Shawn Lee & Ping Pong Orchestra - World of Funk
L’intarissable compositeur/musicien se nourrit de multiples influences qui se retrouvent tout au long de sa discographie. Avec ses allures de sorcier, il fait fi de toutes conventions et peut transformer des thèmes classiques en moreaux de soul-jazz (Flight Of The Bumblebee).
Avec ce World of Funk, Shawn Lee fait office d’agence de voyage mais pas de celles qui vous refilent un hôtel pourri avec vue sur un barrage en construction. Le voyage, symbolisé par la pochette, nous emmène loin, très loin. Le périple est long avec notamment des escales en Afrique dans le pays de l’éthio-jazz avec Mickael Leonhart (The Dap-Kings et The Avramina 7) et de l’afro beat (Accelerate). Tous les terres de musiques sont passés en revue, l’Inde avec Iceberg, mais aussi le Brésil. Ivre de créativité, Shawn Lee mélange tous les styles sur ce dernier opus et les collaborations notamment de Natacha Atlas ne font que brouiller un peu plus les pistes.
Le fil d’Ariane de ce World of Funk est toujours cette basse groovy, funky, caractéristique de ce son qu’il cultive avec son compère Clutchy Hopkins, également présent sur l’album. Malgré la constellation de styles, l’ensemble est homogène. Le son est à la fois propre et crade, avec parfois des synthés indiens des 80’s (Nanny Jee), mais c’est toujours bien fait. Shawn Lee arrive à faire groover tout ce petit monde ensemble et nous livre une fois de plus un très bon album.
Avec ce World of Funk, Shawn Lee fait office d’agence de voyage mais pas de celles qui vous refilent un hôtel pourri avec vue sur un barrage en construction. Le voyage, symbolisé par la pochette, nous emmène loin, très loin. Le périple est long avec notamment des escales en Afrique dans le pays de l’éthio-jazz avec Mickael Leonhart (The Dap-Kings et The Avramina 7) et de l’afro beat (Accelerate). Tous les terres de musiques sont passés en revue, l’Inde avec Iceberg, mais aussi le Brésil. Ivre de créativité, Shawn Lee mélange tous les styles sur ce dernier opus et les collaborations notamment de Natacha Atlas ne font que brouiller un peu plus les pistes.
Le fil d’Ariane de ce World of Funk est toujours cette basse groovy, funky, caractéristique de ce son qu’il cultive avec son compère Clutchy Hopkins, également présent sur l’album. Malgré la constellation de styles, l’ensemble est homogène. Le son est à la fois propre et crade, avec parfois des synthés indiens des 80’s (Nanny Jee), mais c’est toujours bien fait. Shawn Lee arrive à faire groover tout ce petit monde ensemble et nous livre une fois de plus un très bon album.
Ci dessus un morceau de son avant dernier album.
