Osaka Monaurail a entendu le funk par la voix la plus pure qui soit, celle de son Créateur Tout-Puissant, Sa Magnificence James Brown. Jamais remis de ce choc, classement sapé comme les Jb’s en leur temps, le Monaurail joue un funk calqué sur celui du Godfather, celui qui grosso-modo va de Cold Sweat à The Payback (l’Age d’Or, on ne le répètera jamais assez). J’en entends d’ici pousser des « encore » associés à un soupir, les mêmes qui parleront d’un manque d’originalité. Argument en partie recevable mais ce funk à la James Brown, qui honore l’original plus qu’il ne lui fait honte, est sacrément bien troussé et confectionné comme il est dit au 5ème Commandement des Saintes Ecritures de Sex Machine : « De tout arrangement mélodique ta musique tu dépouilleras, sur le principe rythmique chaque instrument fonctionnera. Autour du sacro-saint « ONE » ton œuvre tu bâtiras ».
J’en entends d’autres parler du chant et avancer que pour rivaliser avec le Soul Brother, pour s’aventurer sur ses terres, il faut en avoir dans les poumons. Etre capable d’en envoyer comme 10 et d’en garder encore sous le pied. Ceux là prêchent un convaincu tant il est vrai que le mimétisme trouve ses limites quand vient l’épreuve du chant. Mais la vraie vedette n’est pas le chanteur mais le backing-band, celui qui accompagne Marva Whitney sur l’album du retour I Am What I Am, celui qui comme les Dap-Kings, Sugarman 3, et tant d’autres à travers le monde fait revivre le funk roots sans aucune prétention de le révolutionner mais avec une évidente maitrise et un profond amour du genre.
Osaka Monaurail est surtout la énième preuve supplémentaire que James Brown aura été le séisme le plus violent essuyé par l’humanité. Parti de Géorgie dans les années 60, ses répliques se sont fait sentir dans le monde entier et le japon en fait encore les frais.
Très conseillé.
J’en entends d’autres parler du chant et avancer que pour rivaliser avec le Soul Brother, pour s’aventurer sur ses terres, il faut en avoir dans les poumons. Etre capable d’en envoyer comme 10 et d’en garder encore sous le pied. Ceux là prêchent un convaincu tant il est vrai que le mimétisme trouve ses limites quand vient l’épreuve du chant. Mais la vraie vedette n’est pas le chanteur mais le backing-band, celui qui accompagne Marva Whitney sur l’album du retour I Am What I Am, celui qui comme les Dap-Kings, Sugarman 3, et tant d’autres à travers le monde fait revivre le funk roots sans aucune prétention de le révolutionner mais avec une évidente maitrise et un profond amour du genre.
Osaka Monaurail est surtout la énième preuve supplémentaire que James Brown aura été le séisme le plus violent essuyé par l’humanité. Parti de Géorgie dans les années 60, ses répliques se sont fait sentir dans le monde entier et le japon en fait encore les frais.
Très conseillé.
LIENS
www.osakamonaurail.com
www.myspace.com/osakamonaurail
www.timewarpdis.com/catalogue/10006.php
MUSICIENS 2007
Ryo Nakata - Vocaux / Claviers(vocal and keys)
Yamagata Kentaro et Sakakibara Seiji - trompette
Hiraishi Katsutoshi - trombone
Mukai Shimon -sax ténor
Hayami Dan et Ikeda Yuichi - guitares
Nakamura Dai - basse
Okuse Kensuke - batterie
AGENDA
Osaka Monaurail en concert >>> voir les dates+ Monaurail
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MUSICIENS 2007
Ryo Nakata - Vocaux / Claviers(vocal and keys)
Yamagata Kentaro et Sakakibara Seiji - trompette
Hiraishi Katsutoshi - trombone
Mukai Shimon -sax ténor
Hayami Dan et Ikeda Yuichi - guitares
Nakamura Dai - basse
Okuse Kensuke - batterie
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