Bonjour Thomas, peux tu nous parler de ton parcours musical ?
Qu’écoutais tu à la maison ? De quel(s) instrument(s) joues tu et quelle est ta formation musicale ?
Tout d'abord merci de t'intéresser à moi.
Et bien pour te répondre, mon parcours musical à commencé à l'âge de 14 ans. J'ai débuté dans la musique en tant que batteur, j'ai joué dans beaucoup de formations très variées (rock, variété, hip hop, latin, soul, funk ). Je suis depuis très longtemps passionné par la musique funky et j'ai découvert l'énergie de cette musique à travers le tube « And the beat goes on » du groupe Whispers, ou encore les albums de Michael Jackson. Ensuite, comme beaucoup, j'ai commencé à acheter des tonnes de compilations funk à la Fnac afin de découvrir les premiers standards. Par la suite, je me suis mis très vite aux vinyles, et j'ai commencé à chercher des trucs plus rares et à collectionner les disques originaux pour aller plus loin dans l'univers de cette musique.
Pourquoi as tu privilégié le son des années 80 ?
Il faut savoir qu'aujourd'hui j'écoute de tout, et avec le temps je m'ouvre un peu plus aux autres sonorités. J'aime le son JB's, la old school funk 70's, le jazz funk et la soul, mais j'ai privilégié en effet le son funk des années 80, car c'est une musique et un groove qui sont avant tout destinés à la danse et la fête. Le son 80 c'est d'abord de la funk qui danse, il ne faut pas perdre ça de vue. Bon nombre de musiciens de cette époque avaient pour objectif de faire danser les gens en discothèque quand ils rentraient en studio pour enregistrer un disque. De plus, le son 80 c'est aussi une nouvelle technologie qui est apparue, une meilleure qualité de prise de son, du nouveau matériel, l'apparition du mastering, la musique business, et aussi les tubes en maxi 45T qui pleuvaient.
Le funk 80 en quelques mots, c'est un beat de batterie bien droit et carré, une ligne de basse qui se chante comme une mélodie, des rythmiques de guitares tranchantes, des synthétiseurs dans tous les sens, des cuivres, et des voix magnifiques qui interprètent une mélodie qui te reste dans la tête.
Quels sont tes producteurs favoris et pourquoi ?
J'aime énormément de producteurs et je m'inspire de beaucoup d'entre eux dans mes compositions. J'aime bien Paul Laurence et Kashif pour le côté dancefloor, tube de discothèque. J'aime aussi beaucoup Ray Parker Jr pour le style un peu rock qu'il donne au funk, Jimmy Jam and Terry Lewis pour la petite touche moderne électro période fin 80, et enfin Quincy Jones et Rod Temperton pour la qualité des mélodies et des compositions très affinées au niveau des arrangements. Mais mon producteur préféré reste à ce jour Mr Léon F Sylvers du groupe Dynasty ; c'est l'inventeur des productions indépendantes et l'inventeur d'un son de basse unique et inimitable à faire danser des foules entières quand la basse et la batterie jouent ensemble. Pour s'en rendre compte, il faut écouter toutes les productions du label Solar Records, une machine à tubes ce label, mais bon, il y en a tellement d'autres... Raymond Reid, Nick Martinelli, Randy Muller, Mtume, Jacques Fred Petrus & Mauro Malavasi... et j'en passe. LOL
Au début, tu étais dans un groupe et aujourd'hui tu es en solo, c'est un choix ?
Je joue toujours en groupe mais beaucoup moins qu'avant, je fais quelques prestations et quelques remplacements à droite à gauche en tant que batteur. Je tourne toujours avec la bande « Express Coffee » dans le secteur reprises et événementiel en tout genre. Tu sais, les groupes ne sont pas évident à gérer, il y en a toujours un qui fait plus que les autres et le problème des groupes, c'est qu'il y a toujours un ou deux mecs qui vont pas dans ton sens et qui retardent les projets. L'avenir de l'orchestre est constamment remis en question, donc résultat : ça pète, ça se dispute, ça se sépare... Faire tenir un groupe en 2010 c'est devenu extrêmement rare, peu y arrivent, j'ai donc préféré faire mon chemin tout seul dans le son et ainsi faire ce que je veux.
