J’ai eu envie de réécouter « Off The Wall » mais après quelques minutes de recherche dans ma discothèque j’ai du me rendre à l’évidence : je ne possède pas cet album… Pourtant je connais toutes les chansons, j’ai vu les clips, j’ai dansé et chanté sur ces morceaux. Mais je n’ai pas pensé à l’acheter. Il est dans ma mémoire, je n’en ai pas éprouvé le besoin.
Cela illustre que comme pour beaucoup de gens de ma génération, Michael Jackson fait partie de notre patrimoine. Et au-delà d’être un artiste soul/funk, il reste avant tout une icône populaire.
Sa carrière est derrière lui et ce n’est pas tant l’artiste dont je déplore la disparition car sa musique est elle toujours présente, accessible et reconnue.
Non, ce sont les souvenirs qui ressurgissent à l’écoute de sa musique qui me mettent le vague à l’âme :
Parce que je me suis entraînée à faire le moonwalk devant la glace dans ma chambre (sans succès), que j’ai joué à Moonwalker sur la Sega Megadrive avec mon petit frère, parce qu’on a regardé le clip de Thriller en famille quand il est passé à la télé (en exclusivité qu’il était annoncé, on n’allait pas raté ça ! Sur la une ? Qui présentait ? Drucker ?) et qu’on en a surement discuté à la recré le lendemain, parce que mon petit cousin de 8 ans était fan et qu’il l’imitait (avec démonstration aux mariages et communions), parce que j’ai rêvé de voir les pavés s’illuminer à chacun de mes pas comme dans Billie Jean, parce que j’ai bien rigolé sur le clip « I’m Fat » parodiant Bad, parce qu’il y quelques années une vidéo de Thriller avec des legos tournait sur le web, parce que j’ai usé mes semelles sur « Don’t Stop Til You Get Enough », parce qu’en passant un soir au dessus du cimetière de Montmartre j’ai eu envie de chanter « It’s close to midnight…. » …
Je suis triste car c’est un peu une partie de mon enfance qui part avec lui…
Cela illustre que comme pour beaucoup de gens de ma génération, Michael Jackson fait partie de notre patrimoine. Et au-delà d’être un artiste soul/funk, il reste avant tout une icône populaire.
Sa carrière est derrière lui et ce n’est pas tant l’artiste dont je déplore la disparition car sa musique est elle toujours présente, accessible et reconnue.
Non, ce sont les souvenirs qui ressurgissent à l’écoute de sa musique qui me mettent le vague à l’âme :
Parce que je me suis entraînée à faire le moonwalk devant la glace dans ma chambre (sans succès), que j’ai joué à Moonwalker sur la Sega Megadrive avec mon petit frère, parce qu’on a regardé le clip de Thriller en famille quand il est passé à la télé (en exclusivité qu’il était annoncé, on n’allait pas raté ça ! Sur la une ? Qui présentait ? Drucker ?) et qu’on en a surement discuté à la recré le lendemain, parce que mon petit cousin de 8 ans était fan et qu’il l’imitait (avec démonstration aux mariages et communions), parce que j’ai rêvé de voir les pavés s’illuminer à chacun de mes pas comme dans Billie Jean, parce que j’ai bien rigolé sur le clip « I’m Fat » parodiant Bad, parce qu’il y quelques années une vidéo de Thriller avec des legos tournait sur le web, parce que j’ai usé mes semelles sur « Don’t Stop Til You Get Enough », parce qu’en passant un soir au dessus du cimetière de Montmartre j’ai eu envie de chanter « It’s close to midnight…. » …
Je suis triste car c’est un peu une partie de mon enfance qui part avec lui…