Révélé en 2008 à l’occasion de la sortie de son premier album The Dreamer, José James nous revient en ce début 2010 avec son second opus intitulé Blackmagic. Signé sur Brownswood Records, label de Gilles Peterson, le jeune artiste New-Yorkais n’a pas tardé à se faire connaître et apprécier des passionnés de jazz et de soul. Un peu hâtivement comparé à certains de ses illustres prédécesseurs, parmi lesquels Gil Scott-Heron et Terry Callier, José James n’en reste pas moins un artiste atypique, dont l’inspiration provient autant des grands classiques de la musique africaine américaine que de genres plus contemporains, notamment le hip hop.
A l’instar du pianiste Robert Glasper ou du trompettiste Roy Hargrove, il s’inscrit dans la mouvance d’artistes mettant en évidence des liens prégnants entre hip hop et jazz. Il serait cependant erroné de réduire Jose James à des influences actuelles, tant l’héritage des grandes figures du jazz et du blues, comme Billie Holiday ou John Coltrane, se ressent dans ce qu’il propose.
Son second opus devrait lui permettre de s’imposer comme l’un des acteurs majeurs d’une nouvelle génération d’artistes jazz, mais pas seulement. En effet, contrairement à The Dreamer, qui emprunte presque exclusivement au jazz, Blackmagic s’aventure vers de nouveaux territoires et explore différents genres. Ainsi, l’excellent Coda, produit par le californien Flying Lotus, peut rappeler certaines sonorités de Meshell Ndegeocello, autre artiste dont l’œuvre a progressivement échappé à toute forme de catégorisation. Le travail de Flying Lotus est d’ailleurs celui qui s’éloigne le plus de l’esprit de The Dreamer. Taylor McFerrin, DJ Mitsu, Moodyman ou encore BiLo ont également offert leurs services à José James, qui a su éviter le risque de dispersion inhérent à un projet aux collaborations multiples. L’ensemble reste en effet cohérent malgré la diversité des productions. Si certaines tentatives expérimentales, comme Warrior, peuvent paraître déroutantes à la première écoute, on retrouve néanmoins des titres plus classiques, rappelant les influences du premier album, parmi lesquels Save Your Love For Me ou Beauty.
Après un premier album aussi remarqué, il était difficile de revenir sans décevoir. La prise de risque était conséquente, mais José James a su démontrer qu’il était capable d’aborder sans écueils des registres variés. Reste à savoir si cet univers singulier séduira les amateurs du premier opus, et si cet éclectisme lui permettra de rencontrer un public plus large. Premiers éléments de réponse le 28 mars à la Bellevilloise pour la release party de Blackmagic.
A l’instar du pianiste Robert Glasper ou du trompettiste Roy Hargrove, il s’inscrit dans la mouvance d’artistes mettant en évidence des liens prégnants entre hip hop et jazz. Il serait cependant erroné de réduire Jose James à des influences actuelles, tant l’héritage des grandes figures du jazz et du blues, comme Billie Holiday ou John Coltrane, se ressent dans ce qu’il propose.
Son second opus devrait lui permettre de s’imposer comme l’un des acteurs majeurs d’une nouvelle génération d’artistes jazz, mais pas seulement. En effet, contrairement à The Dreamer, qui emprunte presque exclusivement au jazz, Blackmagic s’aventure vers de nouveaux territoires et explore différents genres. Ainsi, l’excellent Coda, produit par le californien Flying Lotus, peut rappeler certaines sonorités de Meshell Ndegeocello, autre artiste dont l’œuvre a progressivement échappé à toute forme de catégorisation. Le travail de Flying Lotus est d’ailleurs celui qui s’éloigne le plus de l’esprit de The Dreamer. Taylor McFerrin, DJ Mitsu, Moodyman ou encore BiLo ont également offert leurs services à José James, qui a su éviter le risque de dispersion inhérent à un projet aux collaborations multiples. L’ensemble reste en effet cohérent malgré la diversité des productions. Si certaines tentatives expérimentales, comme Warrior, peuvent paraître déroutantes à la première écoute, on retrouve néanmoins des titres plus classiques, rappelant les influences du premier album, parmi lesquels Save Your Love For Me ou Beauty.
Après un premier album aussi remarqué, il était difficile de revenir sans décevoir. La prise de risque était conséquente, mais José James a su démontrer qu’il était capable d’aborder sans écueils des registres variés. Reste à savoir si cet univers singulier séduira les amateurs du premier opus, et si cet éclectisme lui permettra de rencontrer un public plus large. Premiers éléments de réponse le 28 mars à la Bellevilloise pour la release party de Blackmagic.