Comment avez-vous appris la batterie ?
Je connaissais deux frères dont le père était professeur de musique. C’est lui qui m’a initié alors que j’étais gosse. À onze ans, j’ai commencé à jouer du blues dans un groupe local, The Young Breeds. Vers 13 ans, on m’a sollicité pour accompagner des artistes qui passaient en ville, comme ZZ Hill et plus tard James Brown. Le reste, je l’ai appris à l’école de musique et dans les studios.
Comment s’est passé votre première rencontre avec James Brown ?
Notre première rencontre remonte à mon adolescence. Quand j’avais 14 ou 15 ans. Il était venu jouer à Augusta où je l’ai accompagné pour la première fois. Nous ne nous sommes retrouvé que deux ou trois ans plus tard. J’avais alors un groupe avec lequel nous avons commencé à faire ses premières parties. Nous nous sommes dit : « Et si nous formions notre band ». La vie n’était pas simple, ni pour James ni pour moi. C’était soit continuer à connaître des drames ou créer ce groupe. C’était en 1976. Nous avons donc crée les JB’s, dont je suis devenu le leader.
N’était-ce pas trop dur de vivre toutes ces années dans son ombre ?
Je ne l’ai pas du tout mal vécu. Je faisais simplement mon job. Comme dans tous les groupes, il faut qu’il y ait un leader. James étais le leader, la star et j’étais le batteur. J’ai connu les meilleurs instants de ma vie à ses côtés. En jouant sur des titres comme Sex machine ou I feel Good par exemple. C’est aussi l’époque de The Payback. Vous situez ? C’était une bête de scène avec qui j’ai grandi et j’ai quasiment tout appris de la vie. Ensuite, il a eu sa carrière solo et j’ai eu la mienne. Et aujourd’hui, plus que jamais, je suis le leader (rires). Sérieusement, j’ai été affecté de sa disparition plus que quiconque. Mais la vie continue. Et je continuerai à faire du funk jusqu’à ma mort. Même au cimetière (rires).
James Brown était l’un des rares artistes à utiliser deux batteurs. Il y avait Melvin Parker (le frère de Macéo) et vous-même. Comment vous distribuiez-vous les partitions ?
James Brown voulait deux batteurs pour avoir un son différent. Il est le premier à y avoir pensé. C’était autant pour des raisons pratiques que de couleur musicale. Nous avions chacun nos morceaux et parfois, Mister Brown faisait un signe pour que le second entre dans le rythme. Cela donnait un tempo incomparable. Une autre raison, c’est que James voulait qu’au cas où l’un des deux tombe malade, il y ait toujours l’autre pour assurer.
En 1982, vous sortiez votre premier projet solo très inspiré par le hip-hop…
Oui, c’était «Tony Cook and the party people». J’étais en Angleterre en 1980 quand à la radio j’ai entendu par hasard un morceau de rap. Un mélange de funk avec des mots très puissants. Je me suis dépêché de rentrer aux Etats-Unis et en studio je me suis dit : « et si j’essayais pour voir ». Je voulais faire cette expérience. Et mon label, Half Moon, s’est bien prêté au jeu. C’était un petit label basé à New York, dans Harlem, spécialisé dans diverses musiques expérimentales. Ils voulaient un son différent. Vraiment différent. Et c’est comme cela qu’est né «Tony Cook and the party people».
Hormis James Brown, quelles ont été vos influences ?
J’ai eu beaucoup d’influences. Mais ma musique s’est surtout imprégnée du blues. J’ai appris en écoutant ce grand monsieur qu’était ZZ Hill. C’était un roi du blues. Il n’y a pas que B.B King comme roi du blues, il y avait également ZZ Hill. Vous connaissez « Down on blues » c’est de ZZ Hill. J’ai aussi participé à la tournée de Precious Wilson (ndlr : ex chanteuse du groupe Eruption), en 1980. Une autre source d’inspiration. Ce fut une manière différente d’apprendre et de vivre la musique…
Que pensez-vous de la black music moderne ?
J’apprécie beaucoup de choses qui se jouent actuellement. J’aime beaucoup de groupes de rap notamment. Mais ma musique de cœur restera celle des seventies.
Quel est votre meilleur souvenir de la France ?
Mon meilleur souvenir ce sont les ladies. Toutes les belles demoiselles françaises. Ca c’est pour le côté personnel. Sur un plan musical, je me souviens particulièrement d’un concert avec James Brown en 1978. Il y avait toutes ces belles ladies, le Godfather et nous partagions en plus la scène avec les Rolling Stones. Je vous laisse imaginer. Nous étions les maîtres de l’univers (rires).
