L'heure c'est l'heure !
Chacun semblait s'y être préparé, « Il viendra à 22 h et pas avant ! »
N'empêche que ça fait plus d'une heure de queue (sous une petite pluie fine, et SANS parapluie) plus deux heures à tenter ensuite de rester debout sans trop en souffrir. Je tente un sitting par deux fois, mais comment rester impassiblement assis lorsque le dj passe « Packet Man » de Digital Underground, « Play That Funky Music » de Wild Cherry, « Get Involved » de James & Bobby et autres « Fantasy » d'Eart,Wind & Fire ?
On a même eu droit à la version live de « Dévotion » de la bande à Maurice White !
J'arrête là, car on risquerait de croire que j'ai préféré la première partie.
La musique s'interrompt pour qu'un type prenne la parole en nous demandant de bien vouloir nous soumettre aux exigences de la star : pas de photos, pas de tabac ! Toute personne qui ne se plierait pas à cette condition sera immédiatement conduite à la sortie.
Remarquez que personnellement, moi, je n'y vois aucun inconvénient, je peux même rajouter que je trouve assez exaspérant de voir tous ces portables brandis lors des derniers concerts que j'ai vu.
J'ai cette impression que chacun voudrait conserver un « réel " souvenir alors qu'il suffit de laisser la musique vous envahir pour qu'elle s'imprime définitivement, elle ... et ne risque ainsi en aucun cas d'être « formatée"... Enfin...
Je ne suis pas venu ici en grand « fan" de prince, je comprends aisément par contre qu'il ait de très nombreux aficionados depuis ses premiers albums, ceux là lui vouent un amour sans bornes, sont aussi parfois très exigeants, sont prêts à lui tailler un costard également s'il ne s'avérait pas être à la hauteur du mythe qu'il représente à leurs yeux.
On reconnait bien là dans les divers commentaires celles et ceux qui ne se sont pas déplacés là par hasard, et qui adulent véritablement l'artiste.
Des signes aussi évidents d'intransigeance ne pouvaient me laisser indifférents bien longtemps, et l'opportunité de le découvrir en chair et en os était trop tentante.
Aux premières mesures de « 1999 », le tour était joué, ca y est, je comprends enfin !!
Trois choristes aux formes généreuses, tambourins à la main, deux claviers de chaque cotés de la scène, l’un tenu par un homme, et l’autre par une femme. La parité est visible dans son groupe jusqu’à convoquer cette très jolie femme derrière les fûts, un bassiste impassiblement souriant, et un harmoniciste qui viendra distiller son talent par quelques incursions lors du show…
On comprendra assez vite ensuite ce pour quoi il est venu, il ne s’agissait pas selon moi d’un concert « conventionnel », mais plutôt d’un after-show, avec de jolies cerises inattendues.
Pour une première fois, je ne peux que constater ma chance, revisiter «Parade » avec « Mountains » , « Kiss », « Sometimes It Snows In April» et « You Need Another Lover », là, il a su que je venais ma parole ! Je regrette très timidement qu’il n’en n’ai pas fait de même avec « Around the world » dont il n’a extrait que le « Rasberry Beret » qui ne peut pas rivaliser selon moi avec le moindre « Pop Life », ou autre « America ». Il saura cependant se montrer étonnant en jouant «Long Train Running» des Doobies Brothers, «Shake Your Body Down to The Ground» des Jacksons (On m’a tout de même fait remarqué que ça n’est pas lui qui la chantait, mais sa choriste…), le bonheur avec « Everyday people » de Sly, chanté avec une vingtaines de jeunes garçons et fille venus le rejoindre sur scène, et ravis de danser autour de lui, n’en croyant par leurs yeux !
Deux heures durant lesquelles j’ai pu effectivement découvrir sa générosité, l’enthousiasme de son jeu, sa virtuosité, son charisme, son professionnalisme.
