José James, le rêveur

JOSE JAMES s'est essayé au rap comme beaucoup de gosses de New-York. Quelques textes nonchalants, un flow approximatif et surtout une voix qu'il n'aime pas. Il décide d'abandonner car il comprend qu'il ne sera jamais l'égal de Q-Tip, un de ses modèles. Mais la chance sourit toujours aux audacieux et ce jour là, elle prend l'apparence d'un morceau de jazz mythique: "Take the A train". La radio tourne fort, Duke Ellington est au piano, et dans le petit appartement une déflagration se produit: José va faire du jazz. Aujourd'hui, il a tenu son pari, remercié Duke de lui avoir ouvert les portes de Billie Holiday et John Coltrane qu'il cite quasiment à chaque interview. Son album raisonne comme un hommage à tous ces géants mais pas seulement. Sa voix grave a des accents de Gil Scott Heron , accordée à un phrasé souple et plaintif qui donne envie de s'allonger pour l'écouter. Il se pose sur le son comme un murmure ininterrompu, loin des effets de manches et des performances vocales des chanteurs actuels. Il préfère installer une ambiance, celle qui entoure et tombe doucement sur vos épaules. Alors laissez vous faire.

LIENS

www.josejamesmusic.com
www.myspace.com/josejamesquartet

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