Je connaissais deux frères dont le père était professeur de musique. C’est lui qui m’a initié alors que j’étais gosse. À onze ans, j’ai commencé à jouer du blues dans un groupe local, The Young Breeds. Vers 13 ans, on m’a sollicité pour accompagner des artistes qui passaient en ville, comme ZZ Hill et plus tard James Brown. Le reste, je l’ai appris à l’école de musique et dans les studios.
Comment s’est passé votre première rencontre avec James Brown ?
Notre première rencontre remonte à mon adolescence. Quand j’avais 14 ou 15 ans. Il était venu jouer à Augusta où je l’ai accompagné pour la première fois. Nous ne nous sommes retrouvé que deux ou trois ans plus tard. J’avais alors un groupe avec lequel nous avons commencé à faire ses premières parties. Nous nous sommes dit : « Et si nous formions notre band ». La vie n’était pas simple, ni pour James ni pour moi. C’était soit continuer à connaître des drames ou créer ce groupe. C’était en 1976. Nous avons donc crée les JB’s, dont je suis devenu le leader.
N’était-ce pas trop dur de vivre toutes ces années dans son ombre ?
Je ne l’ai pas du tout mal vécu. Je faisais simplement mon job. Comme dans tous les groupes, il faut qu’il y ait un leader. James étais le leader, la star et j’étais le batteur. J’ai connu les meilleurs instants de ma vie à ses côtés. En jouant sur des titres comme Sex machine ou I feel Good par exemple. C’est aussi l’époque de The Payback. Vous situez ? C’était une bête de scène avec qui j’ai grandi et j’ai quasiment tout appris de la vie. Ensuite, il a eu sa carrière solo et j’ai eu la mienne. Et aujourd’hui, plus que jamais, je suis le leader (rires). Sérieusement, j’ai été affecté de sa disparition plus que quiconque. Mais la vie continue. Et je continuerai à faire du funk jusqu’à ma mort. Même au cimetière (rires).
James Brown était l’un des rares artistes à utiliser deux batteurs. Il y avait Melvin Parker (le frère de Macéo) et vous-même. Comment vous distribuiez-vous les partitions ?
James Brown voulait deux batteurs pour avoir un son différent. Il est le premier à y avoir pensé. C’était autant pour des raisons pratiques que de couleur musicale. Nous avions chacun nos morceaux et parfois, Mister Brown faisait un signe pour que le second entre dans le rythme. Cela donnait un tempo incomparable. Une autre raison, c’est que James voulait qu’au cas où l’un des deux tombe malade, il y ait toujours l’autre pour assurer.
En 1982, vous sortiez votre premier projet solo très inspiré par le hip-hop…
Oui, c’était «Tony Cook and the party people». J’étais en Angleterre en 1980 quand à la radio j’ai entendu par hasard un morceau de rap. Un mélange de funk avec des mots très puissants. Je me suis dépêché de rentrer aux Etats-Unis et en studio je me suis dit : « et si j’essayais pour voir ». Je voulais faire cette expérience. Et mon label, Half Moon, s’est bien prêté au jeu. C’était un petit label basé à New York, dans Harlem, spécialisé dans diverses musiques expérimentales. Ils voulaient un son différent. Vraiment différent. Et c’est comme cela qu’est né «Tony Cook and the party people».
Hormis James Brown, quelles ont été vos influences ?
J’ai eu beaucoup d’influences. Mais ma musique s’est surtout imprégnée du blues. J’ai appris en écoutant ce grand monsieur qu’était ZZ Hill. C’était un roi du blues. Il n’y a pas que B.B King comme roi du blues, il y avait également ZZ Hill. Vous connaissez « Down on blues » c’est de ZZ Hill. J’ai aussi participé à la tournée de Precious Wilson (ndlr : ex chanteuse du groupe Eruption), en 1980. Une autre source d’inspiration. Ce fut une manière différente d’apprendre et de vivre la musique…
Que pensez-vous de la black music moderne ?
J’apprécie beaucoup de choses qui se jouent actuellement. J’aime beaucoup de groupes de rap notamment. Mais ma musique de cœur restera celle des seventies.
Quel est votre meilleur souvenir de la France ?
Mon meilleur souvenir ce sont les ladies. Toutes les belles demoiselles françaises. Ca c’est pour le côté personnel. Sur un plan musical, je me souviens particulièrement d’un concert avec James Brown en 1978. Il y avait toutes ces belles ladies, le Godfather et nous partagions en plus la scène avec les Rolling Stones. Je vous laisse imaginer. Nous étions les maîtres de l’univers (rires).
En savoir plus :
L'album Superstar est en écoute sur www.iwelcom.tv/tonycook
LIENS
www.myspace.com/tonycookstrunkofunk
www.tonycookmusic.com
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