C’est simple : le groove afromysticoéthiojazzodeepsoulfunk des Whitefield Brothers, soit tu rentres tout de suite dedans et tu retrouves transporté pendant 1 H. 30 sans toucher terre ; soit tu rates la porte d’entrée et tu te demandes ce qui peut bien motiver un public même restreint à se mettre dans des états pareils…
Les Frères Blanc-Champs ne sont pas des fanas du jeu de scène et de la parlotte inter-titres et ça tombe plutôt bien puisque leur concert n’est pas une enfilade de morceaux extirpés ça et là dans leur discographie, mais l’enchainement de 3 suites aux couleurs distinctes (jazz, éthiopienne, et mixte) dont le point de départ n’est qu’un coup de cow-bell ou un gratouillis de guitare. Patiemment, les frérots tissent alors un groove dense et hypnotique où se greffent un enchevêtrement de percussions, de riffs de cuivres mats et de nappes de claviers vicieux assurant aussi les lignes de basse ronflantes sur touches noires et blanches. Et, cela va sans dire, un énorme beat au touché jazzy.
Perfusant leur mixture avec de grosses parts d’improvisation / expérimentations et d’envolées flirtant avec les free-jazz, les 6 aliens de Munich ne reculent devant rien dans leur exploration du « groove around the world ». Pas même devant les aléas du direct comme les coupures électriques qui plongent la salle dans l’obscurité. Avant même que les premiers « happy birthday to you » ne résonnent, ceux qui jusque là jouaient sur secteur passent aux percussions sans se poser la moindre question pendant que les cuivres descendent faire un tour en fosse pour une fin de concert débridée et totalement acoustique. Accompagnés par une sirène d’alarme qui devenait alors partie intégrante du joyeux bordel…
Les Frères Blanc-Champs ne sont pas des fanas du jeu de scène et de la parlotte inter-titres et ça tombe plutôt bien puisque leur concert n’est pas une enfilade de morceaux extirpés ça et là dans leur discographie, mais l’enchainement de 3 suites aux couleurs distinctes (jazz, éthiopienne, et mixte) dont le point de départ n’est qu’un coup de cow-bell ou un gratouillis de guitare. Patiemment, les frérots tissent alors un groove dense et hypnotique où se greffent un enchevêtrement de percussions, de riffs de cuivres mats et de nappes de claviers vicieux assurant aussi les lignes de basse ronflantes sur touches noires et blanches. Et, cela va sans dire, un énorme beat au touché jazzy.
Perfusant leur mixture avec de grosses parts d’improvisation / expérimentations et d’envolées flirtant avec les free-jazz, les 6 aliens de Munich ne reculent devant rien dans leur exploration du « groove around the world ». Pas même devant les aléas du direct comme les coupures électriques qui plongent la salle dans l’obscurité. Avant même que les premiers « happy birthday to you » ne résonnent, ceux qui jusque là jouaient sur secteur passent aux percussions sans se poser la moindre question pendant que les cuivres descendent faire un tour en fosse pour une fin de concert débridée et totalement acoustique. Accompagnés par une sirène d’alarme qui devenait alors partie intégrante du joyeux bordel…