Memphis, aux racines du Rock et de la Soul - Florent Mazzoleni
Vendu comme ça, on serait plus tenté de se claquemurer chez soit et de laisser hurler sur le perron le pauvre Florent Mazzoleni. Sauf que l’homme qui nous invite est celui qui a osé écrire un livre indispensable sur le Godfather Of Soul James Brown et que le voyage en question se propose d’explorer un des berceaux de la musique Noire Américaine.
Alors on se dit que peut-être pourquoi pas puisque de son artère principale Beale Street aux studios Sun et de Stax à Hi, on y croise tant de génies et de précurseurs musicaux, qu’on se demande parfois « mais qui n’est pas passé par Memphis ? ». BB King, Elvis (dont il ne reste de lui que le grotesque de ses tenues en soie blanche avec mini-capes et bottes dorées…), Johnny Cash, Jerry Lee Lewis, Ike Turner (avant qu’il n’invente le full-contact mixte), Isaac Hayes, Otis Redding (le plus grand chanteur de Soul, faites moi un procès si vous n’êtes pas d’accord !!) Al Green, Willie Mitchell, O.V. Wright, Rufus Thomas, Ann Peebles…les citer tous prendrait trop de place et trop de temps. Tous ces artistes ont donné de la voix dans les studios de Memphis, aux côtés des oubliés qui n’ont été redécouverts que des années après leur mort et dont le parcours a trop souvent suivi le schéma tragiquement classique : naissance dans la dèche la plus totale, carrière musicale avec ascension parfois foudroyante, puis re-dèche. Avec passage par la case toxico bien sur…
Impossible après ça de voir Memphis dans sa grandeur et dans sa décadence, autrement que comme un des centres névralgiques de la musique noire américaine, un haut lieu du Blues et du Rock n’ Roll, la Mecque Universelle de la Soul Music.
Un voyage passionnant dont le virtuel vous évitera un sourire gêné face à des autochtones vantant les mérites du lynchage et le bon vieux temps des champs de coton.
Alors on se dit que peut-être pourquoi pas puisque de son artère principale Beale Street aux studios Sun et de Stax à Hi, on y croise tant de génies et de précurseurs musicaux, qu’on se demande parfois « mais qui n’est pas passé par Memphis ? ». BB King, Elvis (dont il ne reste de lui que le grotesque de ses tenues en soie blanche avec mini-capes et bottes dorées…), Johnny Cash, Jerry Lee Lewis, Ike Turner (avant qu’il n’invente le full-contact mixte), Isaac Hayes, Otis Redding (le plus grand chanteur de Soul, faites moi un procès si vous n’êtes pas d’accord !!) Al Green, Willie Mitchell, O.V. Wright, Rufus Thomas, Ann Peebles…les citer tous prendrait trop de place et trop de temps. Tous ces artistes ont donné de la voix dans les studios de Memphis, aux côtés des oubliés qui n’ont été redécouverts que des années après leur mort et dont le parcours a trop souvent suivi le schéma tragiquement classique : naissance dans la dèche la plus totale, carrière musicale avec ascension parfois foudroyante, puis re-dèche. Avec passage par la case toxico bien sur…
Impossible après ça de voir Memphis dans sa grandeur et dans sa décadence, autrement que comme un des centres névralgiques de la musique noire américaine, un haut lieu du Blues et du Rock n’ Roll, la Mecque Universelle de la Soul Music.
Un voyage passionnant dont le virtuel vous évitera un sourire gêné face à des autochtones vantant les mérites du lynchage et le bon vieux temps des champs de coton.