Allons-nous pouvoir te voir un jour sur scène ?
Sur scène, oui pourquoi pas un jour, si un tourneur ou un producteur de spectacle met des moyens concrets pour financer un spectacle live, payer dignement tous les musiciens et prendre en charge les répétitions et la sonorisation de la salle. Sur scène, mon rôle se contentera d'être le batteur du groupe et le gardien du beat et des structures. Un bon live c'est minimum 8 musicos + une salle + un ingé son.
Qu’écoutais tu à la maison ? De quel(s) instrument(s) joues tu et quelle est ta formation musicale ?
Tout d'abord merci de t'intéresser à moi.
Et bien pour te répondre, mon parcours musical à commencé à l'âge de 14 ans. J'ai débuté dans la musique en tant que batteur, j'ai joué dans beaucoup de formations très variées (rock, variété, hip hop, latin, soul, funk ). Je suis depuis très longtemps passionné par la musique funky et j'ai découvert l'énergie de cette musique à travers le tube « And the beat goes on » du groupe Whispers, ou encore les albums de Michael Jackson. Ensuite, comme beaucoup, j'ai commencé à acheter des tonnes de compilations funk à la Fnac afin de découvrir les premiers standards. Par la suite, je me suis mis très vite aux vinyles, et j'ai commencé à chercher des trucs plus rares et à collectionner les disques originaux pour aller plus loin dans l'univers de cette musique.
Pourquoi as tu privilégié le son des années 80 ?
Il faut savoir qu'aujourd'hui j'écoute de tout, et avec le temps je m'ouvre un peu plus aux autres sonorités. J'aime le son JB's, la old school funk 70's, le jazz funk et la soul, mais j'ai privilégié en effet le son funk des années 80, car c'est une musique et un groove qui sont avant tout destinés à la danse et la fête. Le son 80 c'est d'abord de la funk qui danse, il ne faut pas perdre ça de vue. Bon nombre de musiciens de cette époque avaient pour objectif de faire danser les gens en discothèque quand ils rentraient en studio pour enregistrer un disque. De plus, le son 80 c'est aussi une nouvelle technologie qui est apparue, une meilleure qualité de prise de son, du nouveau matériel, l'apparition du mastering, la musique business, et aussi les tubes en maxi 45T qui pleuvaient.
Le funk 80 en quelques mots, c'est un beat de batterie bien droit et carré, une ligne de basse qui se chante comme une mélodie, des rythmiques de guitares tranchantes, des synthétiseurs dans tous les sens, des cuivres, et des voix magnifiques qui interprètent une mélodie qui te reste dans la tête.
Quels sont tes producteurs favoris et pourquoi ?
J'aime énormément de producteurs et je m'inspire de beaucoup d'entre eux dans mes compositions. J'aime bien Paul Laurence et Kashif pour le côté dancefloor, tube de discothèque. J'aime aussi beaucoup Ray Parker Jr pour le style un peu rock qu'il donne au funk, Jimmy Jam and Terry Lewis pour la petite touche moderne électro période fin 80, et enfin Quincy Jones et Rod Temperton pour la qualité des mélodies et des compositions très affinées au niveau des arrangements. Mais mon producteur préféré reste à ce jour Mr Léon F Sylvers du groupe Dynasty ; c'est l'inventeur des productions indépendantes et l'inventeur d'un son de basse unique et inimitable à faire danser des foules entières quand la basse et la batterie jouent ensemble. Pour s'en rendre compte, il faut écouter toutes les productions du label Solar Records, une machine à tubes ce label, mais bon, il y en a tellement d'autres... Raymond Reid, Nick Martinelli, Randy Muller, Mtume, Jacques Fred Petrus & Mauro Malavasi... et j'en passe. LOL
Au début, tu étais dans un groupe et aujourd'hui tu es en solo, c'est un choix ?
