Le trombone c’est un instrument traditionnel dans le jazz. Pourquoi avoir choisi le trombone ?
Je n’ai pas choisi le trombone. Le trombone est venu à moi ! Mon père est venu à la maison un jour avec un trombone et m’a fait : « Tu vois ça ! Tu peux en jouer dans mon orchestre. » J’avais 12 ans : J’ai répondu : « Tu es sérieux, je peux jouer dans ton Big band ? » Il a dit oui. Et c’est comme ça que j’ai appris à jouer du trombone. J’ai beaucoup appris dans l’orchestre de mon père. On jouait autour de ma ville natale de Mobile, en Alabama, et aux environs. Parfois je jouais du saxophone, parfois de la guitare, des parties vocales… Je complétais tout ce qui manquait à l’orchestre et que je savais faire. C’est comme ça que j’ai développé mon style au trombone. Quand il fallait souffler dans mon trombone je jouais tout ce que je connaissais. J’étais donc capable de le faire « sonner » comme une trompette, un saxophone, une guitare, etc…
Wegofunk : Comment avez-vous été amené à intégrer la machine à soul de James Brown ?
J’ai été recommandé par un ami trompettiste Waymond Reed. Waymond avait joué avec James Brown pendant un moment et il m’a dit qu’il avait un bon orchestre. Je n’avais pas écouté sa musique. Je jouais surtout du jazz sur Mobile. Mon pote m’a dit que la musique de Brown était extra. Je lui ai répondu : « Ok je vais voir ça ! » J’ai aussi envisagé ça comme une façon de me tirer du sud des Etats-Unis, d’aller dans le nord et de m’imposer comme le nouveau grand tromboniste de jazz de tous les temps ! Je suis donc rentré dans l’orchestre et je me suis aperçu que c’était un show très serré. Il faisait alors un concert à Orlando en Floride. C’est le premier que j’ai jamais vu avec lui et ça m’a complètement scotché ! J’étais vraiment heureux d’intégrer cet orchestre. Je jouais ma partie, intégré dans cette grosse machine…
Je n’ai pas choisi le trombone. Le trombone est venu à moi ! Mon père est venu à la maison un jour avec un trombone et m’a fait : « Tu vois ça ! Tu peux en jouer dans mon orchestre. » J’avais 12 ans : J’ai répondu : « Tu es sérieux, je peux jouer dans ton Big band ? » Il a dit oui. Et c’est comme ça que j’ai appris à jouer du trombone. J’ai beaucoup appris dans l’orchestre de mon père. On jouait autour de ma ville natale de Mobile, en Alabama, et aux environs. Parfois je jouais du saxophone, parfois de la guitare, des parties vocales… Je complétais tout ce qui manquait à l’orchestre et que je savais faire. C’est comme ça que j’ai développé mon style au trombone. Quand il fallait souffler dans mon trombone je jouais tout ce que je connaissais. J’étais donc capable de le faire « sonner » comme une trompette, un saxophone, une guitare, etc…
Wegofunk : Comment avez-vous été amené à intégrer la machine à soul de James Brown ?
J’ai été recommandé par un ami trompettiste Waymond Reed. Waymond avait joué avec James Brown pendant un moment et il m’a dit qu’il avait un bon orchestre. Je n’avais pas écouté sa musique. Je jouais surtout du jazz sur Mobile. Mon pote m’a dit que la musique de Brown était extra. Je lui ai répondu : « Ok je vais voir ça ! » J’ai aussi envisagé ça comme une façon de me tirer du sud des Etats-Unis, d’aller dans le nord et de m’imposer comme le nouveau grand tromboniste de jazz de tous les temps ! Je suis donc rentré dans l’orchestre et je me suis aperçu que c’était un show très serré. Il faisait alors un concert à Orlando en Floride. C’est le premier que j’ai jamais vu avec lui et ça m’a complètement scotché ! J’étais vraiment heureux d’intégrer cet orchestre. Je jouais ma partie, intégré dans cette grosse machine…
Wegofunk : En tant que leader, James Brown était difficile à vivre parait-il ?
Oui. Il avait des règles strictes. Mais si on faisait comme il disait on pouvait le gérer.
Wegofunk : Et en quittant ce groupe ça vous a donné une carte de visite vers d’autres formations ?
J’ai quitté une première fois l’orchestre de James Brown en 1969-70. Je n’ai pas joué pour lui de toute l’année 1970. Mais je suis revenu de 1971 à 1975. C’est à ce moment que j’ai travaillé avec George Clinton et son P-Funk.
Wegofunk : Et la rencontre avec Funkadelic ?
