Ses débuts
Chris Walter - Photofeatures
Steveland MORRIS n'a que 9 ans quand il fait la connaissance de Berry Gordy, à cette époque il joue déjà de la batterie et bien souvent il vient en jouer chez B.Gordy, dans les studios de la MOTOWN. Il joue de plusieurs instruments mais c'est quand il se met à l'harmonica, que Gordy se dit qu'il a trouvé sa petite merveille et sans plus attendre Little Stevie Wonder enregistre un album instrumental. Un peu plus tard il se met à chanter mais sa voix n'enchante pas Berry Gordy, lors d'un concert, après avoir joué son morceau, il se met à crier "Everybody say yeah ! yeah ! yeah " c'était " Fingertips" qui réussira à se classer dans les charts.
Little Stevie wonder entre vite dans la famille MOTOWN, ses parrains et marraines sont Diana Ross and the supremes , Marvin Gaye , The Temptations , The Commodores mais aussi Smockey Robinson and The Miracles pour qui il compose la musique de " Tears of clown ". C'est à cette époque qu'il commence à se rebeller contre ce surnom de Little Stevie, quelques temps plus tard sa voix mue, la polémique est finie, il devient un nouveau Stevie Wonder qui n'a que dix-sept ans quand il écrit le tube qui ira se classer immédiatement dans les " charts ", " My chérie amour "
Little Stevie wonder entre vite dans la famille MOTOWN, ses parrains et marraines sont Diana Ross and the supremes , Marvin Gaye , The Temptations , The Commodores mais aussi Smockey Robinson and The Miracles pour qui il compose la musique de " Tears of clown ". C'est à cette époque qu'il commence à se rebeller contre ce surnom de Little Stevie, quelques temps plus tard sa voix mue, la polémique est finie, il devient un nouveau Stevie Wonder qui n'a que dix-sept ans quand il écrit le tube qui ira se classer immédiatement dans les " charts ", " My chérie amour "
Son émancipation musicale.
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Quand Stevie wonder atteint ses 21 ans, il peut juridiquement se séparer de son mentor, Berry Gordy qui ne le laisse pas faire ce qu'il VEUT.
Or en 1971 le désir d'expérimentation musicale s'empare de Stevie, il est fasciné déjà par toutes ces machines qui peuvent lui permettre de composer avec un orchestre sans l'orchestre. Seul pour travailler, il se dévoile avec des albums très personnels à la saveur musicale de l'époque mais avec déjà une touche de Saturne, planète des musiciens selon Mike Sembello le guitariste fou co-compositeur de " Saturn " en 1976 dans son album majeur " The Song in the key of life ". Quatre albums s'enchaînent en deux ans laissant le public américain découvrir un nouveau Stevie sans chaînes.
Il est très influencé par Sly and the Family Stone , il propose aussi une voix intime qui rejoint celle de Sly qui était une voix issue de l'intime intimité; C'est à dire couché au LIT, concept d'ailleurs idéalisé plus tard par John Lennon et Yoko Ono dans ce que les époux anglais appelaient le " bed in ".
1972 " The music of my mind " et la même année " Talking book " avec un titre qui a mis le feu sur les pistes de danse " Superstition" qui aussi est aussi une parole forte envers ceux qui laissent diriger leurs vie par les superstitions et qui sont diminués dans leurs visions pour mener le vrai combat c'est à dire le respect des lois américaines pour les noirs aussi.
1973 Il nous livre justement ses " Innervions " ( les visions intérieures ) avec " Living for the city " un son massif et des mots avec une émotion juste qui vous accroche les pieds à une terre qui se dérobe, pour enfoncer les noirs américains dans la misère.
1974 " The fullfullinessfirstfinale " un album qui flirte avec le psychédélique ambiant et les mélodies d'influences brésiliennes dues à une rencontre faite à la même époque avec l'artiste brésilien Djavan .
1975, il était prévu que Stevie sortirait un album mais cela prendra beaucoup plus de temps que prévu, la pression de la Motown sur son artiste ne change rien, l'album sortira quand il sera prêt. Cette fois-ci, Stevie veut prendre en main un projet ambitieux, engageant une réalisation plus longue. Contrairement à ses albums précédents où il avait tout joué, ici il fait appel à un certain nombre de musiciens. Stevie Wonder s'engage dans un album concept influencé par des artistes comme Curtis Mayfield qui l'avaient déjà proposé à l'époque. Conscient du génie de Stevie, Berry Gordy ne veut pas le perdre, il prend donc le risque de débloquer une provision budgétaire de 13 millions de dollars, ce qui représente beaucoup d'argent aujourd'hui, encore plus en 1976.
