Direct on est dans le vif du sujet Good To Your Earhole une grosse claque bien funk, digne
héritière de ce que Funkadelic sait faire de meilleur : du funk qui rock ou du rock qui groove
(variable en fonction du côté où l’on se place). Un beat imparable, une guitare assassine, des voix déchaînées (Garyyy !!!), un solo de Eddie : le cahier des charges est respecté. Même si le reste était médiocre à en pleurer, j’aurais cet album uniquement pour ce titre tellement parfait qu’il mériterait d’être sur Standing On The Verge Of Getting On…. !!!
Sur ce coup là, Funkadelic n’est plus le gang de freaks subversifs qui fait peur à ta maman mais reste néanmoins dans la place pour balancer de la fuckin’ good old funk music ce qui reste une noble cause, personne ne peut le nier (et ceux qui seront tenter de le faire devront s’en expliquer au tribunal). C’est cette ligne de conduite qui leur permet d’aller égratigner quelques confrères funk et pas des moindres : le Godmother, Earth Hot Air And No Fire, Fool And the Gang, et Slick and the The Family Brick. Si l’on fait une brève comparaison entre les productions de ces artistes durant les années qui suivirent Let’s Take It To The Stage et les productions Clinton, on ne peut que donner ce dernier largement vainqueur puisque inscrivant à son palmarès du gros calibre type Mothership Connection, les albums de Bootsy, les Horny Horns …. Pour les autres c’est beaucoup moins glorieux. James Brown ne cessera de se perdre dans des albums tous plus indignes de son rang les uns que les autres, alors que EWF et Kool And The Gang assureront des ambiances immortelles à des patrons d’auto-tamponneuses grâce à des hits d’une laideur absolue type Fresh ou encore Let’s Groove ( Je garde une rancœur d’autant plus tenace envers ces morceaux du fait qu’ils représentent le funk pour bon nombre de gens. D’ailleurs j’ai moi-même longtemps été de ceux la et rien que le mot « funk » me donnaient des envies de meurtre ! On est pas sérieux quand on a 14 ans.. Mais c’est là un tout autre débat, refermons donc cette parenthèse ouverte depuis bien trop longtemps). Au rayon « remise à l’heure » les groupies en prennent aussi une salve au passage avec No Head No Backstage Pass tandis que le pasteur Gary Shider , qui se charge d’une grande partie des voix de l’album, déclame son sermon sur Better By The Pound accompagné de choeurs féminins façon gospel (le tout agité dans le shaker Clinton bien entendu).
Encore un grand cru Funkadelic avec des petites perles comme Stuff And Things ou The Song Is Familiar trop souvent considéré, à tort, comme la faiblesse de l’album. Grand
cru donc, auquel on peut tout de même reprocher une seule chose : le fait que les jams soient persona non grata. Tous les titres sont réduits à des formats plutôt courts (jouables en radio ?) et pour Get Off Your Ass And Jam (tu l’as reconnu le sample de Public Enemy ?) il s’en dégage un sentiment de frustration : comment peut-on arrêter en si bon chemin un solo de guitare qui méritait de cavaler pendant encore au moins 5 bonnes minutes !!!
Pour le final, Eddie (que l’on retrouve encore à la composition d’une bonne partie de
l’album, ceci expliquant peut-être cela) laisse sa place à Bernie Worrell pour un freestyle de claviers d’inspiration très enfantine avec une progression de notes futuristes qui me rappellent immanquablement le générique de « Il était une fois l’homme ».
Un poil au dessous de Standing On The Verge…, en même temps c’est un peu difficile d’être au dessus, mais album impeccable tout de même.
P.S : Lenny Kravitz verse t-il une rente à Funkadelic ?
héritière de ce que Funkadelic sait faire de meilleur : du funk qui rock ou du rock qui groove
(variable en fonction du côté où l’on se place). Un beat imparable, une guitare assassine, des voix déchaînées (Garyyy !!!), un solo de Eddie : le cahier des charges est respecté. Même si le reste était médiocre à en pleurer, j’aurais cet album uniquement pour ce titre tellement parfait qu’il mériterait d’être sur Standing On The Verge Of Getting On…. !!!
Sur ce coup là, Funkadelic n’est plus le gang de freaks subversifs qui fait peur à ta maman mais reste néanmoins dans la place pour balancer de la fuckin’ good old funk music ce qui reste une noble cause, personne ne peut le nier (et ceux qui seront tenter de le faire devront s’en expliquer au tribunal). C’est cette ligne de conduite qui leur permet d’aller égratigner quelques confrères funk et pas des moindres : le Godmother, Earth Hot Air And No Fire, Fool And the Gang, et Slick and the The Family Brick. Si l’on fait une brève comparaison entre les productions de ces artistes durant les années qui suivirent Let’s Take It To The Stage et les productions Clinton, on ne peut que donner ce dernier largement vainqueur puisque inscrivant à son palmarès du gros calibre type Mothership Connection, les albums de Bootsy, les Horny Horns …. Pour les autres c’est beaucoup moins glorieux. James Brown ne cessera de se perdre dans des albums tous plus indignes de son rang les uns que les autres, alors que EWF et Kool And The Gang assureront des ambiances immortelles à des patrons d’auto-tamponneuses grâce à des hits d’une laideur absolue type Fresh ou encore Let’s Groove ( Je garde une rancœur d’autant plus tenace envers ces morceaux du fait qu’ils représentent le funk pour bon nombre de gens. D’ailleurs j’ai moi-même longtemps été de ceux la et rien que le mot « funk » me donnaient des envies de meurtre ! On est pas sérieux quand on a 14 ans.. Mais c’est là un tout autre débat, refermons donc cette parenthèse ouverte depuis bien trop longtemps). Au rayon « remise à l’heure » les groupies en prennent aussi une salve au passage avec No Head No Backstage Pass tandis que le pasteur Gary Shider , qui se charge d’une grande partie des voix de l’album, déclame son sermon sur Better By The Pound accompagné de choeurs féminins façon gospel (le tout agité dans le shaker Clinton bien entendu).
Encore un grand cru Funkadelic avec des petites perles comme Stuff And Things ou The Song Is Familiar trop souvent considéré, à tort, comme la faiblesse de l’album. Grand
cru donc, auquel on peut tout de même reprocher une seule chose : le fait que les jams soient persona non grata. Tous les titres sont réduits à des formats plutôt courts (jouables en radio ?) et pour Get Off Your Ass And Jam (tu l’as reconnu le sample de Public Enemy ?) il s’en dégage un sentiment de frustration : comment peut-on arrêter en si bon chemin un solo de guitare qui méritait de cavaler pendant encore au moins 5 bonnes minutes !!!
Pour le final, Eddie (que l’on retrouve encore à la composition d’une bonne partie de
l’album, ceci expliquant peut-être cela) laisse sa place à Bernie Worrell pour un freestyle de claviers d’inspiration très enfantine avec une progression de notes futuristes qui me rappellent immanquablement le générique de « Il était une fois l’homme ».
Un poil au dessous de Standing On The Verge…, en même temps c’est un peu difficile d’être au dessus, mais album impeccable tout de même.
P.S : Lenny Kravitz verse t-il une rente à Funkadelic ?
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