C’était grâce à « Bootsy » Collins. « Bootsy » a quitté James Brown et a fait le disque « Chocolate city » avec George Clinton. Ils ont fait un gros succès avec. L’album a remporté pas mal d’argent. A ce moment-là il m’a invité et demandé si je voulais rejoindre le groupe. Cela a duré trois ans. J’ai travaillé sur les arrangements et on a fait un tour le : « P-Funk Earth tour ». On jouait « Spaceship land » sur scène. C’était une ambiance de folie, de délire total. Et puis je me suis barré pour jouer avec Count Basie…
Oui. Il avait des règles strictes. Mais si on faisait comme il disait on pouvait le gérer.
Wegofunk : Et en quittant ce groupe ça vous a donné une carte de visite vers d’autres formations ?
J’ai quitté une première fois l’orchestre de James Brown en 1969-70. Je n’ai pas joué pour lui de toute l’année 1970. Mais je suis revenu de 1971 à 1975. C’est à ce moment que j’ai travaillé avec George Clinton et son P-Funk.
Wegofunk : Et la rencontre avec Funkadelic ?
C’était grâce à « Bootsy » Collins. « Bootsy » a quitté James Brown et a fait le disque « Chocolate city » avec George Clinton. Ils ont fait un gros succès avec. L’album a remporté pas mal d’argent. A ce moment-là il m’a invité et demandé si je voulais rejoindre le groupe. Cela a duré trois ans. J’ai travaillé sur les arrangements et on a fait un tour le : « P-Funk Earth tour ». On jouait « Spaceship land » sur scène. C’était une ambiance de folie, de délire total. Et puis je me suis barré pour jouer avec Count Basie…
Wegofunk : Justement, comment avez-vous fait la transition entre un funk psychédélique comme celui de George Clinton a du jazz mainstream comme celui de Count Basie ?
Dans les deux orchestres c’était une affaire de musique ! Mais jouer avec Clinton c’était : Se lever, jouer aussi longtemps que tu pouvais, aussi « hard » que tu pouvais. Avec Basie c’était plutôt s’assoir, moduler entre un jeu aussi doux ou aussi fort que l’on voulait, faire des phrases musicales correctes. Basie a été une bonne expérience pour moi après l’univers expérimental de Clinton. J’ai aimé rejouer du jazz et c’était sympa de travailler avec Count Basie.
Wegofunk : Vous avez le sentiment de jouer différemment quand vous faites du jazz ou du funk ?
C’est le même principe. J’ai toujours joué des solos différents pour des musiques différentes. La musique te dicte le type de solo que tu vas jouer.
Wegofunk : A part « Abraham Inc » qu’avez-vous sur le feu ?
Je défends un album qui s’appelle « With a little help from my friends », qui est sorti en octobre dernier. Comme son nom l’indique ce sont des chansons sur mes amis. Pee Wee Ellis joue dessus, Maceo Parker est sur un des morceaux, le claviériste Peter Madsen, un autre tromboniste : Nils Landgren. J’ai écrit une chanson pour lui. Bref il y a tous mes amis et ce sont des chansons d’amitié !
Dans les deux orchestres c’était une affaire de musique ! Mais jouer avec Clinton c’était : Se lever, jouer aussi longtemps que tu pouvais, aussi « hard » que tu pouvais. Avec Basie c’était plutôt s’assoir, moduler entre un jeu aussi doux ou aussi fort que l’on voulait, faire des phrases musicales correctes. Basie a été une bonne expérience pour moi après l’univers expérimental de Clinton. J’ai aimé rejouer du jazz et c’était sympa de travailler avec Count Basie.
Wegofunk : Vous avez le sentiment de jouer différemment quand vous faites du jazz ou du funk ?
C’est le même principe. J’ai toujours joué des solos différents pour des musiques différentes. La musique te dicte le type de solo que tu vas jouer.
Wegofunk : A part « Abraham Inc » qu’avez-vous sur le feu ?
Je défends un album qui s’appelle « With a little help from my friends », qui est sorti en octobre dernier. Comme son nom l’indique ce sont des chansons sur mes amis. Pee Wee Ellis joue dessus, Maceo Parker est sur un des morceaux, le claviériste Peter Madsen, un autre tromboniste : Nils Landgren. J’ai écrit une chanson pour lui. Bref il y a tous mes amis et ce sont des chansons d’amitié !
En savoir plus :
Nouvel album : Fred Wesley : With a little help from my friends 2010, Label BHM
LIENS
www.funkyfredwesley.com
www.myspace.com/abrahamincmusic
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Fred Wesley en concert >>> voir les dates
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