Mais Show must go on comme on dit. Prévus le lendemain au Garden de Boston, James et sa Revue montent sur les planches avec pour mission d’apaiser les tensions et éviter l’explosion des ghettos. A dessein, le concert sera même retransmis à la télé, c’est dire le crédit que l’on accorde à James Brown.
En dépit du contexte, Mister Dynamite donnera un concert anthologique mais au delà de l’aspect musical, il fera ce soir là une impressionnante démonstration de son influence en remettant dans le droit chemin à grands coups de “wait a minute, wait a minute” un public qui commençait à prendre la scène d’assaut. Une fois le calme revenu, il embrayera directement sur le I Cant’ Stand It qu’il avait été contraint d’interrompre, exactement comme un enregistrement sur lequel on aurait fait “pause”.
Par ce geste prouvant définitivement qu’il était infiniment plus qu’un simple artiste le Soul Brother Number One venait de se mettre de lui même dans la ligne de mire du pouvoir car qui peut arrêter une émeute peut en déclencher…
Le Live In Dallas enregistré quelques mois plus tard emprunte la même route, et c’est dans ce contexte de poudrière où les moustaches des Panthères Noires commencent à frétiller que James Brown monte sur scène.
Entrainant d’abord le public sur la fausse piste Soul de If I Ruled the World, Mister Dynamite attaque direct sortant de son petit sac, qui a décidemment une énorme capacité (Sport Billy peut aller voir ailleurs) un de ses singles les plus percutants : le fédérateur Say It Loud (I’m Black & I’m Proud) qui l’investi de fait mégaphone de sa communauté. Avec un public chauffé à blanc en à peine 15 minutes, James jouera sur du velours le reste du show.
Laissant la place à ses musiciens pour un intermède instrumental où Maceo dirige avec brio une reprise de Tighen Up, The Hardest Working Man In Show Business reprend la main et ne la passera plus, emmenant le public à l’assaut d’un colossal Cold Sweat où il entre en corps à corps avec les fûts, obligeant les batteurs à céder face à ses rafales de Uh ! Uh-Uh-Uh ! et autres onomatopées straight from the soul dont lui seul à le secret.
Et tout le concert sera comme ça.
Car James est dans une phase transitoire. Aussi, même si les classiques Try Me, Bewildered, et Please, Please, Please sont encore au programme, on sent Mr Dynamite se détacher de son rythm n’ blues originel, le funk n’est pas encore bien défini mais la métamorphose s’opère et tout fonce 100 à l’heure comme pris dans un rythme infernal.
Dans les 2 ans qui suivront James durcira son propos et sa musique. Ce bouillonnant Live In Dallas illustre à la perfection le tournant rythmique, vestimentaire, et capillaire qui va se négocier.
Catégorie : « Burning down the house ! »
En dépit du contexte, Mister Dynamite donnera un concert anthologique mais au delà de l’aspect musical, il fera ce soir là une impressionnante démonstration de son influence en remettant dans le droit chemin à grands coups de “wait a minute, wait a minute” un public qui commençait à prendre la scène d’assaut. Une fois le calme revenu, il embrayera directement sur le I Cant’ Stand It qu’il avait été contraint d’interrompre, exactement comme un enregistrement sur lequel on aurait fait “pause”.
Par ce geste prouvant définitivement qu’il était infiniment plus qu’un simple artiste le Soul Brother Number One venait de se mettre de lui même dans la ligne de mire du pouvoir car qui peut arrêter une émeute peut en déclencher…
Le Live In Dallas enregistré quelques mois plus tard emprunte la même route, et c’est dans ce contexte de poudrière où les moustaches des Panthères Noires commencent à frétiller que James Brown monte sur scène.
Entrainant d’abord le public sur la fausse piste Soul de If I Ruled the World, Mister Dynamite attaque direct sortant de son petit sac, qui a décidemment une énorme capacité (Sport Billy peut aller voir ailleurs) un de ses singles les plus percutants : le fédérateur Say It Loud (I’m Black & I’m Proud) qui l’investi de fait mégaphone de sa communauté. Avec un public chauffé à blanc en à peine 15 minutes, James jouera sur du velours le reste du show.
Laissant la place à ses musiciens pour un intermède instrumental où Maceo dirige avec brio une reprise de Tighen Up, The Hardest Working Man In Show Business reprend la main et ne la passera plus, emmenant le public à l’assaut d’un colossal Cold Sweat où il entre en corps à corps avec les fûts, obligeant les batteurs à céder face à ses rafales de Uh ! Uh-Uh-Uh ! et autres onomatopées straight from the soul dont lui seul à le secret.
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Dans les 2 ans qui suivront James durcira son propos et sa musique. Ce bouillonnant Live In Dallas illustre à la perfection le tournant rythmique, vestimentaire, et capillaire qui va se négocier.
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DOSSIER JAMES BROWN
Voir notre dossier JB regroupant toutes les chroniques, articles, news, interviews sur ce thème : James, Pee Wee, Maceo, Lyn Collins, Marva Witney...
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Maceo Parker
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Martha High
Marva Whitney
Pee Wee Ellis
Clyde Stubberfield & Jabo Starks
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