Je joue toujours en groupe mais beaucoup moins qu'avant, je fais quelques prestations et quelques remplacements à droite à gauche en tant que batteur. Je tourne toujours avec la bande « Express Coffee » dans le secteur reprises et événementiel en tout genre. Tu sais, les groupes ne sont pas évident à gérer, il y en a toujours un qui fait plus que les autres et le problème des groupes, c'est qu'il y a toujours un ou deux mecs qui vont pas dans ton sens et qui retardent les projets. L'avenir de l'orchestre est constamment remis en question, donc résultat : ça pète, ça se dispute, ça se sépare... Faire tenir un groupe en 2010 c'est devenu extrêmement rare, peu y arrivent, j'ai donc préféré faire mon chemin tout seul dans le son et ainsi faire ce que je veux.
Allons-nous pouvoir te voir un jour sur scène ?
Sur scène, oui pourquoi pas un jour, si un tourneur ou un producteur de spectacle met des moyens concrets pour financer un spectacle live, payer dignement tous les musiciens et prendre en charge les répétitions et la sonorisation de la salle. Sur scène, mon rôle se contentera d'être le batteur du groupe et le gardien du beat et des structures. Un bon live c'est minimum 8 musicos + une salle + un ingé son.
Parle nous un peu de Swade, comment l'as tu rencontré ?
J'ai rencontré Swade fin 2006 après mon 2ème album "Eighties". Je cherchais une voix pour faire un nouveau disque et j'ai commencé à faire des castings chez moi et auditionner des voix. C'est là qu'elle s'est présentée et j'ai ainsi découvert sa superbe voix et son feeling pour le funk. J'ai tout de suite été emballé et nous avons commencé à bosser ensemble sérieusement. 2007 / Back to the Funk, 2008 / My Name is Swade, 2009 / The Spirit.
J'ai appris par la suite que Swade chantait depuis plusieurs années, qu'elle a bien connu l'univers des maisons de disques et qu'elle avait déjà sorti un maxi de RNB « Open Up », qui s'est vendu à 100 000 exemplaires en 1999. Elle a aussi posé sur divers projets de house music, hip hop, et autres. Swade est auteur interprète.
Comment est ce que tu travailles ? As-tu un home studio ? Qui joue sur tes albums ? Comment choisis tu tes guests ?
Les guests se font au feeling en fonction des voix que je recherche. Je possède aujourd'hui un home studio complet, je joue, réalise, écris et pose toutes les parties musicales. Je fais généralement toutes les batteries, percussions, basses, claviers et les choeurs. Pour les instruments complexes, comme les guitares, flutes ou les cuivres, je préfère prendre des musiciens externes pour les poser. Je réalise aussi toutes les mélodies vocales et tous les arrangements (musique et voix). Je n’utilise que du matos vintage, je possède un large panel d'instruments virtuels, synthétiseur, boîte à rythme et percussions. J'utilise aussi pas mal d'instruments acoustiques, cela dépend du projet que je veux faire. Je réalise une chanson dans sa globalité dans mon home studio, mais par contre, une fois la chanson terminée, je vais dans un studio d'enregistrement professionnel pour réaliser le mixage du titre au coté d'un ingénieur du son digne de ce nom, avec du matériel haut gamme, afin d'en sortir la plus grosse qualité à la production finale. Idem pour le mastering, une fois l'album terminé, je vais dans un autre studio avec un autre ingénieur du son exclusivement spécialisé dans le mastering. C'est un autre métier, une autre vision, une autre oreille. Je tiens à préciser cela car depuis la facilité d'accès à la musique en 2002, et au home studio d'appartement, beaucoup de musiciens en herbe se prennent pour des ingénieurs du son et parlent de mastering, de mixage et de production à tort et à travers comme on parle d'une boîte de chocolats. Mixer un disque, c'est un métier, des années de travail et ce n'est pas avec 2 ou 3 plug-in free piqués sur internet qu'on peut aujourd'hui prétendre faire une prod.
J'ai rencontré Swade fin 2006 après mon 2ème album "Eighties". Je cherchais une voix pour faire un nouveau disque et j'ai commencé à faire des castings chez moi et auditionner des voix. C'est là qu'elle s'est présentée et j'ai ainsi découvert sa superbe voix et son feeling pour le funk. J'ai tout de suite été emballé et nous avons commencé à bosser ensemble sérieusement. 2007 / Back to the Funk, 2008 / My Name is Swade, 2009 / The Spirit.
