Avec ce petit quelque chose de James Brown dans la voix qui en fait tout à la fois un rapper / scandeur avant la lettre et un chanteur à la voix profonde et puissante, la sortie de Fuzzy en solo ne peut-être considérée comme du P.Funk mais bien comme de la P.Soul. Une P.Soul sans les arrangements parfois cartonnesques de Clinton mais pas non plus une Soul mièvre et dégoulinante. Plutôt une Soul virile, masculine, 100 % burnée. Une Soul sophistiquée qui plaira aux dames, une Soul qui sent le torse perlant de sueur, pas la veste d’intérieur en satin. Une P.Soul qui explose dans tous les sens grâce aux cuivres et aux cordes façon Blaxploitation mais une P.Soul dans laquelle Fuzzy maintient une tension permanente grâce à ce chant qui menace à tout moment de basculer dans le rugissement.
Le futur prêcheur d’église (et oui…) fait là ses premières armes en enfilant sa panoplie de redresseur de torts du ghetto chargé de bouter le dealer sur Mr Junk man, mais c’est bel et bien dans le rôle de l’amoureux limite psychopathe de Cookie Jar qu’il est le plus séduisant (vieux titre de 1972 dont Clinton fera une version beaucoup moins inquiétante pour les Parlet). Mais chassez le naturel…Même fortement marqué par la personnalité de Fuzzy, cette sortie solo ne peut empêcher que de vieilles habitudes reprennent le dessus et viennent mettre, mais qui s’en plaindra, leur grain de P.Funk dans l’histoire. The Fuzz & The Boog ramènera les nostalgiques à du bon vieux Funkadelic période America Eats Its Young, quant à Which Way Do I Disco , il s’inscrit dans droite ligne d’un Parliament le plus pur and uncut qui soit.
Epaulé par Cordell Mosson, Tikki Fulwood et Bernie Worrel et affranchi du son Clinton puisque lui aussi vient de quitter le Mothership, Fuzzy imprime sa marque et se forge une identité propre faisant de A Whole Nother Thang l’un des meilleurs astéroïdes de la galaxie P.Funk.
Le futur prêcheur d’église (et oui…) fait là ses premières armes en enfilant sa panoplie de redresseur de torts du ghetto chargé de bouter le dealer sur Mr Junk man, mais c’est bel et bien dans le rôle de l’amoureux limite psychopathe de Cookie Jar qu’il est le plus séduisant (vieux titre de 1972 dont Clinton fera une version beaucoup moins inquiétante pour les Parlet). Mais chassez le naturel…Même fortement marqué par la personnalité de Fuzzy, cette sortie solo ne peut empêcher que de vieilles habitudes reprennent le dessus et viennent mettre, mais qui s’en plaindra, leur grain de P.Funk dans l’histoire. The Fuzz & The Boog ramènera les nostalgiques à du bon vieux Funkadelic période America Eats Its Young, quant à Which Way Do I Disco , il s’inscrit dans droite ligne d’un Parliament le plus pur and uncut qui soit.
Epaulé par Cordell Mosson, Tikki Fulwood et Bernie Worrel et affranchi du son Clinton puisque lui aussi vient de quitter le Mothership, Fuzzy imprime sa marque et se forge une identité propre faisant de A Whole Nother Thang l’un des meilleurs astéroïdes de la galaxie P.Funk.
Il remettra le couvert en 1978 avec Radioactive mais avec beaucoup moins de réussite. Comme pas très concentré sur sa copie, il drague du côté obscur en faisant de dangereuses incartades dans le disco.
Un album qui manque de conviction malgré les renforts d'Hampton, Goins et Brailey en plus de ceux déjà présents sur le premier album. Comme si Fuzzy n’y était pas. Ou alors à moitié. Un résultat plutôt éparpillé, avec à peine 2 ou 3 bons titres dont le très Floydien Silent Day, donc trop peu de bons morceaux pour en faire un squatter de platines.
Malgré tout, ces 2 albums sont réédités depuis 1994 sur un seul et même cédé A Whole Nother Radioactive Thang et, surtout, pour un prix modeste. Autant donc ne pas se priver d’un gros album couplé à un autre dans lequel il faut trier. Si ça gagne pas ça débarrasse.
Un album qui manque de conviction malgré les renforts d'Hampton, Goins et Brailey en plus de ceux déjà présents sur le premier album. Comme si Fuzzy n’y était pas. Ou alors à moitié. Un résultat plutôt éparpillé, avec à peine 2 ou 3 bons titres dont le très Floydien Silent Day, donc trop peu de bons morceaux pour en faire un squatter de platines.
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LIENS
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