Troisième album de la queen of old school soul made in Georgie, USA, celle qui attendit la bonne cinquantaine pour connaître la renommée, celle qui fut un temps gardienne de prison pour subvenir à ses besoins. On retrouve avec joie l’énergique voix rauque de cette bête de scène pour un album à la hauteur des deux précédents opus.
Si 100 Days 100 Nights ne séduit pas immédiatement, sinon par sa belle pochette rétro, il impressionne lentement et sûrement au gré des écoutes. Le style de Sharon Jones s’affine et lorgne vers une soul funk de très belle facture, soutenu par ses musiciens, les incontournables Dap Kings. Ceux-ci, à la fois précis, puissants, et aériens, offrent un écrin sur mesure à la dame, et s’autorisent des arrangements d’une grande richesse. Les compositions, toutes en tension, génèrent exactement ce qu’on attend du genre soul, à savoir émotion, feeling et authenticité, avec une sonorité très Stax Atlantic : on a l’impression d’entendre parfois Booker T. & The MG’s, plus particulièrement sur des titres comme «Nobody's Baby», très Rufus Thomas, ou encore «Humble Me», qui aurait pu être chanté par Otis Redding. Seule exception de cet album, l’étonnant «Tell Me», composition fortement influencée Motown avec ses chœurs féminins. La lady, coté discours, ne change pas d’optique depuis ses précédents albums et chante l’amour, les hommes et le sexe, trois sujets qui lui fournissent la majeure partie de textes féministes, libres et drôles.
«100 Days 100 Nights» est un excellent album, rustique et soyeux, artisanal et sincère. Il est en cela digne des grandes productions soul et rythm’n’blues des années 60, loin des productions aseptisées. Seule frustration, sa durée, un petit 30 minutes, ce qui, au vu de la qualité de l’ensemble, donne envie d’en écouter plus
Si 100 Days 100 Nights ne séduit pas immédiatement, sinon par sa belle pochette rétro, il impressionne lentement et sûrement au gré des écoutes. Le style de Sharon Jones s’affine et lorgne vers une soul funk de très belle facture, soutenu par ses musiciens, les incontournables Dap Kings. Ceux-ci, à la fois précis, puissants, et aériens, offrent un écrin sur mesure à la dame, et s’autorisent des arrangements d’une grande richesse. Les compositions, toutes en tension, génèrent exactement ce qu’on attend du genre soul, à savoir émotion, feeling et authenticité, avec une sonorité très Stax Atlantic : on a l’impression d’entendre parfois Booker T. & The MG’s, plus particulièrement sur des titres comme «Nobody's Baby», très Rufus Thomas, ou encore «Humble Me», qui aurait pu être chanté par Otis Redding. Seule exception de cet album, l’étonnant «Tell Me», composition fortement influencée Motown avec ses chœurs féminins. La lady, coté discours, ne change pas d’optique depuis ses précédents albums et chante l’amour, les hommes et le sexe, trois sujets qui lui fournissent la majeure partie de textes féministes, libres et drôles.
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