Or en 1971 le désir d'expérimentation musicale s'empare de Stevie, il est fasciné déjà par toutes ces machines qui peuvent lui permettre de composer avec un orchestre sans l'orchestre. Seul pour travailler, il se dévoile avec des albums très personnels à la saveur musicale de l'époque mais avec déjà une touche de Saturne, planète des musiciens selon Mike Sembello le guitariste fou co-compositeur de " Saturn " en 1976 dans son album majeur " The Song in the key of life ". Quatre albums s'enchaînent en deux ans laissant le public américain découvrir un nouveau Stevie sans chaînes.
Il est très influencé par Sly and the Family Stone , il propose aussi une voix intime qui rejoint celle de Sly qui était une voix issue de l'intime intimité; C'est à dire couché au LIT, concept d'ailleurs idéalisé plus tard par John Lennon et Yoko Ono dans ce que les époux anglais appelaient le " bed in ".
1972 " The music of my mind " et la même année " Talking book " avec un titre qui a mis le feu sur les pistes de danse " Superstition" qui aussi est aussi une parole forte envers ceux qui laissent diriger leurs vie par les superstitions et qui sont diminués dans leurs visions pour mener le vrai combat c'est à dire le respect des lois américaines pour les noirs aussi.
1973 Il nous livre justement ses " Innervions " ( les visions intérieures ) avec " Living for the city " un son massif et des mots avec une émotion juste qui vous accroche les pieds à une terre qui se dérobe, pour enfoncer les noirs américains dans la misère.
1974 " The fullfullinessfirstfinale " un album qui flirte avec le psychédélique ambiant et les mélodies d'influences brésiliennes dues à une rencontre faite à la même époque avec l'artiste brésilien Djavan .
1975, il était prévu que Stevie sortirait un album mais cela prendra beaucoup plus de temps que prévu, la pression de la Motown sur son artiste ne change rien, l'album sortira quand il sera prêt. Cette fois-ci, Stevie veut prendre en main un projet ambitieux, engageant une réalisation plus longue. Contrairement à ses albums précédents où il avait tout joué, ici il fait appel à un certain nombre de musiciens. Stevie Wonder s'engage dans un album concept influencé par des artistes comme Curtis Mayfield qui l'avaient déjà proposé à l'époque. Conscient du génie de Stevie, Berry Gordy ne veut pas le perdre, il prend donc le risque de débloquer une provision budgétaire de 13 millions de dollars, ce qui représente beaucoup d'argent aujourd'hui, encore plus en 1976.
L'aventure de Songs In a key Of Life
Chris Walter - Photofeatures
Stevie voulait faire 21 chansons qui se trouvent à moment clef de la vie : "The song in a key of life". A cette époque, Stevie Wonder est vraiment préoccupé par le fléau de la misère qui s'abat sur les minorités aux Etats-Unis, il garde en mémoire la disparition des "leaders" noirs qui avaient nourri tant d'espoir au sein de la communauté noire et qui en partant laissent les ghettos s'enflammer. "The song in a key of life" commence donc avec "Love's in need of love today" (l'amour a besoin d'amour aujourd'hui), prise de conscience d'un monde qui va de plus en plus mal et qui fait reculer l'ESPOIR. " Village Ghetto Land " écrit par le " lyricist " Byrd, encore un plateau descriptif de la misère ambiante avec une phrase qui a choqué les plus ignorants sur la question, " Families buying dog food now (…)" des familles achète de de la nourriture pour chiens. Le ton est grave dans cette œuvre et pourtant c'est aussi l'album de " Sir Duke " et de " I wish " un hommage au jazz avec "Sir Duke" qui obtiendra un award la même année ; avec une orchestration de cuivres très difficile à réaliser et dont le résultat est un "groove" inimitable. Des souvenirs d'enfance qui rejaillissent du passé pour enivrer les cœurs de joie : " I wish ". Sa ligne de basse a deux basses mêlées qui viennent créer un "groove" qui n'a jamais cesse de faire "groover " toutes les têtes et corps. Aujourd'hui encore avec Will Smith , à qui le maître a dit oui, pour apparition exceptionnelle, à ses côtés dans la vidéo du " Wild Wide West ". Toujours sur le premier volet " Pastime Paradise " qui soulève la vérité de l'instant et regrette un certain comportement passéiste qui fait partir le temps donné de vie, en fumée " They 've been wasting most their days in remenbrance of ignorance oldest praise".
