Wegofunk : Pouvez-vous nous présenter un peu Belleruche ?
Kathrin DeBoer : Pour ma part je suis née en Australie et c’est vers mes 16 ans que je suis partie pour Londres où j’ai rencontré Ricky Fabulous et DJ Modest au collège. Ils improvisaient à l’époque des sets interminables avec une guitare et des samples. Ils étaient un peu dingues et faire de la musique avec eux l’était tout autant, c'est ce qui m'a plu mais on ne s’imaginait pas en vivre à l'époque. Les premiers concerts étaient particuliers, parfois les gens venaient nous voir d’autres soirs non. Le jour où ils nous ont proposé de l’argent on a commencé à écrire nos propres chansons et c'est ainsi que Belleruche a commencé.
W : Vous venez de sortir Rollerchain, votre quatrième album, qui semble beaucoup plus travaillé au niveau sonore, vous avez passez beaucoup plus de temps en studio pour ce dernier opus ?
K. DeBoer : C’est selon moi notre album le plus propre au niveau sonore. Avant l’enregistrement on avait beaucoup voyagé et composé pas mal de chansons mais une pause s'imposait afin d'avoir plus de distance. On est resté six mois dans un studio sans fenêtre où l’on pouvait travailler sereinement. Sur les précédents albums, nous ne disposions du studio que durant une partie de la journée. Avec l'enregistrement de Rollerchain il y avait une véritable continuité dans l’élaboration, par exemple on pouvait dormir sur place. On a vraiment eu le temps pour ce disque et je crois que ça s'entend.
W : Il y a aussi plus d’effets sur votre voix ?
K. DeBoer : Oui je pense qu’au début de Belleruche on voulait surtout être honnête dans notre musique qui était du coup plus soul et plus brute alors qu'aujourd'hui on fait plus d’expériences. On voulait faire avant tout un album vocal et c’est pourquoi au mixage on a mis un peu plus en avant la voix et on l’a décliné avec des effets.
Kathrin DeBoer : Pour ma part je suis née en Australie et c’est vers mes 16 ans que je suis partie pour Londres où j’ai rencontré Ricky Fabulous et DJ Modest au collège. Ils improvisaient à l’époque des sets interminables avec une guitare et des samples. Ils étaient un peu dingues et faire de la musique avec eux l’était tout autant, c'est ce qui m'a plu mais on ne s’imaginait pas en vivre à l'époque. Les premiers concerts étaient particuliers, parfois les gens venaient nous voir d’autres soirs non. Le jour où ils nous ont proposé de l’argent on a commencé à écrire nos propres chansons et c'est ainsi que Belleruche a commencé.
W : Vous venez de sortir Rollerchain, votre quatrième album, qui semble beaucoup plus travaillé au niveau sonore, vous avez passez beaucoup plus de temps en studio pour ce dernier opus ?
K. DeBoer : C’est selon moi notre album le plus propre au niveau sonore. Avant l’enregistrement on avait beaucoup voyagé et composé pas mal de chansons mais une pause s'imposait afin d'avoir plus de distance. On est resté six mois dans un studio sans fenêtre où l’on pouvait travailler sereinement. Sur les précédents albums, nous ne disposions du studio que durant une partie de la journée. Avec l'enregistrement de Rollerchain il y avait une véritable continuité dans l’élaboration, par exemple on pouvait dormir sur place. On a vraiment eu le temps pour ce disque et je crois que ça s'entend.
W : Il y a aussi plus d’effets sur votre voix ?
K. DeBoer : Oui je pense qu’au début de Belleruche on voulait surtout être honnête dans notre musique qui était du coup plus soul et plus brute alors qu'aujourd'hui on fait plus d’expériences. On voulait faire avant tout un album vocal et c’est pourquoi au mixage on a mis un peu plus en avant la voix et on l’a décliné avec des effets.
W : Quand on écoute votre discographie il y a une réelle évolution d’un style plus soul, très dépouillé vers un son plus lourd et plus électro. C’est important pour vous ne pas vous cantonner dans un style particulier ?
