So soul !
Lorsque vous lirez ces lignes, le film « Motown, la véritable histoire » ne sera plus à l’affiche pour cause du trop petit nombre de copies disponibles. L’histoire semble donc s’acharner sur ceux qui sont les grands oubliés de l’histoire du label « Motown », et plus généralement de l’histoire de la musique pop américaine des années 60. Avec en toile de fond la ville de Detroit, son industrie automobile, ses quartiers et ses bouges, ce film retrace la genèse du son de la nouvelle Amérique. Car, tel était le but de Berry Gordy lorsqu’il créa en 1958 le label Motown (contraction de Motor et Town) et recruta les meilleurs musiciens du canton comme principaux artisans d’un son nouveau qui allait révolutionner la pop. Aujourd’hui tout le monde connaît ou a entendu les standards de Marvin Gaye , Smokey Robinson, les Supremes ou les Temptations , mais peu savent citer les musiciens qui œuvraient dans l’ombre des vedettes du label. C’est de ce constat que part l’œuvre cinématographique de Paul Justman , à la croisée du documentaire, de la captation de concert et de la fiction - hommage, consacrée à ceux qui choisirent de se nommer les Funk Brothers. Bien plus qu’une leçon de musique, « Motown, la véritable histoire » est une ode, parfois grave, souvent jubilatoire, à cette musique soul, mais surtout à ce qui en a été le véritable carburant : l’amitié et le respect entre les musiciens. Il en va ainsi des anecdotes de tournées, des inventions et trouvailles musicales (la ligne de basse de « My girl »…), des ruses des musiciens pour pouvoir continuer de jouer ensemble dans les bars de la ville afin d’éviter les contrôles des directeurs du label ou encore la solidarité entre tous un soir d’émeute dans Detroit.
Et c’est cette fraternité qui transparaît des extraits d’un récent concert des Funk Brothers qui parsème le film, où, en lieu et place des stars du label Motown, apparaissent des interprètes de l’actuelle génération soucieux de préserver cet esprit, dont Ben Harper, Chaka Khan ou Meshel N’Degeocello . Et puis, il y a la fin comptée de cette extraordinaire aventure lorsque les musiciens débarquent un matin au studio et trouvent comme simple et unique explication : « Pas de session d’enregistrement aujourd’hui ». L’écurie Motown avait en fait plié bagage pour s’installer à Los Angeles. Quelques années plus tard, au milieu des années 90, James Jamerson , bassiste historique du label, n’aura d’autre choix que de payer sa place pour assister à la soirée – anniversaire de Motown. Deux ans après, il disparaissait.
A l’heure de la starisation à outrance, et du formatage industriel de la musique, on ne saurait que trop vous conseiller de voir ce film, ne serait – ce parce qu’il s’adresse à tous ceux qui
recherchent un petit supplément d’âme dans une société où seule compte la rentabilité
immédiate. Définitivement soul !
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Et c’est cette fraternité qui transparaît des extraits d’un récent concert des Funk Brothers qui parsème le film, où, en lieu et place des stars du label Motown, apparaissent des interprètes de l’actuelle génération soucieux de préserver cet esprit, dont Ben Harper, Chaka Khan ou Meshel N’Degeocello . Et puis, il y a la fin comptée de cette extraordinaire aventure lorsque les musiciens débarquent un matin au studio et trouvent comme simple et unique explication : « Pas de session d’enregistrement aujourd’hui ». L’écurie Motown avait en fait plié bagage pour s’installer à Los Angeles. Quelques années plus tard, au milieu des années 90, James Jamerson , bassiste historique du label, n’aura d’autre choix que de payer sa place pour assister à la soirée – anniversaire de Motown. Deux ans après, il disparaissait.
A l’heure de la starisation à outrance, et du formatage industriel de la musique, on ne saurait que trop vous conseiller de voir ce film, ne serait – ce parce qu’il s’adresse à tous ceux qui
recherchent un petit supplément d’âme dans une société où seule compte la rentabilité
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La BO du Film
La B.O comprend tous les titres que l'on voit joué live pendant le film, des reprises des standards Motown par Chaka Khan, Ben Harper ou encore Me'Shell, aini que 3 titres instrumentaux jamais sortis.
A partir de la BO du film, le label Motown a imaginé un double CD qui offre 15 hits supplémentaires en version instrumentales totalement inédits et 4 reprises bonus :
“Boom Boom” JOHN LEE HOOKER
“Higher and Higher” (Your Love Keeps Lifting Me) JACKIE WILSON
“Scorpio” DENNIS COFFEY&THE DETROIT GUITAR BAND
“You’re My Everything” THE TEMPTATIONS& JAMES JAMERSON
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A partir de la BO du film, le label Motown a imaginé un double CD qui offre 15 hits supplémentaires en version instrumentales totalement inédits et 4 reprises bonus :
“Boom Boom” JOHN LEE HOOKER
“Higher and Higher” (Your Love Keeps Lifting Me) JACKIE WILSON
“Scorpio” DENNIS COFFEY&THE DETROIT GUITAR BAND
“You’re My Everything” THE TEMPTATIONS& JAMES JAMERSON
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