L'afrobeat est une musique moderne.
Tony Allen avait ouvert la voie du futur de l'afrobeat aux côtés de Doctor L en 2000 avec Psycho On Da Bus. Fire Tongue vient avec cet album confirmer la nouvelle maturité de la musique nigériane.
Fire Tongue est camerounais. Après avoir fait ses premières armes musicales à Youndé, c'est au Nigéria avec la découverte de Fela que sa musique prend tout son sens. Le métissage des musiques (funk, rock, afrobeat) et la richesse du discours le transforment. A tel point qu'il organise en 1997 les deux derniers concerts de Fela.
En 1998, Fire Tongue crée les T-Boys avec qui il tournera en France. Il rencontre alors Michel Roche (Chief Cook), ingénieur du son et mastering chez Translab.
Ensemble, ils composent pendant 5 ans : le résultat de ce travail est cet album.
La première partie est composée de titres plutôt courts et chantés. Les paroles sont engagées ("Wayo bring war" : la tromperie engendre la guerre). On retrouve cette façon de chanter revendicative, caractéristique de Fela. Cependant la musique est moins brusque. Plus calme, la révolution n'est plus la même. On sent qu'elle souhait s'insrire dans la durée. Le mélange avec l'électro est ici primordiale, même s'il est subtil.
La seconde partie voit apparaître des titres plus longs (dubs), laissant monter une fluidité musicale très moderne. Mention spéciale pour le morceau caché en fin d'album ; la guitare de Fire Tongue y est hypnotique.
A noter la participation aux cuivres de Christine et Isabelle Roch des Pépitas.
Un bon album d'afrobeat qui prouve que cette musique est toujours sur le devant de la scène.
Ecouter et acheter cet album
Tony Allen avait ouvert la voie du futur de l'afrobeat aux côtés de Doctor L en 2000 avec Psycho On Da Bus. Fire Tongue vient avec cet album confirmer la nouvelle maturité de la musique nigériane.
Fire Tongue est camerounais. Après avoir fait ses premières armes musicales à Youndé, c'est au Nigéria avec la découverte de Fela que sa musique prend tout son sens. Le métissage des musiques (funk, rock, afrobeat) et la richesse du discours le transforment. A tel point qu'il organise en 1997 les deux derniers concerts de Fela.
En 1998, Fire Tongue crée les T-Boys avec qui il tournera en France. Il rencontre alors Michel Roche (Chief Cook), ingénieur du son et mastering chez Translab.
Ensemble, ils composent pendant 5 ans : le résultat de ce travail est cet album.
La première partie est composée de titres plutôt courts et chantés. Les paroles sont engagées ("Wayo bring war" : la tromperie engendre la guerre). On retrouve cette façon de chanter revendicative, caractéristique de Fela. Cependant la musique est moins brusque. Plus calme, la révolution n'est plus la même. On sent qu'elle souhait s'insrire dans la durée. Le mélange avec l'électro est ici primordiale, même s'il est subtil.
La seconde partie voit apparaître des titres plus longs (dubs), laissant monter une fluidité musicale très moderne. Mention spéciale pour le morceau caché en fin d'album ; la guitare de Fire Tongue y est hypnotique.
A noter la participation aux cuivres de Christine et Isabelle Roch des Pépitas.
Un bon album d'afrobeat qui prouve que cette musique est toujours sur le devant de la scène.
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