100 albums essentiels de Rap donc.
Comme le précise l’auteur le but n’est pas de trancher sur 100 albums définitifs mais de proposer un panorama de tous les aspects que le rap peut revêtir chez nous et aux Etats-Unis. Heureusement que cette nuance est précisée sinon il y aurait de quoi s’arracher les cheveux par poignées en constatant que Gynéco côtoie NTM et Public Enemy 50 Cent. Mais c’est la règle de ce genre de bouquin : les choix d’albums étant 100 % subjectifs, chacun y trouvera son compte mais jamais intégralement (et même après plusieurs lectures, impossible de trouver Tricks Of The Shade des Goats…)
C’est pour cela qu’une fois le titre mis de côté, on peut s’attaquer à ce livre impossible à lire dans les transports en commun. Et pour cause : format extra-large, la pochette du disque pleine page d’un côté, la chronique de l’autre, niveau esthétique c’est la grande classe. Niveau rédactionnel ça ne démérite pas. Des chroniques très fouillées avec anecdotes à l’appui, style mitraillette (ceux ont déjà goûté le Cachin télévisuel connaissent son débit), humour, esprit acerbe et souvent très critique sur le milieu rap, ses us et ses coutumes.
Juste un truc un peu gênant : l’album solo de Joey Starr (qui a rédigé la préface) sorti au même moment que le livre bénéficie t-il d’assez de recul pour être qualifié « d’essentiel » ? Peu importe, le novice pourra prendre quelques références pour étayer sa collection et se rendre compte que tout n’a pas commencé à la fin des années 90 avec Skyrock ; l’amateur se fera plaisir avec tous albums pour certains surgis du passé EPMD, 2 Black 2 Strong, Geto Boys, Tim Dog, Slick Rick…
Le volume 2 est d’ores et déjà annoncé. On attend.
Comme le précise l’auteur le but n’est pas de trancher sur 100 albums définitifs mais de proposer un panorama de tous les aspects que le rap peut revêtir chez nous et aux Etats-Unis. Heureusement que cette nuance est précisée sinon il y aurait de quoi s’arracher les cheveux par poignées en constatant que Gynéco côtoie NTM et Public Enemy 50 Cent. Mais c’est la règle de ce genre de bouquin : les choix d’albums étant 100 % subjectifs, chacun y trouvera son compte mais jamais intégralement (et même après plusieurs lectures, impossible de trouver Tricks Of The Shade des Goats…)
C’est pour cela qu’une fois le titre mis de côté, on peut s’attaquer à ce livre impossible à lire dans les transports en commun. Et pour cause : format extra-large, la pochette du disque pleine page d’un côté, la chronique de l’autre, niveau esthétique c’est la grande classe. Niveau rédactionnel ça ne démérite pas. Des chroniques très fouillées avec anecdotes à l’appui, style mitraillette (ceux ont déjà goûté le Cachin télévisuel connaissent son débit), humour, esprit acerbe et souvent très critique sur le milieu rap, ses us et ses coutumes.
Juste un truc un peu gênant : l’album solo de Joey Starr (qui a rédigé la préface) sorti au même moment que le livre bénéficie t-il d’assez de recul pour être qualifié « d’essentiel » ? Peu importe, le novice pourra prendre quelques références pour étayer sa collection et se rendre compte que tout n’a pas commencé à la fin des années 90 avec Skyrock ; l’amateur se fera plaisir avec tous albums pour certains surgis du passé EPMD, 2 Black 2 Strong, Geto Boys, Tim Dog, Slick Rick…
Le volume 2 est d’ores et déjà annoncé. On attend.