Plunky, cet illustre inconnu
Au départ Plunky rêvait de devenir chimiste. Après des études scientifiques, mêlées à des cours de violon et de clarinette classique, on ne lui propose que des postes dans l'industrie militaire. L'époque ne lui laisse pas d'autres choix : la guerre froide, celles du Viêt-Nam et des droits civiques sont à la une. Ainsi il découvre que l'histoire rattrape même les jeunes noirs de la banlieue de Richmond et il agit en conséquence. Il rejoint les mouvements afro-américains et pacifistes de l'époque. Plunky milite partout. On le croise sur les trottoirs, dans les salles de concert, sur les campus...
Sa culture et son intelligence font merveille. Le F.B.I part à ses trousses. Lui s'en moque. Il trouve même du temps pour souffler dans son saxo, forme des groupes et passe de temps en temps écouter un concert de Coltrane : « C'était une époque très créative. Les musiciens jouaient avec une intensité incroyable. Il fallait entendre au-delà des notes leur investissement spirituel et leur conscience politique. Certaines choses pouvaient sembler étranges sur le plan esthétique, mais elles avaient beaucoup de sens pour un jeune homme comme moi".
Il enregistre avec sa formation Oneness Of Juju des albums qui rassemblent la soul, le jazz, le rythm'n blues et la musique africaine. Son ouverture déroute autant qu'elle enchante. Kool and the Gang, les Ohio players, E.W.F le citent comme une influence pour toute la scène funk.
Dans les années 80, Plunky multiplie les voyages en Afrique (Ghana, Nigéria), ainsi qu'à Cuba et au Brésil. Il veut connaître son histoire et ses conséquences: "J'ai confronté ma vision idéalisée de l'Afrique, à la réalité, bien plus rude. Ce fut une source d'inspiration très profonde.". Son activité ne se résume pas à jouer sa musique. Dorénavant il la produit : "j'ai fondé le label N.A.M.E. (pour New African Musical Enterprises), j’ai monté une organisation qui aide les musiciens, qui gère une galerie d'art. Pour moi, il n'y a pas de contradiction entre ces disciplines.". Un mec à part. A découvrir d'urgence.
Sa culture et son intelligence font merveille. Le F.B.I part à ses trousses. Lui s'en moque. Il trouve même du temps pour souffler dans son saxo, forme des groupes et passe de temps en temps écouter un concert de Coltrane : « C'était une époque très créative. Les musiciens jouaient avec une intensité incroyable. Il fallait entendre au-delà des notes leur investissement spirituel et leur conscience politique. Certaines choses pouvaient sembler étranges sur le plan esthétique, mais elles avaient beaucoup de sens pour un jeune homme comme moi".
Il enregistre avec sa formation Oneness Of Juju des albums qui rassemblent la soul, le jazz, le rythm'n blues et la musique africaine. Son ouverture déroute autant qu'elle enchante. Kool and the Gang, les Ohio players, E.W.F le citent comme une influence pour toute la scène funk.
Dans les années 80, Plunky multiplie les voyages en Afrique (Ghana, Nigéria), ainsi qu'à Cuba et au Brésil. Il veut connaître son histoire et ses conséquences: "J'ai confronté ma vision idéalisée de l'Afrique, à la réalité, bien plus rude. Ce fut une source d'inspiration très profonde.". Son activité ne se résume pas à jouer sa musique. Dorénavant il la produit : "j'ai fondé le label N.A.M.E. (pour New African Musical Enterprises), j’ai monté une organisation qui aide les musiciens, qui gère une galerie d'art. Pour moi, il n'y a pas de contradiction entre ces disciplines.". Un mec à part. A découvrir d'urgence.
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www.myspace.com/boosterized
www.underdogrecords.fr
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Booster en concert >>> voir les dates
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