Ce volume se termine avec la fantaisie et le mysticisme de Wonder qui allie ses forces créatrices à celles d'un esprit original considérant humain comme un être spirituel,
" Saturn " hymne à la planète des artistes.
Le deuxième volet commence par " Isn't she lovely " dédié à sa fille il acquiert un magnéto portable et il s'amuse à enregistrer des sons de sa vie quotidienne avec Yolanda sa femme et Aïsha sa fille, pour les offrir au public, dans le DVD consacré à l'œuvre "The songs in a key of life " . Stevie y précise que les cris de vie du bébé ne sont pas ceux d'Aïsha mais d'un autre bébé accouché par un ami médecin du couple.
Suivent les chansons " Blackman " hymne à l'humanité, " Ngiculela " qui est écrit et chanté en trois langues : zulu, espagnol, anglais. " If it's magic " qui a la particularité d'être une chanson d'amour subtile, le mot amour n'y apparaît, Stevie est imprévisible, il veut vraiment que l'on écoute attentivement ce qu'il dit, il fait appel à une harpiste qui n'était pas reconnue malgré sa grande sensibilité, ses notes sont un lit de plumes qui caresse la couleur profondément foncée de la voix de Stevie. D'ailleurs il y a quelque chose d'assez remarquable dans sa voix ; pour cette œuvre, elle prend des couleurs très différentes tout en gardant ce soul extraordinaire qui caractérise la force "wonderienne".
La fin du deuxième volume laisse place à la passion avec " Another star " et ce " lalalalala la lala la… " spontané ; qui paraît si simple que tout le monde à envie de chanter ; l'intention est si personnelle qu'elle laisse les amateurs dans la difficulté. " All day sucker " et l'instrumental "Easy going evenenig", clôturent ce chef d'œuvre de pop musique.Des musiques variées, des poèmes, des paroles engagées. Le tout, au sein d'un seul but nous livrer des " chansons-clefs " que nous continuerons à chanter car elles possèdent cette part de vérité présente en tout être humain. Il savait qu'il allait faire un très bel album. Il ne soupçonnait peut être pas la conséquence de cette œuvre dans l'histoire de la pop music et de la musique noire. De l'Art avec de la " pop music " .
Stevie Wonder a 50 ans "Happy Birthday Stevie " cette année, il est un mythe vivant depuis " The songs in a key of life " car son soul n'a jamais cessé de nous toucher, son pouvoir est immense. Il y a d'autres mythes vivants qui surgissent de cette époque comme le papa du funk James Brown (sujet du mois prochain) qui subliment leur rage, leurs frustrations avec cette énergie extraordinaire qui caractérise les battants. Le combat ne s'arrête jamais. Le funk est toujours en vie et ses disciples les musiciens aussi ; c'est vers eux qu'il faut se tourner et accueillir la bonne parole.
Ce volume se termine avec la fantaisie et le mysticisme de Wonder qui allie ses forces créatrices à celles d'un esprit original considérant humain comme un être spirituel,
" Saturn " hymne à la planète des artistes.
Le deuxième volet commence par " Isn't she lovely " dédié à sa fille il acquiert un magnéto portable et il s'amuse à enregistrer des sons de sa vie quotidienne avec Yolanda sa femme et Aïsha sa fille, pour les offrir au public, dans le DVD consacré à l'œuvre "The songs in a key of life " . Stevie y précise que les cris de vie du bébé ne sont pas ceux d'Aïsha mais d'un autre bébé accouché par un ami médecin du couple.
Suivent les chansons " Blackman " hymne à l'humanité, " Ngiculela " qui est écrit et chanté en trois langues : zulu, espagnol, anglais. " If it's magic " qui a la particularité d'être une chanson d'amour subtile, le mot amour n'y apparaît, Stevie est imprévisible, il veut vraiment que l'on écoute attentivement ce qu'il dit, il fait appel à une harpiste qui n'était pas reconnue malgré sa grande sensibilité, ses notes sont un lit de plumes qui caresse la couleur profondément foncée de la voix de Stevie. D'ailleurs il y a quelque chose d'assez remarquable dans sa voix ; pour cette œuvre, elle prend des couleurs très différentes tout en gardant ce soul extraordinaire qui caractérise la force "wonderienne".
