C’était prévisible, le Bd de la Chapelle bouché jusqu’à République, c’est sur, ont va louper la première partie.
Place miraculeuse à une mn du Bataclan : il est 20h passé lorsque nous entrons dans une salle bourrée à craquer où règne une ambiance silencieuse et recueillie, 5 minutes nécessaires pour faire redescendre la pression des embouteillages…
Nous assistons à la fin du concert de China Moses qui a visiblement conquit un public de connaisseurs : les 4 derniers titres que nous entendrons seront tous suivis d’une ovation méritée.
Elle est entourée de musiciens aguerris à cette vieille tradition d’un jazz très cool, elle est élégante dans sa robe blanche et très à son aise dans ce répertoire à l’ancienne.
Mme Bridgewater peut être fière, sa fille chante juste et semble être là pour longtemps…
J’imagine la jeune China, âgée de huit ans, imitant sa maman devant un miroir, impatiente de chanter en public ce jazz qu’elle entend depuis si longtemps à la maison.
Elle voue une admiration sans failles à Dinah Washington, semble tout connaitre d’elle, tient à nous en narrer quelques anecdotes sur sa vie, et l’interprètera magnifiquement pour clôturer son spectacle.
Arrive le très attendu Raul Midon, élevé, dès les premières minutes à un rang qu’il n’aurait certainement pas imaginé il y a quelques années. Le public français tient à sa réputation et lui fait un triomphe prémédité.
Habité par sa musique comme le sont ces artistes autodidactes qui décident un jour de descendre dans la rue, poussés par une force irrésistible de clamer sa joie de jouer et de chanter, franchir le pas qui décidera de la reconnaissance de son talent, c’est tout cela qui émane de ce guitariste, avec la générosité en plus.
Je pense que l’on sentira tout le temps ce bonheur de chanter chez Raul Midon, même qu’il ne semble pas en maitriser toute l’étendue quand au milieu d’une chanson, il gratte sur ces cordes des accords venus d’ailleurs, un mélange de bossa, de flamenco, d’une rapidité inouïe, faisant monter la pression dans une salle qui l’acclame pour ces prouesses. Des montées d’adrénaline mises en musique sur sa guitare qu’il tape avec une précision métronomique.
Applaudir un artiste pour ces exploits comporte néanmoins certain dangers, c’est justement de ne le reléguer qu’à cette forme de virtuosité. Le public paraissait guetter ces performances comme si elles étaient trop attendues, cantonnant presque les quelques ballades et autres titres plus classiques à un stade mineur et effacé.
Il en faut peu pour commencer à faire naître une amertume, celle de n’avoir pas perçu une réelle fusion dans cette mosaïque des genres.
On pense effectivement à Stevie Wonder, à George Benson, à Gilberto Gil, à José Feliciano, à Jon Lucien, mais voila, on n’y pense trop.
Mais que l’on se rassure, le public l’aura acclamé lui, et mon impression restera visiblement aussi personnelle que minoritaire… Pour preuve ce rappel qui a bien secoué la salle, et qui ramènera sur scène le guitariste manifestement ému par la ferveur du public.
Nous sortons au grand air, retrouvant la douce chaleur de ce printemps que l’on a patiemment attendu et qui donne des envies de poursuivre nos impressions dans un bar de la Bastille.
Mon ami pense comme moi : la prochaine fois, nous prendrons le métro pour mieux profiter de la première partie…
Place miraculeuse à une mn du Bataclan : il est 20h passé lorsque nous entrons dans une salle bourrée à craquer où règne une ambiance silencieuse et recueillie, 5 minutes nécessaires pour faire redescendre la pression des embouteillages…
Nous assistons à la fin du concert de China Moses qui a visiblement conquit un public de connaisseurs : les 4 derniers titres que nous entendrons seront tous suivis d’une ovation méritée.
Elle est entourée de musiciens aguerris à cette vieille tradition d’un jazz très cool, elle est élégante dans sa robe blanche et très à son aise dans ce répertoire à l’ancienne.
Mme Bridgewater peut être fière, sa fille chante juste et semble être là pour longtemps…
J’imagine la jeune China, âgée de huit ans, imitant sa maman devant un miroir, impatiente de chanter en public ce jazz qu’elle entend depuis si longtemps à la maison.
Elle voue une admiration sans failles à Dinah Washington, semble tout connaitre d’elle, tient à nous en narrer quelques anecdotes sur sa vie, et l’interprètera magnifiquement pour clôturer son spectacle.
Arrive le très attendu Raul Midon, élevé, dès les premières minutes à un rang qu’il n’aurait certainement pas imaginé il y a quelques années. Le public français tient à sa réputation et lui fait un triomphe prémédité.
Habité par sa musique comme le sont ces artistes autodidactes qui décident un jour de descendre dans la rue, poussés par une force irrésistible de clamer sa joie de jouer et de chanter, franchir le pas qui décidera de la reconnaissance de son talent, c’est tout cela qui émane de ce guitariste, avec la générosité en plus.
Je pense que l’on sentira tout le temps ce bonheur de chanter chez Raul Midon, même qu’il ne semble pas en maitriser toute l’étendue quand au milieu d’une chanson, il gratte sur ces cordes des accords venus d’ailleurs, un mélange de bossa, de flamenco, d’une rapidité inouïe, faisant monter la pression dans une salle qui l’acclame pour ces prouesses. Des montées d’adrénaline mises en musique sur sa guitare qu’il tape avec une précision métronomique.
Applaudir un artiste pour ces exploits comporte néanmoins certain dangers, c’est justement de ne le reléguer qu’à cette forme de virtuosité. Le public paraissait guetter ces performances comme si elles étaient trop attendues, cantonnant presque les quelques ballades et autres titres plus classiques à un stade mineur et effacé.
Il en faut peu pour commencer à faire naître une amertume, celle de n’avoir pas perçu une réelle fusion dans cette mosaïque des genres.
On pense effectivement à Stevie Wonder, à George Benson, à Gilberto Gil, à José Feliciano, à Jon Lucien, mais voila, on n’y pense trop.
Mais que l’on se rassure, le public l’aura acclamé lui, et mon impression restera visiblement aussi personnelle que minoritaire… Pour preuve ce rappel qui a bien secoué la salle, et qui ramènera sur scène le guitariste manifestement ému par la ferveur du public.
Nous sortons au grand air, retrouvant la douce chaleur de ce printemps que l’on a patiemment attendu et qui donne des envies de poursuivre nos impressions dans un bar de la Bastille.
Mon ami pense comme moi : la prochaine fois, nous prendrons le métro pour mieux profiter de la première partie…
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LIENS
www.raulmidon.com
www.myspace.com/raulmidon
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Raul Midon en concert >>> voir les dates
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