J'ai appris par la suite que Swade chantait depuis plusieurs années, qu'elle a bien connu l'univers des maisons de disques et qu'elle avait déjà sorti un maxi de RNB « Open Up », qui s'est vendu à 100 000 exemplaires en 1999. Elle a aussi posé sur divers projets de house music, hip hop, et autres. Swade est auteur interprète.
Comment est ce que tu travailles ? As-tu un home studio ? Qui joue sur tes albums ? Comment choisis tu tes guests ?
Les guests se font au feeling en fonction des voix que je recherche. Je possède aujourd'hui un home studio complet, je joue, réalise, écris et pose toutes les parties musicales. Je fais généralement toutes les batteries, percussions, basses, claviers et les choeurs. Pour les instruments complexes, comme les guitares, flutes ou les cuivres, je préfère prendre des musiciens externes pour les poser. Je réalise aussi toutes les mélodies vocales et tous les arrangements (musique et voix). Je n’utilise que du matos vintage, je possède un large panel d'instruments virtuels, synthétiseur, boîte à rythme et percussions. J'utilise aussi pas mal d'instruments acoustiques, cela dépend du projet que je veux faire. Je réalise une chanson dans sa globalité dans mon home studio, mais par contre, une fois la chanson terminée, je vais dans un studio d'enregistrement professionnel pour réaliser le mixage du titre au coté d'un ingénieur du son digne de ce nom, avec du matériel haut gamme, afin d'en sortir la plus grosse qualité à la production finale. Idem pour le mastering, une fois l'album terminé, je vais dans un autre studio avec un autre ingénieur du son exclusivement spécialisé dans le mastering. C'est un autre métier, une autre vision, une autre oreille. Je tiens à préciser cela car depuis la facilité d'accès à la musique en 2002, et au home studio d'appartement, beaucoup de musiciens en herbe se prennent pour des ingénieurs du son et parlent de mastering, de mixage et de production à tort et à travers comme on parle d'une boîte de chocolats. Mixer un disque, c'est un métier, des années de travail et ce n'est pas avec 2 ou 3 plug-in free piqués sur internet qu'on peut aujourd'hui prétendre faire une prod.
Tu as 5 albums en auto production, tu pourrais faire une compilation ;o)) As tu déjà démarché des labels ? Si oui, quelle a été leur réponse ? Si non, pourquoi ?
J'ai démarché les labels et maisons de disques pendant 10 ans, et j'ai à ce jour arrêté de le faire pour des raisons de pure démotivation car aucune maison de disques n'a voulu signer ma musique. C'est très difficile de leur faire comprendre que le funk peut aussi bien marcher que la variété française, à partir du moment où tu y mets les mêmes moyens financiers (pub télé, concert live, radio, matraquage béton et couvertures de magazines), mais non rien à faire, toute ma vie je n'ai pas arrêté d'entendre de leur part : NON DESOLE ON N' EST PAS INTERESSE ! LE FUNK, OUAIS BOF ON N'Y CROIT PAS, etc... J'ai donc fini par ne plus courir après la signature, j'ai préféré me concentrer sur ce que j'aime faire et essayé de faire de la qualité. Je pense que c'est plus à eux de venir chercher les artistes qu'à nous d'aller les voir.
Internet et la musique, qu'en penses-tu ?
Tu sais, je me suis fait connaître grâce à internet, donc soyons clair et honnête, c'est un super outil pour proposer sa musique au public car tu as un rapport direct avec les fans et les acheteurs potentiels. Et puis, ça ne coûte pas un rond de faire une page Myspace et de communiquer sur un forum une sortie d'album. Par contre, le hic dans tout ça, c'est que maintenant les gens ne payent plus la musique, bon nombre de compositeurs dont moi même sommes piratés à longueur de temps et nous perdons notre gagne pain (les ventes de disques).
Pourquoi avoir sorti ton dernier album en vinyle ?
