Up For The Down Stroke n’était donc pas un feu de paille sans suite : Parliament semble donc réactivé pour de bon mais reste, pour le moment, en rodage. La machine à groover Clinton / Worrell / Bootsy ne fonctionne pas encore à plein régime mais commence à prendre dangereusement ses marques en composant la moitié des titres de l’album. A commencer par Chocolate City, grande inspiration avec saxo aux accents blaxploitation, manifeste d’une Amérique noire et funky où CC, soit Washington la ville américaine avec la plus grande proportion de population Noire, devient la base imprenable de cette sédition bien décidée à conquérir le reste du territoire avec aux postes clés de l’administration rien de moins que James, Mohamed Ali, Richard Pryor, Aretha Franklin et Stevie . i[« We didn’t get our forty acres and a mule, but we did ] i get you CC !” (les 40 acres et la mule étant les promesses faites aux esclaves affranchis. Promesse qui a bien sur été respectée à la lettre…Et c’est aussi le nom de la boite de prod’ de Spike Lee, pour les mêmes raisons ironiques…Et je m’arrête là).
Le reste oscille entre tradition vocale chère à Clinton ( I Misjuged You ), funk cuivré et bonnes prod bien funky du style Ride On (on retrouve ce titre sur le live des Brides Of Dr Funkenstein ) ou If It Don’t Fit (Don’t Force It) titre sautillant et dansant mais malheureusement trop court à mon goût ! (la réédition de cet album comporte une version alternative tout aussi réjouissante). Et puis un passage beaucoup moins funky mais néanmoins pépite de l’album : Let Me Be , titre où les 2 grands artisans de Funkadelic que sont Eddie Hazel et Bernie Worrell se retrouvent dans l’intimité et où le premier laisse sa guitare furieuse pour venir hanter de sa voix (et quelle voix !) les claviers du second…Et puisque l’on parle de voix, que dire du dernier morceau, Big Footin’ qui laisse entrevoir la voix de Glen Goins ? Et bien que c’est le dernier morceau de l’album mais que c’est une parfaite mise en bouche pour ce qui va suivre…
Tout ça est un peu décousu mais, bien qu’inférieur à son prédécesseur, tient plus que la route et avance tranquillement. Rien de bien transcendant donc sinon d’honnêtes titres de funk dont nombre de groupes se seraient assurément contentés…
Le reste oscille entre tradition vocale chère à Clinton ( I Misjuged You ), funk cuivré et bonnes prod bien funky du style Ride On (on retrouve ce titre sur le live des Brides Of Dr Funkenstein ) ou If It Don’t Fit (Don’t Force It) titre sautillant et dansant mais malheureusement trop court à mon goût ! (la réédition de cet album comporte une version alternative tout aussi réjouissante). Et puis un passage beaucoup moins funky mais néanmoins pépite de l’album : Let Me Be , titre où les 2 grands artisans de Funkadelic que sont Eddie Hazel et Bernie Worrell se retrouvent dans l’intimité et où le premier laisse sa guitare furieuse pour venir hanter de sa voix (et quelle voix !) les claviers du second…Et puisque l’on parle de voix, que dire du dernier morceau, Big Footin’ qui laisse entrevoir la voix de Glen Goins ? Et bien que c’est le dernier morceau de l’album mais que c’est une parfaite mise en bouche pour ce qui va suivre…
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