Il finit donc par donner lui aussi dans le score en 1973. Sauf que lui, et sinon James Brown ne serait pas James Brown, en fait 2 en 6 mois : Black Caesar et Slaughter Big Rip Off (Isaac Hayes avait fait de même avec Truck Turner et Tough Guys). Alors que ses confrères visionnaient les films pour s’en imprégner puis s’en inspirer au moment de composer, Mister Brown n’en fait qu’à sa tête et décide seul de comment on s’y prend pour faire une BO. En commençant par les livrer toutes emballées aux producteurs sans avoir vu la moindre image du film …
- Comment vous dire Mr Brown….ça n’est pas comme ça qu’on fait..
- C’est comme ça que James Brown fait en tout cas.
Fin de la conversation.
James Brown est un roublard qui fait cohabiter sur ses BO des titres flambants neufs avec d’autres qui ne sont finalement que des réarrangements de morceaux déjà existants. Même s’ils sont (très) bons, l’impression d’un travail vite expédié plane parfois (l’année d’après il sortait The Payback, pardonnons lui donc cette dilettante). Il n’empêche que l’impasse ne peut-être faite sur aucune de ces 2 BO. Parce que même si l’on est tenté de dire que, tout James Brown qu’il est, il ne s’est pas non plus retourné les doigts à composer de A à Z, les titres enregistrés pour l’occasion valent leur pesant de bottines en cuir.
Black Caesar renferme le cataclysmique Mama Feelgood de la regrettée Lynn Collins qui arrache l’instru dans la plus grande tradition des meilleures productions féminines du Soul Brother Number One, le plaintif Down & Out in New York City où le patron fait une entrée fracassante dès la 1ère mesure, et l’inquiétant The Boss qui envoi des effluves de béton crasseux à travers les enceintes (see a baaaad mutha… !).
En ce qui concerne Slaughter’s Big Rip Off, il fait encore mieux puisqu’il prend If You See A Ring Around The Bathtube, un obscur titre enregistré en 1972 avec Clay Tyson, y ajoute cordes et cuivres, et obtient un morceau patate dans la lignée des tous meilleurs de Blaxpo ! On y trouve également People Get Ready & Drive Your Funky Soul devenu depuis un classique James Brown, et How Long Can I Keep It Up interprétée par la female preacher Lynn Collins, encore elle, qui remuerait les tripes du plus motherfucker des black mafiosi.
- Comment vous dire Mr Brown….ça n’est pas comme ça qu’on fait..
- C’est comme ça que James Brown fait en tout cas.
Fin de la conversation.
James Brown est un roublard qui fait cohabiter sur ses BO des titres flambants neufs avec d’autres qui ne sont finalement que des réarrangements de morceaux déjà existants. Même s’ils sont (très) bons, l’impression d’un travail vite expédié plane parfois (l’année d’après il sortait The Payback, pardonnons lui donc cette dilettante). Il n’empêche que l’impasse ne peut-être faite sur aucune de ces 2 BO. Parce que même si l’on est tenté de dire que, tout James Brown qu’il est, il ne s’est pas non plus retourné les doigts à composer de A à Z, les titres enregistrés pour l’occasion valent leur pesant de bottines en cuir.
Black Caesar renferme le cataclysmique Mama Feelgood de la regrettée Lynn Collins qui arrache l’instru dans la plus grande tradition des meilleures productions féminines du Soul Brother Number One, le plaintif Down & Out in New York City où le patron fait une entrée fracassante dès la 1ère mesure, et l’inquiétant The Boss qui envoi des effluves de béton crasseux à travers les enceintes (see a baaaad mutha… !).
En ce qui concerne Slaughter’s Big Rip Off, il fait encore mieux puisqu’il prend If You See A Ring Around The Bathtube, un obscur titre enregistré en 1972 avec Clay Tyson, y ajoute cordes et cuivres, et obtient un morceau patate dans la lignée des tous meilleurs de Blaxpo ! On y trouve également People Get Ready & Drive Your Funky Soul devenu depuis un classique James Brown, et How Long Can I Keep It Up interprétée par la female preacher Lynn Collins, encore elle, qui remuerait les tripes du plus motherfucker des black mafiosi.
Parenthèse mineure dans sa carrière, la Blaxploitation permettra à James d’ajouter une ligne à la liste de ses dithyrambiques surnoms et pas des moindres puisque celui-ci ira se classer à la première place : The Godfather Of Soul. Fagoté comme un mafieux de première, gabardine en cuir, Borsalino sur le crâne et Staccato aux poings sur la pochette de Slaughter’s Big Rip Off, ce nouveau qualificatif lui va comme un gant.
Comparés aux mastodontes du genre que sont Shaft, Superfly, Trouble Man ou encore Foxy Brown, les scores de James (Brown lui aussi) sont un tantinet en dessous. Mais, composées avec l’immense aide de Fred Wesley (crédité sur les pochettes), qui coordonna le travail et arrangea l’ensemble, les 2 bandes-son sont richement dotées de puissants riffs de cuivres qui donneront envie à toute personne normalement constituée d’aller faire une poursuite en voiture, musique à fond.
Comparés aux mastodontes du genre que sont Shaft, Superfly, Trouble Man ou encore Foxy Brown, les scores de James (Brown lui aussi) sont un tantinet en dessous. Mais, composées avec l’immense aide de Fred Wesley (crédité sur les pochettes), qui coordonna le travail et arrangea l’ensemble, les 2 bandes-son sont richement dotées de puissants riffs de cuivres qui donneront envie à toute personne normalement constituée d’aller faire une poursuite en voiture, musique à fond.
En savoir plus :
LIENS
Site Officiel de James Brown
Funky Stuff Super site avec forum consacré à l'univers JB
Wikipedia
Maceo Parker
Fred Wesley
Martha High
Marva Whitney
Pee Wee Ellis
Clyde Stubberfield & Jabo Starks
DOSSIER JAMES BROWN
Voir notre dossier JB regroupant toutes les chroniques, articles, news, interviews sur ce thème : James, Pee Wee, Maceo, Lyn Collins, Marva Witney...
Site Officiel de James Brown
Funky Stuff Super site avec forum consacré à l'univers JB
Wikipedia
Maceo Parker
Fred Wesley
Martha High
Marva Whitney
Pee Wee Ellis
Clyde Stubberfield & Jabo Starks
DOSSIER JAMES BROWN
Voir notre dossier JB regroupant toutes les chroniques, articles, news, interviews sur ce thème : James, Pee Wee, Maceo, Lyn Collins, Marva Witney...
Extraits en écoute et achat sur :