Pour mettre de l’ambiance dans une soirée d’anniversaire ou pour punir un voisin trop bruyant, une fanfare c’est l’idéal. Pas ce défilé avec les gars du village tapant de toutes leurs forces dans la grosse caisse ou soufflant leurs poumons dans un tuba encadrés par les cabrioles des majorettes (eh celle qu’on voit sous la jupe c’est ma cousine alors calme toi !). Plutôt la fanfare type « Nouvelle-Orléans », celle qui rythme toutes les célébrations, qu’elles soient à rire ou à pleurer. Et ceux qui n’aiment pas les cuivres vont être servis puisque c’est ici l’ingrédient principal.
Des percussions battent la mesure mais toute la construction musicale est assurée par des cuivres. La basse, les riffs, les soli, tout est pris en charge par des cuivres. C’en devient éblouissant, la première chose à faire avant d’écouter cet album est donc de s’armer de lunettes de soleil. La seconde est de se tenir prêt à pousser les meubles pour s’agiter frénétiquement dans son salon, car avec ce savant dosage de compositions personnelles, de traditionnelles, et de reprises, c’est une bonne humeur funk et contagieuse qui envahit la pièce. Des risques de propagation en pleine rue de cet ouragan festif sont à prévoir si l’on se laisse déborder, et avec des relectures aussi inattendues que Sexual Healing ou What’s My Name de Snoop (gonflé au Rick James pour le coup), il y a fort à parier que les ralliements pourraient être nombreux.
Katrina a bien pu tout ravager sur son passage, l’âme de la Nouvelle Orléans est toujours bien vivace et les survivants qui ont gagné la terre ferme sur des radeaux continuent de faire du bruit.
Des percussions battent la mesure mais toute la construction musicale est assurée par des cuivres. La basse, les riffs, les soli, tout est pris en charge par des cuivres. C’en devient éblouissant, la première chose à faire avant d’écouter cet album est donc de s’armer de lunettes de soleil. La seconde est de se tenir prêt à pousser les meubles pour s’agiter frénétiquement dans son salon, car avec ce savant dosage de compositions personnelles, de traditionnelles, et de reprises, c’est une bonne humeur funk et contagieuse qui envahit la pièce. Des risques de propagation en pleine rue de cet ouragan festif sont à prévoir si l’on se laisse déborder, et avec des relectures aussi inattendues que Sexual Healing ou What’s My Name de Snoop (gonflé au Rick James pour le coup), il y a fort à parier que les ralliements pourraient être nombreux.
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www.myspace.com/hot8brassband
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