Problème : James est plus qu’au creux de la vague. Le Disco n’est pas son affaire et ceux qui le tiennent vivent très bien sans lui. Pas grave le plan est d’une simplicité enfantine : reprendre à son compte un business prospère et lucratif qu’il ne dirige pas mais qu’il va transcender tant et si bien que personne n’osera la ramener et que mêmes les plus fervents partisans de cette musique se prosterneront à ses pieds et se soumettront à son talent décidemment trop immense pour eux. Il est le Godfather oui ou non ?
Pour y parvenir James a enregistré sa vision de cette musique qui, selon lui, lui devrait tout mais sur laquelle il avait cependant déjà déversé quelques hectolitres de fiel. Avec Original Disco Man dans la ceinture, le Minister n’a plus qu’à débarquer dans le tripot et à descendre un par un ces joueurs de poker miteux qui ne l’auront même pas vu venir. Presque trop facile…
Mais le plan ne se déroule pas comme prévu…
Plus craint par grand monde, le Soul Brother n’impressionne guère et on le voit de loin dans son costume blanc immaculé qui le rend aussi discret qu’un Dragon du Klan dans un congrès des Black Panthers. Et qu’au lieu de défoncer les portes et d’arriver dans le hangar au frein à main prenant tout le monde de court au moment du ramassage du tapis, il arrive sur un solex roulant sur la réserve et jette sur la table son Funk maquillé comme une voiture volée. Ses arrangements honteux et son ralliement au commercial boule à facettes font ricaner une assistance qui ne prendra même pas la peine de sortir les calibres. « Tiens Brown, prend ce biffeton et fous moi le camp avant qu’on change d’avis… ».
S’agissait-il d’une entreprise de rénovation ou de démolition ? James Brown a-t-il tenté de faire évoluer sa musique ou bien l’a-t-il corrompu ? Seul un aveuglement dû à un trop grand respect pour cette Légende peut faire opter pour le choix numéro un.
Maudit disco qui ravagea tout sur son passage et qui d’un coup renvoya les figures de proue du Funk incorruptible au rang de vieilleries tout juste bonnes à orner une poutre de cheminée…
Dans ses mémoires de repenti le Godfather concèdera qu’il s’agissait là de son pire album et avec une gagneuse si peu aguichante sur le trottoir, James connu la faim et le froid pendant quelques albums encore. « Eh l’album disco, t’as ramené combien aujourd’hui ?...52 dollars ??!!! Mais quel est le salaud qui t’as filé 2 dollars ???... TOUS ???!!! »
Faute avouée…
Pour y parvenir James a enregistré sa vision de cette musique qui, selon lui, lui devrait tout mais sur laquelle il avait cependant déjà déversé quelques hectolitres de fiel. Avec Original Disco Man dans la ceinture, le Minister n’a plus qu’à débarquer dans le tripot et à descendre un par un ces joueurs de poker miteux qui ne l’auront même pas vu venir. Presque trop facile…
Mais le plan ne se déroule pas comme prévu…
Plus craint par grand monde, le Soul Brother n’impressionne guère et on le voit de loin dans son costume blanc immaculé qui le rend aussi discret qu’un Dragon du Klan dans un congrès des Black Panthers. Et qu’au lieu de défoncer les portes et d’arriver dans le hangar au frein à main prenant tout le monde de court au moment du ramassage du tapis, il arrive sur un solex roulant sur la réserve et jette sur la table son Funk maquillé comme une voiture volée. Ses arrangements honteux et son ralliement au commercial boule à facettes font ricaner une assistance qui ne prendra même pas la peine de sortir les calibres. « Tiens Brown, prend ce biffeton et fous moi le camp avant qu’on change d’avis… ».
S’agissait-il d’une entreprise de rénovation ou de démolition ? James Brown a-t-il tenté de faire évoluer sa musique ou bien l’a-t-il corrompu ? Seul un aveuglement dû à un trop grand respect pour cette Légende peut faire opter pour le choix numéro un.
Maudit disco qui ravagea tout sur son passage et qui d’un coup renvoya les figures de proue du Funk incorruptible au rang de vieilleries tout juste bonnes à orner une poutre de cheminée…
Dans ses mémoires de repenti le Godfather concèdera qu’il s’agissait là de son pire album et avec une gagneuse si peu aguichante sur le trottoir, James connu la faim et le froid pendant quelques albums encore. « Eh l’album disco, t’as ramené combien aujourd’hui ?...52 dollars ??!!! Mais quel est le salaud qui t’as filé 2 dollars ???... TOUS ???!!! »
Faute avouée…
LIENS
Site Officiel de James Brown
Funky Stuff Super site avec forum consacré à l'univers JB
Wikipedia
Maceo Parker
Fred Wesley
Martha High
Marva Whitney
Pee Wee Ellis
Clyde Stubberfield & Jabo Starks
DOSSIER JAMES BROWN
Voir notre dossier JB regroupant toutes les chroniques, articles, news, interviews sur ce thème : James, Pee Wee, Maceo, Lyn Collins, Marva Witney...
IT'S A JAMES BROWN THANG
Voir notre dossier consacré au personnage James Brown, ses tiffs, son bagouts, ses fringues cliquez ici
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