A côté de ça, le crack ressemble à un panaché avec trop de limonade. Seuls 2 albums de préchauffage sous la bannière Parliament auront été nécessaires pour balancer cette bombe, Everest des productions estampillées P. Samplée dans tous les sens par nombre de rappers, cette pièce, plus de 30 ans après sa sortie, n’a pas pris une ride. Indémodable, idéal pour plonger tout entier dans le P.Funk en faisant abstraction des tâtonnements qui ont précédé : aucun titre moyen dans cet album-concept où tout est parfait à tel point que même les blancs entre les morceaux sont au top dans ce qui ressemble à un best of tellement chaque titre est devenu un classique. Si l’album n’est pas forcément connu du grand public dans sa forme originelle - hormis peut-être Give Up The Funk LE titre connu de Parliament qui fait pourtant limite pâlichon tant le reste est une déferlante groovissime - ses sonorités par le biais du sampling sont passées dans des millions d’oreilles.
Mothership Connection incarne à lui seul le P. Funk et tout ce que Parliament représente : les costumes à faire passer Raël pour un gars normal, la soucoupe volante, les délires spacio-cosmico-dingos de Clinton , le son énorme, l’esprit dance-floor, les cymbales brillantes, les basses caoutchouteuses, les claviers intergalactiques de Worrell ... Tout ça renforcé par une sections de cuivres flamboyante de folie emmenée par Fred Wesley et Maceo Parker (Deux débutants dont personne ne connaissait l’existence jusqu’à cet album, la rumeur voudrait qu’ils aient gravé quelques titres ça et là avec un soit disant Godfather Of Soul… Si quelqu’un en sait plus, qu’il me contacte en privé). En résumé, un équipage de rêve à faire pâlir celui de La Croisière S’amuse qui tourne à bloc sur des productions en majorité concoctées par le redoutable duo Clinton / Bootsy mêlant, brassant et fusionnant funk, Soul, Gospel, Jazz et tout une nuée de délires et de trouvailles… (Seul le rock n’est pas invité, on n’est pas sur un album de Funkadelic bon sang ) et surtout, surtout, des parties vocales illuminées par un Glen Goins ici multirécidiviste. Surpuissant sur Handcuff en trio avec Clinton et Fuzzy Haskins , exceptionnel sur Unfunky UFO et son solide riff de guitare, ses interprétations / invocations live de Mothership Connection (Swing Down Sweet Chariot) l’ont depuis couronné official preacher du P. en plus d’avoir été sacré par moi-même plus grand chanteur de tous les temps (quelle connerie la mort).
Rien que du très bon, du massif, de l’impérial donc dans ce disque (court) aux seulement 7 titres et pour lequel l’analogie avec Standing On The Verge est beaucoup trop flagrante pour la passer sous silence (Un vieux pari me rend plus riche d’un euro chaque fois que j’arrive à replacer cet album. Très facile à faire quand on parle de funk, un peu moins quand on évoque les circuits financiers occultes de l’argent sale des mafias de l’Est…Mais j’y travaille…). Mothership Connection est à Parliament ce que Standing On The Verge est à Funkadelic : la merveille absolue, un des joyaux de la couronne P. Funk, le disque de référence sans lequel Dr Dré serait sûrement encore en train de trafiquer de la came à Compton. Celui que l’on rangera sur la même étagère que The Payback , Street Songs , Superfly , Standing On The Verge (et hop ! un euro…) Songs In The Key Of Life, What’s Going On, There’s A Riot Goin’ On … Enfin, tu m’as compris…
Beaucoup plus qu’une simple balise dans l’histoire d’une musique qui en compte déjà quelques unes de très haut niveau, Clinton érige ici un monolithe digne de celui de 2001 l’Odyssée de l’espace, un totem mystique devant lequel foules d’adeptes se prosternent.
Sur ce coup, le vaisseau mère décollera si haut qu’il emmènera Clinton et son équipage dans les hautes sphères du funk, et même encore plus loin (je pense qu’il ne devait pas y avoir que leur funk qui était « uncut »…), laissant tous les concurrents à des années-lumières. L’Invincible Armada P. fera comme James Brown en son temps : c’est nous qui définissons les règles, les autres suivent. S’ils peuvent…
Pour écouter et acheter ce disque via notre programme partenaire
Mothership Connection incarne à lui seul le P. Funk et tout ce que Parliament représente : les costumes à faire passer Raël pour un gars normal, la soucoupe volante, les délires spacio-cosmico-dingos de Clinton , le son énorme, l’esprit dance-floor, les cymbales brillantes, les basses caoutchouteuses, les claviers intergalactiques de Worrell ... Tout ça renforcé par une sections de cuivres flamboyante de folie emmenée par Fred Wesley et Maceo Parker (Deux débutants dont personne ne connaissait l’existence jusqu’à cet album, la rumeur voudrait qu’ils aient gravé quelques titres ça et là avec un soit disant Godfather Of Soul… Si quelqu’un en sait plus, qu’il me contacte en privé). En résumé, un équipage de rêve à faire pâlir celui de La Croisière S’amuse qui tourne à bloc sur des productions en majorité concoctées par le redoutable duo Clinton / Bootsy mêlant, brassant et fusionnant funk, Soul, Gospel, Jazz et tout une nuée de délires et de trouvailles… (Seul le rock n’est pas invité, on n’est pas sur un album de Funkadelic bon sang ) et surtout, surtout, des parties vocales illuminées par un Glen Goins ici multirécidiviste. Surpuissant sur Handcuff en trio avec Clinton et Fuzzy Haskins , exceptionnel sur Unfunky UFO et son solide riff de guitare, ses interprétations / invocations live de Mothership Connection (Swing Down Sweet Chariot) l’ont depuis couronné official preacher du P. en plus d’avoir été sacré par moi-même plus grand chanteur de tous les temps (quelle connerie la mort).
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