Face aux bouleversements du monde musical, James a changé sa façon de faire. L’engagement social et le discours politique ne sont plus au centre des préoccupations d’un public qui préfère désormais danser et faire la fête ? Aucun problème, le Godfather a toujours su ce que le public voulait. Au clou donc le funk vindicatif et ses breaks furieux, plein cap sur la danse et place à un funk arrangé et dansant.
Entièrement dédié à la piste de danse, voilà la nouvelle direction du funk de James Brown. Moins de papier de verre et plus de polish, transpirer d’accord mais plutôt dans une combi en strass que dans un vieux futal élimé. James Brown se renie t-il en se pliant aux règles du marché alors que depuis tant d’années l’inverse prévalait ? Oui et non.
Oui parce James pour la 1ère fois cède la manette de producteur à un autre (ici Charles Bobbit) et que depuis Reality, on sentait le Godfather parti pour faire du « qui va plaire ». Pas trop de prise de risques (mais en y réfléchissant bien, a-t-il encore quelque chose à prouver en 1975 ?) et une révision de 2 titres phares, ici Sex Machine et I Feel Good. Pas mal, mais pas transcendant non plus. Car au risque de passer pour un intégriste, on ne refait pas Sex Machine. Tout comme on ne refait aucun des morceaux de l’âge d’Or funk de James Brown, même si on s’appelle James Brown et que les morceaux nous appartiennent. On peut le réenregistrer 1000 fois et le réarranger autant, le juice originel n’y étant plus, le résultat ne sera jamais autre chose qu’une resucée de qualité inférieure.
Non, parce qu’après cette face A un tantinet molle, on attaque la face B qui sonne beaucoup plus ghetto. A la manœuvre de 2 des 3 titres, le duo Brown / Wesley, déjà responsable d’un nombre conséquent de classiques incendiaires, refait encore et toujours parler la poudre. Entre les 13’10 de Dead On It, le power blues de Get Up Off On Me et la soul blaxploitation de Deep In It, le Godfather, encerclé par ses 2 cuivres favoris et devenu ambianceur du Dancefloor, se lâche sur le clavinet et donne enfin plus de consistance à l’ensemble.
Reality et Sex Machine Today étant sortis la même année, en prenant la face A du 1er et la B du 2ème, on obtient un bon album du Godfather.
Considérons celui-là comme du James « grand public » dans le bon sens du terme : certes éloigné de Say It Loud mais encore plus de Living In America.
Donc tout va bien.
Entièrement dédié à la piste de danse, voilà la nouvelle direction du funk de James Brown. Moins de papier de verre et plus de polish, transpirer d’accord mais plutôt dans une combi en strass que dans un vieux futal élimé. James Brown se renie t-il en se pliant aux règles du marché alors que depuis tant d’années l’inverse prévalait ? Oui et non.
Oui parce James pour la 1ère fois cède la manette de producteur à un autre (ici Charles Bobbit) et que depuis Reality, on sentait le Godfather parti pour faire du « qui va plaire ». Pas trop de prise de risques (mais en y réfléchissant bien, a-t-il encore quelque chose à prouver en 1975 ?) et une révision de 2 titres phares, ici Sex Machine et I Feel Good. Pas mal, mais pas transcendant non plus. Car au risque de passer pour un intégriste, on ne refait pas Sex Machine. Tout comme on ne refait aucun des morceaux de l’âge d’Or funk de James Brown, même si on s’appelle James Brown et que les morceaux nous appartiennent. On peut le réenregistrer 1000 fois et le réarranger autant, le juice originel n’y étant plus, le résultat ne sera jamais autre chose qu’une resucée de qualité inférieure.
Non, parce qu’après cette face A un tantinet molle, on attaque la face B qui sonne beaucoup plus ghetto. A la manœuvre de 2 des 3 titres, le duo Brown / Wesley, déjà responsable d’un nombre conséquent de classiques incendiaires, refait encore et toujours parler la poudre. Entre les 13’10 de Dead On It, le power blues de Get Up Off On Me et la soul blaxploitation de Deep In It, le Godfather, encerclé par ses 2 cuivres favoris et devenu ambianceur du Dancefloor, se lâche sur le clavinet et donne enfin plus de consistance à l’ensemble.
Reality et Sex Machine Today étant sortis la même année, en prenant la face A du 1er et la B du 2ème, on obtient un bon album du Godfather.
Considérons celui-là comme du James « grand public » dans le bon sens du terme : certes éloigné de Say It Loud mais encore plus de Living In America.
Donc tout va bien.
En savoir plus :
LIENS
Site Officiel de James Brown
Funky Stuff Super site avec forum consacré à l'univers JB
Wikipedia
Maceo Parker
Fred Wesley
Martha High
Marva Whitney
Pee Wee Ellis
Clyde Stubberfield & Jabo Starks
DOSSIER JAMES BROWN
Voir notre dossier JB regroupant toutes les chroniques, articles, news, interviews sur ce thème : James, Pee Wee, Maceo, Lyn Collins, Marva Witney...
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