En 1965, notre ami teuton fait cette subtile analyse : en ce temps, dans les soirées, les disques n'étaient pas forcément taillés pour le dancefloor, ou alors, il fallait trouver la bonne âme qui allait rester derrière l'unique pickup familial et tenter de créer une alchimie de rythmes divers et variés. C'est la révélation : en 1965, James Last inaugure une série épique (du calibre des "Rougon Macquart" de Zola ou de la "Comédie Humaine" de Balzac), les fameux "Non Stop dancing". A une époque où le terme "mégamix" n'existait pas (on parlait alors de "pot-pourri"), James Last définit le cahier de charges : soit un enchaînement non-stop des tubes récents, 15 par face (donc au pire, 2 minutes par chanson), interprété et chanté dans des conditions "live" en studio avec son big band... à l'arrière-plan sonore, on entend des convives crier leur joie, histoire de rajouter une couche d'ambiance.
Les parutions de la série "Non Stop dancing" vont donc débuter en 1965 avec une régularité toute germanique, pratiquement deux albums par an (en plus de toutes les autres parutions de James Last - plus de 250 albums au compteur, 150 disques d'or, c'est un des plus grands vendeurs de l'histoire du disque, des tournées incessantes, je me demande quand ce mec dormait...).
Arrêtons-nous un peu sur le volume 20, l'album dit "du jubilé". Nous sommes en 1975, le disco est en train d'assoir sa suprématie sur le monde, notre ami James l'a bien senti. La face A est donc 100% disco, 130 BPM en permanence, avec la précision d'une horloge suisse... Une intro bien funky au Fender Rhodes, les choeurs répètent comme un mantra le mot "Jubilation", c'est parti, la German Dance Machine est lancée sur l'autoroute des tubes d'antan. Les cuivres sont puissants et veloutés, l'équivalent de la symphonie produite par le moteur d'une BMW ou d'une Merco Benz Benz Benz... made in Germany bien sûr ! Coté tracklist, ça envoi du lourd : "Never can say goodbye", "Lady Marmelade", "You are the sunshine of my life"... ça roule, c'est fluide, y'a pas d'angles, tout est arrondi mais c'est ça qu'est bon !
La série des "Non Stop" s'arrêtera en 1985, peut-être que James n'était plus en phase avec les tubes du moment, et que la musique des eighties ne collait plus vraiment au style kitchouille seventies de James Last. Reste donc une bonne vingtaine d'albums dans cette série, de quoi tenir toute une nuit à peu de frais. Oubliez pas les paillettes, la boule disco, les cotillons, la robe de soirée, les cocktail Martini olive, le smoking ! Un p'tit extrait pour l'apéro ?
Cuvée 1976, welcome to the party
Les parutions de la série "Non Stop dancing" vont donc débuter en 1965 avec une régularité toute germanique, pratiquement deux albums par an (en plus de toutes les autres parutions de James Last - plus de 250 albums au compteur, 150 disques d'or, c'est un des plus grands vendeurs de l'histoire du disque, des tournées incessantes, je me demande quand ce mec dormait...).
Arrêtons-nous un peu sur le volume 20, l'album dit "du jubilé". Nous sommes en 1975, le disco est en train d'assoir sa suprématie sur le monde, notre ami James l'a bien senti. La face A est donc 100% disco, 130 BPM en permanence, avec la précision d'une horloge suisse... Une intro bien funky au Fender Rhodes, les choeurs répètent comme un mantra le mot "Jubilation", c'est parti, la German Dance Machine est lancée sur l'autoroute des tubes d'antan. Les cuivres sont puissants et veloutés, l'équivalent de la symphonie produite par le moteur d'une BMW ou d'une Merco Benz Benz Benz... made in Germany bien sûr ! Coté tracklist, ça envoi du lourd : "Never can say goodbye", "Lady Marmelade", "You are the sunshine of my life"... ça roule, c'est fluide, y'a pas d'angles, tout est arrondi mais c'est ça qu'est bon !
La série des "Non Stop" s'arrêtera en 1985, peut-être que James n'était plus en phase avec les tubes du moment, et que la musique des eighties ne collait plus vraiment au style kitchouille seventies de James Last. Reste donc une bonne vingtaine d'albums dans cette série, de quoi tenir toute une nuit à peu de frais. Oubliez pas les paillettes, la boule disco, les cotillons, la robe de soirée, les cocktail Martini olive, le smoking ! Un p'tit extrait pour l'apéro ?
Cuvée 1976, welcome to the party