Connu aussi sous le nom de Ice , le Lafayette Afro Rock Band fut, avec Cortex, un des rares groupes jazz-funk de France, bien que formé aux Etats-Unis. Sous la houlette du talentueux producteur Pierre Jaubert (qui produisit quelques années après « La Boum » !), le guitariste Michael McEwan, le bassiste Lafayette Hudson, le pianiste Frank Abel, les cuivres Ronnie James Buttacavoli et Arthur Young, le batteur Ernest "Donny" Donable ainsi que les percussionnistes Keno Speller et Arthur Young enregistrèrent une série d’albums énergiques et tendus, donnant à écouter un mélange de jazz, de rock et de jazz peu commun au pays de Mike Brant.
Malick , deuxième album de leur carrière, est conforme à leur son : l’enregistrement est rugueux, bien loin des standards disco qui commencent alors à s’imposer. On est plus proche dans l’esprit de Fela Kuti ou de Brian Auger que de Minnie Riperton. Les titres s’étendent sur la longueur, pour faire part soit à des solos respectifs de chacun des musiciens sur certains titres, soit à une musique répétitive et tendant vers la transe. Les compositions sont pour la plupart instrumentales et de haute tenue. On y trouve tout de même quelques titres imparables, tels « I Love Music », inédit dancefloor imparable, à classer dans les meilleurs titres jazz-funk jamais composés, « Darkest Light », classique du break au mid tempo hypnotique, samplé entre par Public Enemy, « Malik », explosion de notes, et dont l’aggressivité très «raw funk » fait penser au son anglais des groupes sixties. Ce disque est à conseiller autant à l’amateur de jazz qu’au dj de break en passant par le passionné de funk, et
ceci en vous évitant d’aller chercher l’original, difficile à trouver et de plus hors de prix.
On se met à regretter l’époque où le groupe se produisait régulièrement dans les clubs de Barbès…
Malick , deuxième album de leur carrière, est conforme à leur son : l’enregistrement est rugueux, bien loin des standards disco qui commencent alors à s’imposer. On est plus proche dans l’esprit de Fela Kuti ou de Brian Auger que de Minnie Riperton. Les titres s’étendent sur la longueur, pour faire part soit à des solos respectifs de chacun des musiciens sur certains titres, soit à une musique répétitive et tendant vers la transe. Les compositions sont pour la plupart instrumentales et de haute tenue. On y trouve tout de même quelques titres imparables, tels « I Love Music », inédit dancefloor imparable, à classer dans les meilleurs titres jazz-funk jamais composés, « Darkest Light », classique du break au mid tempo hypnotique, samplé entre par Public Enemy, « Malik », explosion de notes, et dont l’aggressivité très «raw funk » fait penser au son anglais des groupes sixties. Ce disque est à conseiller autant à l’amateur de jazz qu’au dj de break en passant par le passionné de funk, et
ceci en vous évitant d’aller chercher l’original, difficile à trouver et de plus hors de prix.
On se met à regretter l’époque où le groupe se produisait régulièrement dans les clubs de Barbès…