K. DeBoer : Oui je pense que tu ne peux pas toujours jouer la même musique pendant dix ans. Il y a une évolution sonore naturelle, on essaye de trouver d’autres voies afin de mieux comprendre la musique et on travaille aussi de mieux en mieux en studio. Avec DJ Modest et ses samples, on a une infinité de sons que l’on peut manipuler, Ricky peux jouer de la basse et de la guitare avec des effets en veux tu en voilà et je joue également de la basse en concert maintenant. Tout ça fait que l'on a plus de libertés, plus d'options. Avec Rollerchain, on voulait faire un véritable album studio, avec plus d'effets. Pour le jouer live, on a du l'adapter afin de conserver l'esprit du disque.
W : J’ai lu que lors d’un live vous aviez expérimenté des nouveaux titres, est-ce une pratique habituelle ?
K. DeBoer : Oui, c’est quelque chose que nous aimons particulièrement. Nous l’avions fait lors de ce live parce que certains de nos concerts avaient été annulés à cause de la crise qui frappe la Grèce actuellement. On était boqué à Sofia durant cinq jours, on avait du temps alors on a écrit des nouveaux titres pour ce concert. Il y a un titre par exemple que l'on a enregistré dans la chambre où Tim samplait des chants d’oiseaux à la fenêtre que vous pouvez trouver sur la version digitale.
K. DeBoer : Oui je pense que tu ne peux pas toujours jouer la même musique pendant dix ans. Il y a une évolution sonore naturelle, on essaye de trouver d’autres voies afin de mieux comprendre la musique et on travaille aussi de mieux en mieux en studio. Avec DJ Modest et ses samples, on a une infinité de sons que l’on peut manipuler, Ricky peux jouer de la basse et de la guitare avec des effets en veux tu en voilà et je joue également de la basse en concert maintenant. Tout ça fait que l'on a plus de libertés, plus d'options. Avec Rollerchain, on voulait faire un véritable album studio, avec plus d'effets. Pour le jouer live, on a du l'adapter afin de conserver l'esprit du disque.
W : J’ai lu que lors d’un live vous aviez expérimenté des nouveaux titres, est-ce une pratique habituelle ?
K. DeBoer : Oui, c’est quelque chose que nous aimons particulièrement. Nous l’avions fait lors de ce live parce que certains de nos concerts avaient été annulés à cause de la crise qui frappe la Grèce actuellement. On était boqué à Sofia durant cinq jours, on avait du temps alors on a écrit des nouveaux titres pour ce concert. Il y a un titre par exemple que l'on a enregistré dans la chambre où Tim samplait des chants d’oiseaux à la fenêtre que vous pouvez trouver sur la version digitale.
Ricky Fabulous, Kathrin DeBoer et DJ Modest
W : Vous n’avez jamais envisagé d’élargir le groupe ?
K. DeBoer : Plus tu ajoutes de musiciens et plus tu compliques les morceaux. En fait chacun a un rôle bien défini dans nos chansons, on ne pourrait pas jouer sans Ricky, Tim ou moi. On n’a jamais eu le besoin d’élargir le groupe même si en tournée ce serait pas mal, parce que à trois ...
Pour finir on peut savoir ce que vous écoutez en ce moment ?
- Michael Jackson - Human Nature (Thriller 1982)
- Jesse Boykins III - I Can't Stay (Way Of A Wayfarer 2011)
- James McMorrow - Higher Love (Early In The Morning 2010)
- DMX - Slippin (Flesh of My Flesh, Blood of My Blood 1998)
- Tupac - Changes (1998)
K. DeBoer : Plus tu ajoutes de musiciens et plus tu compliques les morceaux. En fait chacun a un rôle bien défini dans nos chansons, on ne pourrait pas jouer sans Ricky, Tim ou moi. On n’a jamais eu le besoin d’élargir le groupe même si en tournée ce serait pas mal, parce que à trois ...
Pour finir on peut savoir ce que vous écoutez en ce moment ?
- Michael Jackson - Human Nature (Thriller 1982)
- Jesse Boykins III - I Can't Stay (Way Of A Wayfarer 2011)
- James McMorrow - Higher Love (Early In The Morning 2010)
- DMX - Slippin (Flesh of My Flesh, Blood of My Blood 1998)
- Tupac - Changes (1998)