Le fan de P.Funk est un mélange complexe d’excitation irrationnelle et de méfiance chronique. Chaque nouvelle sortie d’un Parliafunkadelic Thang lui met l’écume aux lèvres tout autant qu’il lui fait peur, coincé qu’il est entre l’envie irrépressible de se ruer sur le disque sans discuter et le douloureux souvenir de ce live qu’il a acheté en triple exemplaire dans des pochettes différentes avec des tracklistings battus comme des jeux de poker à Vegas. Le fan de P.Funk a beaucoup souffert et le temps l’a rendu vigilant.
Preuve en est, il ne s’est pas laissé pigeonner comme un novice en voyant ce pseudo nouveau dvd qui n’est autre que Mothership Connection maquillé avec une nouvelle jaquette. Avec le temps, on u[ne la lui fait pas au fan de P.Funk ! Alors si Westbound, le label sur lequel sont sortis (entre autres) Maggot Brain et Standing On The Verge n’a pas trouvé mieux que ce Toys et ses inédits pour le ferrer, c’est qu'ils le connaissent décidemment bien mal !
Pourtant, passer à côté de ça quand on est un P.Funk addict ou qu’on prétend l’être, c’est comme hésiter entre un album de Sharon Jones et celui de Duffy : mieux vaut ne jamais avoir à l’avouer sinon c’est la lapidation sans procès.
Car comme chacun sait Funkadelic + Westbound = les meilleures années et surtout les meilleurs albums avant que la lave n’aille se couler dans le moule d’un P.Funk unifié chez Warner. Soit une fusion unique de groove absolu, de guitares rock, de claviers qui ont séché la messe du dimanche pour venir jammer chez les dingos, d’influences mutli-directionnelles, bref Toys nous ramène à l’âge d’Or de Funkadelic, globalement aux alentours de America Eats Its Young. Exceptée la version instrumentale de The Goose That Laid The Golden Egg (titre de la période doo-wop de The Parliaments qui connaitra une mise à mal sous acides sur Up For The Down Stoke) et la formule karaoké de Wars Of Armageddon pour hurler et péter soit même sur le beat, le reste est de l’inédit jamais entendu sur cette terre.
Oubliez les récents errements de George Clinton, ces jouets là valent bien mieux.
Preuve en est, il ne s’est pas laissé pigeonner comme un novice en voyant ce pseudo nouveau dvd qui n’est autre que Mothership Connection maquillé avec une nouvelle jaquette. Avec le temps, on u[ne la lui fait pas au fan de P.Funk ! Alors si Westbound, le label sur lequel sont sortis (entre autres) Maggot Brain et Standing On The Verge n’a pas trouvé mieux que ce Toys et ses inédits pour le ferrer, c’est qu'ils le connaissent décidemment bien mal !
Pourtant, passer à côté de ça quand on est un P.Funk addict ou qu’on prétend l’être, c’est comme hésiter entre un album de Sharon Jones et celui de Duffy : mieux vaut ne jamais avoir à l’avouer sinon c’est la lapidation sans procès.
Car comme chacun sait Funkadelic + Westbound = les meilleures années et surtout les meilleurs albums avant que la lave n’aille se couler dans le moule d’un P.Funk unifié chez Warner. Soit une fusion unique de groove absolu, de guitares rock, de claviers qui ont séché la messe du dimanche pour venir jammer chez les dingos, d’influences mutli-directionnelles, bref Toys nous ramène à l’âge d’Or de Funkadelic, globalement aux alentours de America Eats Its Young. Exceptée la version instrumentale de The Goose That Laid The Golden Egg (titre de la période doo-wop de The Parliaments qui connaitra une mise à mal sous acides sur Up For The Down Stoke) et la formule karaoké de Wars Of Armageddon pour hurler et péter soit même sur le beat, le reste est de l’inédit jamais entendu sur cette terre.
Oubliez les récents errements de George Clinton, ces jouets là valent bien mieux.