi, et l’envie de s’assoupir se change en hochements de tête et ondulations. FFD aime faire sa tambouille Néo-Zélandaise, inviter du dub aux basses qui grondent sur des sons électro, tenter les greffes de cuivres reggae soleilleux avec des beats hip-hop. Mélanger, délier, puis tout mélanger encore dans des planages au format XL. Avec toujours au dessus de la mêlée, cette voix mystérieuse, comme nostalgique.
Complètement inclassable, la musique de FFD quelque soit le bac à disques où on la range, finira par forcer la paroi de celui d’à côté pour s’y incruster.