La fin du deuxième volume laisse place à la passion avec " Another star " et ce " lalalalala la lala la… " spontané ; qui paraît si simple que tout le monde à envie de chanter ; l'intention est si personnelle qu'elle laisse les amateurs dans la difficulté. " All day sucker " et l'instrumental "Easy going evenenig", clôturent ce chef d'œuvre de pop musique.Des musiques variées, des poèmes, des paroles engagées. Le tout, au sein d'un seul but nous livrer des " chansons-clefs " que nous continuerons à chanter car elles possèdent cette part de vérité présente en tout être humain. Il savait qu'il allait faire un très bel album. Il ne soupçonnait peut être pas la conséquence de cette œuvre dans l'histoire de la pop music et de la musique noire. De l'Art avec de la " pop music " .
Stevie Wonder a 50 ans "Happy Birthday Stevie " cette année, il est un mythe vivant depuis " The songs in a key of life " car son soul n'a jamais cessé de nous toucher, son pouvoir est immense. Il y a d'autres mythes vivants qui surgissent de cette époque comme le papa du funk James Brown (sujet du mois prochain) qui subliment leur rage, leurs frustrations avec cette énergie extraordinaire qui caractérise les battants. Le combat ne s'arrête jamais. Le funk est toujours en vie et ses disciples les musiciens aussi ; c'est vers eux qu'il faut se tourner et accueillir la bonne parole.
Discographie soul and funky
En ce qui concerne la discographie il y a beaucoup d'albums, une trentaine environ, ici j'ai choisi mes préférés ainsi que ceux qui ont inspiré ce dossier :
MUSIC OF MY MIND, 1972, Motown, Jobete Music
L'album de l'émancipation et le début de l'expérimentation musicale avec l'acquisition de quelques nouvelles machines extirpées à Berry Gordy, l' Oncle Pic sou de la Motown. On y retrouve la version de 8min04 de " Superwoman " Et point remarquable de cet album oldies : la voix de Stevie est très intime.
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TALKING BOOK, 1972, Motown, Jobete Music
Incontournable album où l'on retrouve le plus funky groove de stevie "superstition". L'ambiance reste psychédélique encrée dans la tendance de l'époque stevie en profite pour nous révéler une partie de son âme remplie d'amour pour Syreeta wright . on y retrouve " I believe "… " when I fall in love it will be forever " .leur mariage ne durera que 18 mois.
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INNERVISIONS, 1973, Motown Jobete Music
Magnifique opus de Steve Wonder encore des mélodies touchantes, de la rage urbaine dans "Living for the city", l'énergie du blues, du funk et du rock dans " Higher Ground " ,la tension souple mêlée de poésie de "Visions" mais aussi un " Don't worry 'bout a thing " très latin.
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SONGS IN A KEY OF LIFE, 1976, Motown
Pièce maîtresse du génie on voyage dans un patchwork musical au sein d'un même concept. Un " village ghetto land " avec un arrangement très classique, puis à " I wish "plus joviale et funky, un " Pastime Paradise " qui serait une sorte de new negro Spiritual tant par le caractère universel de la chanson que par la construction harmonique provenant directement du gospel.
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NATURAL WONDER, Motown, 1995
Live au japon en 1995
Ils en ont eu de la chance les japonais. Les plus belles chansons de stevie jouées par The tokyo Philharmonic orchestra direction de l'orchestre, Dr henry Panion III. La dimension du son de Stevie est colossale, avec un " Ribbon in a Sky " qui part en salsa et trois nouveaux titres .
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Ils en ont eu de la chance les japonais. Les plus belles chansons de stevie jouées par The tokyo Philharmonic orchestra direction de l'orchestre, Dr henry Panion III. La dimension du son de Stevie est colossale, avec un " Ribbon in a Sky " qui part en salsa et trois nouveaux titres .
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LIENS
www.steviewonder.net/ Site officiel
steviewonder.free.fr/ Site de fan très bien documenté
www.stevie-wonder.com Un autre site en français
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