Je me rends seulement compte en fait, bizarrement, que j’ai véritablement vu une légende et c’est le propre des grands, je crois, de pouvoir comme ça, émettre deux parfums, dont le second donne tout son éclat le lendemain…
Chacun semblait s'y être préparé, « Il viendra à 22 h et pas avant ! »
N'empêche que ça fait plus d'une heure de queue (sous une petite pluie fine, et SANS parapluie) plus deux heures à tenter ensuite de rester debout sans trop en souffrir. Je tente un sitting par deux fois, mais comment rester impassiblement assis lorsque le dj passe « Packet Man » de Digital Underground, « Play That Funky Music » de Wild Cherry, « Get Involved » de James & Bobby et autres « Fantasy » d'Eart,Wind & Fire ?
On a même eu droit à la version live de « Dévotion » de la bande à Maurice White !
J'arrête là, car on risquerait de croire que j'ai préféré la première partie.
La musique s'interrompt pour qu'un type prenne la parole en nous demandant de bien vouloir nous soumettre aux exigences de la star : pas de photos, pas de tabac ! Toute personne qui ne se plierait pas à cette condition sera immédiatement conduite à la sortie.
Remarquez que personnellement, moi, je n'y vois aucun inconvénient, je peux même rajouter que je trouve assez exaspérant de voir tous ces portables brandis lors des derniers concerts que j'ai vu.
J'ai cette impression que chacun voudrait conserver un « réel " souvenir alors qu'il suffit de laisser la musique vous envahir pour qu'elle s'imprime définitivement, elle ... et ne risque ainsi en aucun cas d'être « formatée"... Enfin...
Je ne suis pas venu ici en grand « fan" de prince, je comprends aisément par contre qu'il ait de très nombreux aficionados depuis ses premiers albums, ceux là lui vouent un amour sans bornes, sont aussi parfois très exigeants, sont prêts à lui tailler un costard également s'il ne s'avérait pas être à la hauteur du mythe qu'il représente à leurs yeux.
On reconnait bien là dans les divers commentaires celles et ceux qui ne se sont pas déplacés là par hasard, et qui adulent véritablement l'artiste.
Des signes aussi évidents d'intransigeance ne pouvaient me laisser indifférents bien longtemps, et l'opportunité de le découvrir en chair et en os était trop tentante.
Aux premières mesures de « 1999 », le tour était joué, ca y est, je comprends enfin !!
Trois choristes aux formes généreuses, tambourins à la main, deux claviers de chaque cotés de la scène, l’un tenu par un homme, et l’autre par une femme. La parité est visible dans son groupe jusqu’à convoquer cette très jolie femme derrière les fûts, un bassiste impassiblement souriant, et un harmoniciste qui viendra distiller son talent par quelques incursions lors du show…
On comprendra assez vite ensuite ce pour quoi il est venu, il ne s’agissait pas selon moi d’un concert « conventionnel », mais plutôt d’un after-show, avec de jolies cerises inattendues.
Pour une première fois, je ne peux que constater ma chance, revisiter «Parade » avec « Mountains » , « Kiss », « Sometimes It Snows In April» et « You Need Another Lover », là, il a su que je venais ma parole ! Je regrette très timidement qu’il n’en n’ai pas fait de même avec « Around the world » dont il n’a extrait que le « Rasberry Beret » qui ne peut pas rivaliser selon moi avec le moindre « Pop Life », ou autre « America ». Il saura cependant se montrer étonnant en jouant «Long Train Running» des Doobies Brothers, «Shake Your Body Down to The Ground» des Jacksons (On m’a tout de même fait remarqué que ça n’est pas lui qui la chantait, mais sa choriste…), le bonheur avec « Everyday people » de Sly, chanté avec une vingtaines de jeunes garçons et fille venus le rejoindre sur scène, et ravis de danser autour de lui, n’en croyant par leurs yeux !
Deux heures durant lesquelles j’ai pu effectivement découvrir sa générosité, l’enthousiasme de son jeu, sa virtuosité, son charisme, son professionnalisme.
Je me rends seulement compte en fait, bizarrement, que j’ai véritablement vu une légende et c’est le propre des grands, je crois, de pouvoir comme ça, émettre deux parfums, dont le second donne tout son éclat le lendemain…