http://flickr.com/photos/brucecmoore/144238964/
C'est toujours plaisir d'assister à un concert au New Morning, du reste, je n'ai pas le souvenir d'avoir été une seule fois déçu.
L'affiche de ce soir ne faillira pas à la légende et c'est en masse que le public s'est déplacé ; plus une place de libre depuis déjà quelques jours, et je n'ai pas aperçu quelconque vendeur à la sauvette se profiler...
Public étonnement jeune, signe que la dame parvient à se faire aimer de générations en générations, que son style paraît intemporel, et qu'elle bénéficie encore de toute son aura...
Après quelques trépignations du public, le groupe arrive sur scène pour entamer un instrumental : je crois avoir reconnu un titre des Crusaders, ou qui lui ressemble étrangement.
Le ton est donné, ils joueront définitivement soul, et sauront vraisemblablement donner toute les couleurs qui faudra pour accompagner les titres que je compte bien entendre !
Marlena entre dans un ensemble deux pièces d'une brillance très sobre, s'approche du micro et déclare : " I want you to know one thing : I didn't came here for the money !" Voila, c'est dit, le show sera un cran au dessus de mes espérances.
La maturité est palpable, une connivence instinctive avec son public digne des grandes dames qui nous restent aujourd'hui.
"Loving you was like a party", déjà, en intro ? Non, mais elle joue pour moi ! C’est à peine croyable ! Le Fender est finement joué, le solo au synthé sur l'album est interprété à la guitare par un musicien visiblement chevronné depuis quelques dates, ju-bi-la-toire.
Des titres s'enchainant avec maestria les uns après les autres, avec parfois ces longs monologues qu' elle affectionne particulièrement, allant même jusqu'à oublier que les trois quarts du public n'en comprennent pas un mot...
Elle présente ensuite ses musiciens dont son fils si j'ai bien compris qui lui, tient la basse...
Elle a cette phrase : " I don't know how he came, I leave the place, and came back nine month after, then he was there ! Lord, I'm been messin' around, shure I did ". Quel talent, n'hésitant pas à ironiser sur son propre parcours avec une délicieuse nonchalance... Elle a encore les yeux malicieux, pétillants et irrésistibles.
A 67 ans, se permettre de blaguer en live sur son itinéraire que l'on imagine trépidant...
Tout y passera vous dis-je, des ballades jouée magistralement en mid-tempo, vous faisant tourner la tête de gauche à droite en se disant, "mais c'est pas vrai..."
Le répertoire a délibérément évité les titres jazz, pour vraiment laisser la place à ce que nous étions tous venus entendre, je crois..
Puis, un blues, très lancinant, viens changer un peu la face du concert : le titre remporte une adhésion immédiate auprès du public décidément chanceux de ce soir...
Première sortie du groupe, rappelé immédiatement à l'ordre, pour jouer, encore jouer...
Deuxième sortie, deuxième rappel : "California Soul"en pleine face, déclenchant une liesse magnifique...
On lui amène ensuite un somptueux bouquet et elle manque presque de faire couler quelques larmes, vraiment très émue...
Sur le conseil avisé de mon très cher ami Eric, je ne suis délibérément pas allé aussi profondément que je l'aurai souhaité dans ce commentaire, afin d'alléger la peine de ceux qui ont eu la mauvaise idée de ne pas assister à ce concert.
L'affiche de ce soir ne faillira pas à la légende et c'est en masse que le public s'est déplacé ; plus une place de libre depuis déjà quelques jours, et je n'ai pas aperçu quelconque vendeur à la sauvette se profiler...
Public étonnement jeune, signe que la dame parvient à se faire aimer de générations en générations, que son style paraît intemporel, et qu'elle bénéficie encore de toute son aura...
Après quelques trépignations du public, le groupe arrive sur scène pour entamer un instrumental : je crois avoir reconnu un titre des Crusaders, ou qui lui ressemble étrangement.
Le ton est donné, ils joueront définitivement soul, et sauront vraisemblablement donner toute les couleurs qui faudra pour accompagner les titres que je compte bien entendre !
Marlena entre dans un ensemble deux pièces d'une brillance très sobre, s'approche du micro et déclare : " I want you to know one thing : I didn't came here for the money !" Voila, c'est dit, le show sera un cran au dessus de mes espérances.
La maturité est palpable, une connivence instinctive avec son public digne des grandes dames qui nous restent aujourd'hui.
"Loving you was like a party", déjà, en intro ? Non, mais elle joue pour moi ! C’est à peine croyable ! Le Fender est finement joué, le solo au synthé sur l'album est interprété à la guitare par un musicien visiblement chevronné depuis quelques dates, ju-bi-la-toire.
Des titres s'enchainant avec maestria les uns après les autres, avec parfois ces longs monologues qu' elle affectionne particulièrement, allant même jusqu'à oublier que les trois quarts du public n'en comprennent pas un mot...
Elle présente ensuite ses musiciens dont son fils si j'ai bien compris qui lui, tient la basse...
Elle a cette phrase : " I don't know how he came, I leave the place, and came back nine month after, then he was there ! Lord, I'm been messin' around, shure I did ". Quel talent, n'hésitant pas à ironiser sur son propre parcours avec une délicieuse nonchalance... Elle a encore les yeux malicieux, pétillants et irrésistibles.
A 67 ans, se permettre de blaguer en live sur son itinéraire que l'on imagine trépidant...
Tout y passera vous dis-je, des ballades jouée magistralement en mid-tempo, vous faisant tourner la tête de gauche à droite en se disant, "mais c'est pas vrai..."
Le répertoire a délibérément évité les titres jazz, pour vraiment laisser la place à ce que nous étions tous venus entendre, je crois..
Puis, un blues, très lancinant, viens changer un peu la face du concert : le titre remporte une adhésion immédiate auprès du public décidément chanceux de ce soir...
Première sortie du groupe, rappelé immédiatement à l'ordre, pour jouer, encore jouer...
Deuxième sortie, deuxième rappel : "California Soul"en pleine face, déclenchant une liesse magnifique...
On lui amène ensuite un somptueux bouquet et elle manque presque de faire couler quelques larmes, vraiment très émue...
Sur le conseil avisé de mon très cher ami Eric, je ne suis délibérément pas allé aussi profondément que je l'aurai souhaité dans ce commentaire, afin d'alléger la peine de ceux qui ont eu la mauvaise idée de ne pas assister à ce concert.