Dans les moins bons albums de James, il y a toujours au moins un titre qui fait qu’on ne peut s’en priver. Pas la peine de chercher plus loin, pour cette fois ce sera le morceau d’ouverture, celui qui donne son titre à l’album. Armature de cuivres, tiges filetées en clavinet et renforts latéraux de guitares : la production en béton armé débouche sur un track bondissant, du genre de ceux que James a encore la capacité d’enregistrer en 76 malgré la phase descendante enclenchée.
Mais c’est là l’arbre qui cache la forêt, les 8 minutes de groove énergique passées et le soufflé retombe aussitôt alternant le moyen et le vraiment insupportable (avec des inadmissibles). L’exercice quasi-rituel du blues est au menu mais, en dépit du solo de guitare, paraît accompli sans grande conviction. Plus comme une formalité pour donner un peu d’aspérité à un album qui en manque tant et qui penche volontiers vers un funk robotique et sans âme plutôt que vers les répétitions rythmiques entêtantes et hypnotiques de ses meilleures œuvres (dont certaines dataient d’à peine 3 ans auparavant).
James n’est plus dans cette dynamique de fonctionnement fusionnel et télépathique avec son groupe. Le Patron ne hurle plus ses ordres, Fred Wesley le dernier survivant des grandes purges JamesBrowniennes a rejoint le flibustier Clinton, et pas un seul des nouveaux musiciens ne vient souffler sur les chaudes braises funk du Godfather. La règle est de ne pas froisser le danseur disco qui suera des litres sur des James Brown Productions décidemment trop propres et trop lisses. Car, c’est indéniable, James a calibré une grande partie de cet album pour les pistes de danse, sans pour autant risquer de créer l’hystérie d’un Cold Sweat ou les tortillements crapuleux d’un Mother Popcorn. De la chair à platines en somme, destinée à passer dans les clubs entre 2 matraques disco du moment.
Comparé à l’Original Disco Man qui va suivre, c’est un chef d’œuvre. Passé au JamesBrownomètre, c’est une déception.
Mais c’est là l’arbre qui cache la forêt, les 8 minutes de groove énergique passées et le soufflé retombe aussitôt alternant le moyen et le vraiment insupportable (avec des inadmissibles). L’exercice quasi-rituel du blues est au menu mais, en dépit du solo de guitare, paraît accompli sans grande conviction. Plus comme une formalité pour donner un peu d’aspérité à un album qui en manque tant et qui penche volontiers vers un funk robotique et sans âme plutôt que vers les répétitions rythmiques entêtantes et hypnotiques de ses meilleures œuvres (dont certaines dataient d’à peine 3 ans auparavant).
James n’est plus dans cette dynamique de fonctionnement fusionnel et télépathique avec son groupe. Le Patron ne hurle plus ses ordres, Fred Wesley le dernier survivant des grandes purges JamesBrowniennes a rejoint le flibustier Clinton, et pas un seul des nouveaux musiciens ne vient souffler sur les chaudes braises funk du Godfather. La règle est de ne pas froisser le danseur disco qui suera des litres sur des James Brown Productions décidemment trop propres et trop lisses. Car, c’est indéniable, James a calibré une grande partie de cet album pour les pistes de danse, sans pour autant risquer de créer l’hystérie d’un Cold Sweat ou les tortillements crapuleux d’un Mother Popcorn. De la chair à platines en somme, destinée à passer dans les clubs entre 2 matraques disco du moment.
Comparé à l’Original Disco Man qui va suivre, c’est un chef d’œuvre. Passé au JamesBrownomètre, c’est une déception.
LIENS
Site Officiel de James Brown
Funky Stuff Super site avec forum consacré à l'univers JB
Wikipedia
Maceo Parker
Fred Wesley
Martha High
Marva Whitney
Pee Wee Ellis
Clyde Stubberfield & Jabo Starks
DOSSIER JAMES BROWN
Voir notre dossier JB regroupant toutes les chroniques, articles, news, interviews sur ce thème : James, Pee Wee, Maceo, Lyn Collins, Marva Witney...
IT'S A JAMES BROWN THANG
Voir notre dossier consacré au personnage James Brown, ses tiffs, son bagouts, ses fringues cliquez ici
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