La trentaine bien passée, plus de 10 ans de présence : dans un milieu rap qui jette les artistes comme des flyers d’avant concert et qui n’a que bien peu de respect pour les bâtisseurs et les anciens, on peut dire qu’Oxmo fait partie de meubles. Le buffet Malien, un truc pas facile à déplacer et qui, quand bien même, laissera une énorme empreinte dans le sol (en largeur et en profondeur).
Depuis son Lipopette Bar, Oxmo est sorti des ornières du rap français pour aller vers un style de plus en plus personnel et atypique. Oxmo n’utilise pas d’auto-tune, pas de refrain putassier, n’a pas de discours démago, se produit avec un groupe live et – exploit !- parvient à capter un nouveau public tout en conservant sa base. Pourquoi ? Parce qu’Oxmo sait évoluer non pas dans le sens du plan marketing et des tendances qui se ringardisent d’une semaine sur l’autre, mais dans celui d’une certaine audace artistique, quitte à frôler le suicide commercial (cf L’Amour Est Mort). Parce qu’Oxmo sait tenir une scène comme trop peu de rappers, sans gesticulations superflues et avec une sensibilité qui lui fait rater quelques marches du beat quand le titre est trop prenant. Parce qu’Oxmo possède un flow tout en souplesse que les connaisseurs saluent et que les novices peuvent comprendre sans formation préalable. Et surtout parce qu’Oxmo kicke des rimes tout en finesse faites de nostalgie, d’humour et d’images percutantes où la fiction percute parfois la réalité.
Dans un EMB qui lui était acquis d’avance, Oxmo a distillé ses nouveautés qui lui feront encore obtenir une étiquette de rapper nostalgico-triste tout en servant sans modération les classiques qui ont assis son statut : Mama Lova, Avoir des Potes, John Smoke, et surtout les inoxydables L’Enfant Seul et J’ai Mal Au Mic.
C’est bien la 1ère fois qu’une salle entière gagne un vendredi 13…
Depuis son Lipopette Bar, Oxmo est sorti des ornières du rap français pour aller vers un style de plus en plus personnel et atypique. Oxmo n’utilise pas d’auto-tune, pas de refrain putassier, n’a pas de discours démago, se produit avec un groupe live et – exploit !- parvient à capter un nouveau public tout en conservant sa base. Pourquoi ? Parce qu’Oxmo sait évoluer non pas dans le sens du plan marketing et des tendances qui se ringardisent d’une semaine sur l’autre, mais dans celui d’une certaine audace artistique, quitte à frôler le suicide commercial (cf L’Amour Est Mort). Parce qu’Oxmo sait tenir une scène comme trop peu de rappers, sans gesticulations superflues et avec une sensibilité qui lui fait rater quelques marches du beat quand le titre est trop prenant. Parce qu’Oxmo possède un flow tout en souplesse que les connaisseurs saluent et que les novices peuvent comprendre sans formation préalable. Et surtout parce qu’Oxmo kicke des rimes tout en finesse faites de nostalgie, d’humour et d’images percutantes où la fiction percute parfois la réalité.
Dans un EMB qui lui était acquis d’avance, Oxmo a distillé ses nouveautés qui lui feront encore obtenir une étiquette de rapper nostalgico-triste tout en servant sans modération les classiques qui ont assis son statut : Mama Lova, Avoir des Potes, John Smoke, et surtout les inoxydables L’Enfant Seul et J’ai Mal Au Mic.
C’est bien la 1ère fois qu’une salle entière gagne un vendredi 13…