Je l'ai sorti en vinyle pour faire plaisir aux collectionneurs et aux anciens de la funk qui n'ont pas arrêté de me demander pendant des années de produire un disque dans ce format là. Et puis je voulais aussi réaliser quelque chose de collector pour le grand plaisir des fans, et surtout pour laisser une trace de mon travail sur le vrai support d'origine où la funk a vu le jour, c'est à dire le vinyle. En fait, pour être clair et honnête, si jamais je n'arrive pas à faire une grande carrière dans la musique, je souhaite laisser tout de même une trace physique de mes oeuvres comme l'ont fait les artistes des années 80.
A ton avis, comment aujourd'hui 30 ans après, tu peux expliquer que des petits jeunes de 18 balais viennent te parler qu'ils connaissent du HOWARD JOHNSON, CROWN EIGHT AFFAIR, AGO, KID, MIKE FRANCIS, BOOKER NEW BERRY, D TRAIN, c'est bien parce que ces artistes là ont eu l'idée de laisser une trace de leur taf, une sorte de souvenir. Pour moi, c'est un véritable héritage tout ces disques et je fais comme eux, je vais complètement dans cette démarche. Je serai heureux si ça ne marche pas pour moi, que dans 30 ans un petit jeune ré-écoute et découvre les albums de Thomas G et Swade, ça me ferait kiffer !!!
J'ai démarché les labels et maisons de disques pendant 10 ans, et j'ai à ce jour arrêté de le faire pour des raisons de pure démotivation car aucune maison de disques n'a voulu signer ma musique. C'est très difficile de leur faire comprendre que le funk peut aussi bien marcher que la variété française, à partir du moment où tu y mets les mêmes moyens financiers (pub télé, concert live, radio, matraquage béton et couvertures de magazines), mais non rien à faire, toute ma vie je n'ai pas arrêté d'entendre de leur part : NON DESOLE ON N' EST PAS INTERESSE ! LE FUNK, OUAIS BOF ON N'Y CROIT PAS, etc... J'ai donc fini par ne plus courir après la signature, j'ai préféré me concentrer sur ce que j'aime faire et essayé de faire de la qualité. Je pense que c'est plus à eux de venir chercher les artistes qu'à nous d'aller les voir.
Internet et la musique, qu'en penses-tu ?
Tu sais, je me suis fait connaître grâce à internet, donc soyons clair et honnête, c'est un super outil pour proposer sa musique au public car tu as un rapport direct avec les fans et les acheteurs potentiels. Et puis, ça ne coûte pas un rond de faire une page Myspace et de communiquer sur un forum une sortie d'album. Par contre, le hic dans tout ça, c'est que maintenant les gens ne payent plus la musique, bon nombre de compositeurs dont moi même sommes piratés à longueur de temps et nous perdons notre gagne pain (les ventes de disques).
Pourquoi avoir sorti ton dernier album en vinyle ?
Je l'ai sorti en vinyle pour faire plaisir aux collectionneurs et aux anciens de la funk qui n'ont pas arrêté de me demander pendant des années de produire un disque dans ce format là. Et puis je voulais aussi réaliser quelque chose de collector pour le grand plaisir des fans, et surtout pour laisser une trace de mon travail sur le vrai support d'origine où la funk a vu le jour, c'est à dire le vinyle. En fait, pour être clair et honnête, si jamais je n'arrive pas à faire une grande carrière dans la musique, je souhaite laisser tout de même une trace physique de mes oeuvres comme l'ont fait les artistes des années 80.
A ton avis, comment aujourd'hui 30 ans après, tu peux expliquer que des petits jeunes de 18 balais viennent te parler qu'ils connaissent du HOWARD JOHNSON, CROWN EIGHT AFFAIR, AGO, KID, MIKE FRANCIS, BOOKER NEW BERRY, D TRAIN, c'est bien parce que ces artistes là ont eu l'idée de laisser une trace de leur taf, une sorte de souvenir. Pour moi, c'est un véritable héritage tout ces disques et je fais comme eux, je vais complètement dans cette démarche. Je serai heureux si ça ne marche pas pour moi, que dans 30 ans un petit jeune ré-écoute et découvre les albums de Thomas G et Swade, ça me ferait kiffer !!!
