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Disquaire indépendant depuis 1996 situé au 40, rue des fontaines, 60600 Clermont de l'oise
J’en viendrais presque à imaginer que les routiers sont tous des écrivains refoulés...
C’est fou ce que l’on peux imaginer en conduisant, vous trouver des angles tellement significateurs…
Tenez, l’autre jour, en partance pour la Normandie, sur cette route ensoleillée, les motards avaient sorti leurs cubes qui s’impatientaient depuis des mois dans le garage.
Ils font toujours ce geste familier du pied droit en guise de remerciement lorsque vous vous rabattez pour les laisser passer…
Je reste toujours contemplateur de ce geste de solidarité lorsqu’ils se croisent :, il lèvent une main , comme ça, fraternellement, juste pour se féliciter probablement d’être là, à l’air libre, profitant bien plus que nous autres dans nos habitacles, même si l’on s’imagine mieux lotis en glissant un bon Cymande dans le poste…
J’écoutais alors cette compilation « King Funk », elle répertorie des 45 tours de la période 69-72 je crois, de la glorieuse épopée de ce label dans lequel le grand James a officié, autant en temps que performer qu’à la production de nombreuses pépites aussi rares que magnifiques : 24 titres indispensables pour un trajet de 2 heures, je l’ai donc écouté deux fois…
Ce geste que font les motards, je me suis vu le lui faire, à Dj Pal : Roosevelt Matthews reprenait le « Tighten up » d’Archie Bell, la sono était poussée à fond, c’était merveilleux…
Ce soir du Rare Groove Day, il a sorti des cylindrés de très haute voltige, des marques totalement inconnues, rien en dessous de 400 cm2..
Il n’était pas nessécaire de savoir qui officiait aux platines quand à commencer à retentir les premier titres…Mes yeux étaient fermés, les 45 tours de l’époque 60’s –Mod ont définitivement laissés la place à ce que mes oreilles adorent…
Autant un motard jubile en ces premiers rayons de soleil du moi de Mai pour sortir sa Kawasaki, et lui donner cette accélération salvatrice sur une belle ligne droite, autant mon corps entier s’abandonnait totalement sur chaque morceaux, sachant que les radars n’existent pas sur une piste de danse…
Ce soir là, je n’ai pas rêvé, j’ai pris en stop Tina Turner, elle a chanté « Bold soul sister » dans ma voiture. Plus loin, à la sortie d’un petit village, une autre : Silky Spearman a entonné « I’m a good woman », et à un a carrefour, qui voie-je ?, Sir Joe Quaterman, que je n’avais pas vu depuis des années….
Sincèrement, je n’ai pas reconnu tout le monde, mais ma joie était pareille à chaque virages..
Je jubile à l’idée de reprendre ces auto-stoppeurs, et il me tarde que le soleil refasse sa sainte apparition.
C’est fou ce que l’on peux imaginer en conduisant, vous trouver des angles tellement significateurs…
Tenez, l’autre jour, en partance pour la Normandie, sur cette route ensoleillée, les motards avaient sorti leurs cubes qui s’impatientaient depuis des mois dans le garage.
Ils font toujours ce geste familier du pied droit en guise de remerciement lorsque vous vous rabattez pour les laisser passer…
Je reste toujours contemplateur de ce geste de solidarité lorsqu’ils se croisent :, il lèvent une main , comme ça, fraternellement, juste pour se féliciter probablement d’être là, à l’air libre, profitant bien plus que nous autres dans nos habitacles, même si l’on s’imagine mieux lotis en glissant un bon Cymande dans le poste…
J’écoutais alors cette compilation « King Funk », elle répertorie des 45 tours de la période 69-72 je crois, de la glorieuse épopée de ce label dans lequel le grand James a officié, autant en temps que performer qu’à la production de nombreuses pépites aussi rares que magnifiques : 24 titres indispensables pour un trajet de 2 heures, je l’ai donc écouté deux fois…
Ce geste que font les motards, je me suis vu le lui faire, à Dj Pal : Roosevelt Matthews reprenait le « Tighten up » d’Archie Bell, la sono était poussée à fond, c’était merveilleux…
Ce soir du Rare Groove Day, il a sorti des cylindrés de très haute voltige, des marques totalement inconnues, rien en dessous de 400 cm2..
Il n’était pas nessécaire de savoir qui officiait aux platines quand à commencer à retentir les premier titres…Mes yeux étaient fermés, les 45 tours de l’époque 60’s –Mod ont définitivement laissés la place à ce que mes oreilles adorent…
Autant un motard jubile en ces premiers rayons de soleil du moi de Mai pour sortir sa Kawasaki, et lui donner cette accélération salvatrice sur une belle ligne droite, autant mon corps entier s’abandonnait totalement sur chaque morceaux, sachant que les radars n’existent pas sur une piste de danse…
Ce soir là, je n’ai pas rêvé, j’ai pris en stop Tina Turner, elle a chanté « Bold soul sister » dans ma voiture. Plus loin, à la sortie d’un petit village, une autre : Silky Spearman a entonné « I’m a good woman », et à un a carrefour, qui voie-je ?, Sir Joe Quaterman, que je n’avais pas vu depuis des années….
Sincèrement, je n’ai pas reconnu tout le monde, mais ma joie était pareille à chaque virages..
Je jubile à l’idée de reprendre ces auto-stoppeurs, et il me tarde que le soleil refasse sa sainte apparition.
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