Jono McCleery – There Is
Après avoir sorti un premier album autoproduit, très folk, Jono McCleery nous livre cette fois-ci un opus bien plus fourni en termes d’arrangements.
Là où le londonien surprend, c’est qu’il ne se contente pas de nous livrer un album où sa voix aurait le premier rôle, servie par une guitare en guise de faire-valoir. Les instrumentaux sont soignés aussi bien dans le fond que dans le son. Tomorrow est une parfaite alchimie entre les cordes du Cinematic Orchestra en introduction et le son, si particulier, de la guitare et de la basse de Bonobo dans la deuxième partie.
L’album s’ouvre sur Fears, sa voix, très soul, s’y pose simplement sur quelques accords joués négligemment à la guitare. Son chant rappelle par moments Bill Withers, une de ses influences. Car c’est dans cette direction que les titres de l’album s’égrènent. Raise Me, très beau gospel, donne l’impression que dans la Perfide Albion seuls les blancs travaillaient dans les champs de coton, la chanson Stand Proud ne faisant que confirmer cette théorie. Enfin il faut noter la très bonne reprise de Wonderful Life de Black.
L’album est habité par ce spleen, caractéristique et récurrent de cette scène anglaise éléctro/jazz/soul (Bonobo, Fink, The Cinematic Orchestra, Portico Quartet, Belleruche,...).
Là où le londonien surprend, c’est qu’il ne se contente pas de nous livrer un album où sa voix aurait le premier rôle, servie par une guitare en guise de faire-valoir. Les instrumentaux sont soignés aussi bien dans le fond que dans le son. Tomorrow est une parfaite alchimie entre les cordes du Cinematic Orchestra en introduction et le son, si particulier, de la guitare et de la basse de Bonobo dans la deuxième partie.
L’album s’ouvre sur Fears, sa voix, très soul, s’y pose simplement sur quelques accords joués négligemment à la guitare. Son chant rappelle par moments Bill Withers, une de ses influences. Car c’est dans cette direction que les titres de l’album s’égrènent. Raise Me, très beau gospel, donne l’impression que dans la Perfide Albion seuls les blancs travaillaient dans les champs de coton, la chanson Stand Proud ne faisant que confirmer cette théorie. Enfin il faut noter la très bonne reprise de Wonderful Life de Black.
L’album est habité par ce spleen, caractéristique et récurrent de cette scène anglaise éléctro/jazz/soul (Bonobo, Fink, The Cinematic Orchestra, Portico Quartet, Belleruche,...).
Tracklisting:
01. Fears
02. Garden
03. Wonderful Life
04. Tomorrow
05. It’s All
06. Stand Proud
07. Home
08. Only
09. Tie Me In
10. Raise Me
11. The Gymnopedist
12. She Moves
01. Fears
02. Garden
03. Wonderful Life
04. Tomorrow
05. It’s All
06. Stand Proud
07. Home
08. Only
09. Tie Me In
10. Raise Me
11. The Gymnopedist
12. She Moves