Pour finir, quel est ton rêve musical ? Que peut on te souhaiter pour l'avenir ? (tu sais qu'il y a des gars qui sont sur facebook comme Randy Muller, Leroy Burgess, etc...)
Mon rêve, c'est de pouvoir vivre confortablement de ma passion, c'est à dire la musique. Je veux vivre des disques, des concerts live, des droits d'auteurs SACEM, je voudrai aussi rencontrer mes idoles avant qu'ils ne meurent tous. LOL
Faire des collaborations avec d'autres artistes, et pourquoi pas un jour, moi aussi transmettre mon savoir faire musical à quelqu’un.
Quels sont les 10 disques que tu emmènerais avec toi sur une île déserte ?
Sans hésiter, l'album vert des Whispers, un ou deux albums de Dynasty, « Off the Wall » et « Thriller » de Michael Jackson, un album de Ray Parker Jr, peu importe lequel, l'album de R. Kelly « Happy People » (c'est pas de la funk mais du bon groove !), un album de Maze featuring Frankie Beverly, un album du groupe Cool Notes, un album de Kashif, un album de Melba Moore, l'album de George Benson « Give me the Night » de 1980, et puis pour finir je dirai un album japonnais de Toshiki Kadomatsu par exemple, mais bon tu sais y'en a tellement des bons disques que c'est toujours super dur de choisir. LOL
Quels sont tes projets pour 2010 ?
J'ai pour l'instant stoppé les projets car la crise perdure et s'empire dans le disque. Je suis piraté de partout, le peer to peer est désormais à la portée de tout le monde, j'ai donc pour le moment décidé d'arrêter de financer des albums. Je propose actuellement aux internautes, fans, DJ, et autres gens du milieu funky, de financer eux mêmes mon prochain album sous forme de souscription ou de dons à hauteur de 10 euros minimum. Si cette méthode s'avère concluante et que les fans suivent, je pense que je vais continuer à faire du son et proposer des choses très sympa. Si cela ne suit pas, et bien je pense que je vais raccrocher et je me contenterai de faire uniquement de la musique pour mon propre plaisir personnel. Voilà, je continuerai par contre à jouer comme batteur dans divers groupes et divers concerts live si des opportunités se présentent.
Mon rêve, c'est de pouvoir vivre confortablement de ma passion, c'est à dire la musique. Je veux vivre des disques, des concerts live, des droits d'auteurs SACEM, je voudrai aussi rencontrer mes idoles avant qu'ils ne meurent tous. LOL
Faire des collaborations avec d'autres artistes, et pourquoi pas un jour, moi aussi transmettre mon savoir faire musical à quelqu’un.
Quels sont les 10 disques que tu emmènerais avec toi sur une île déserte ?
Sans hésiter, l'album vert des Whispers, un ou deux albums de Dynasty, « Off the Wall » et « Thriller » de Michael Jackson, un album de Ray Parker Jr, peu importe lequel, l'album de R. Kelly « Happy People » (c'est pas de la funk mais du bon groove !), un album de Maze featuring Frankie Beverly, un album du groupe Cool Notes, un album de Kashif, un album de Melba Moore, l'album de George Benson « Give me the Night » de 1980, et puis pour finir je dirai un album japonnais de Toshiki Kadomatsu par exemple, mais bon tu sais y'en a tellement des bons disques que c'est toujours super dur de choisir. LOL
Quels sont tes projets pour 2010 ?
J'ai pour l'instant stoppé les projets car la crise perdure et s'empire dans le disque. Je suis piraté de partout, le peer to peer est désormais à la portée de tout le monde, j'ai donc pour le moment décidé d'arrêter de financer des albums. Je propose actuellement aux internautes, fans, DJ, et autres gens du milieu funky, de financer eux mêmes mon prochain album sous forme de souscription ou de dons à hauteur de 10 euros minimum. Si cette méthode s'avère concluante et que les fans suivent, je pense que je vais continuer à faire du son et proposer des choses très sympa. Si cela ne suit pas, et bien je pense que je vais raccrocher et je me contenterai de faire uniquement de la musique pour mon propre plaisir personnel. Voilà, je continuerai par contre à jouer comme batteur dans divers groupes et divers concerts live si des opportunités se présentent.
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