Joss Stone - Mind, Body and Soul
La sortie du nouvel opus de Joss Stone était sûrement la plus attendue de l’automne. Tout d’abord parce qu’il s’agit de compositions personnelles et ensuite parce que « The Soul Sessions », vendu à 2 millions d’exemplaires, nous avait mis l’eau à la bouche avec des reprises de standards Soul des années 60, transportées par une voix hors du commun pour une chanteuse aussi jeune ( 17 ans ).
Pour « Mind, Body & Soul », la native de la région de Devon en Angleterre a co – écrit la plupart des chansons, mettant en avant des influences musicales plus élargies que ne laissait apparaître le premier disque. Par exemple, « Less Is More » prend des intonations Reggae et le très bon « Killing Time » transpire le passage au pupitre de la reine de la Trip Hop uk, Beth Gibbons , la chanteuse du groupe Portishead . A part cela, l’album sonne toujours autant Soul vu la présence encore une fois d’une équipe de all stars autour de la jeune artiste. A la production, Steve Greenberg ( patron de S-Curve ), Betty Wright et Mickael Mangini sont toujours aux commandes. Coté musique, le guitariste Willie « Little Beaver » Hale et la
batteuse Cindy Blackman, signent à nouveau et sont rejoints par Nile Rogers , le guitariste de Chic sur le sulfureux « You Had Me »,
?uestlove , le batteur de The Roots sur « Sleep Like A Child », Angie Stone au clavier sur «Security» ou encore les chanteuses de JazzFatNastees en chœur sur « Jet Lag ».
Autant dire qu’avec une telle brochette de grosses pointures, « Mind, Body & Soul » ne devrait pas avoir du mal à atteindre des sommets.
Cependant, même si Joss Stone est une interprète hors pair, elle manque peut être encore de maturité dans l’écriture. Les thèmes abordés dans ses textes sont intéressants mais manquent de profondeur. D’un autre coté, on ne peut pas vraiment lui en vouloir au regard de son jeune âge et de la marge de progression qui se profile devant elle.
Bref, son talent n’est plus à prouver et elle aura l’occasion de nous montrer l’étendu de ses capacités au fil du temps. Son meilleur album reste à venir pourvu que ses mentors actuels ne la couvent pas jusqu’à l’étouffement. « Mind, Body & Soul » est loin d’être un must mais mérite une place dans votre discothèque, histoire que vous ayez toute la collec’ de Stone lorsqu’elle sera élevée au rang de diva de la Soul.
Ecoutez et Achetez ce disque via notre programme partenaire
Pour « Mind, Body & Soul », la native de la région de Devon en Angleterre a co – écrit la plupart des chansons, mettant en avant des influences musicales plus élargies que ne laissait apparaître le premier disque. Par exemple, « Less Is More » prend des intonations Reggae et le très bon « Killing Time » transpire le passage au pupitre de la reine de la Trip Hop uk, Beth Gibbons , la chanteuse du groupe Portishead . A part cela, l’album sonne toujours autant Soul vu la présence encore une fois d’une équipe de all stars autour de la jeune artiste. A la production, Steve Greenberg ( patron de S-Curve ), Betty Wright et Mickael Mangini sont toujours aux commandes. Coté musique, le guitariste Willie « Little Beaver » Hale et la
batteuse Cindy Blackman, signent à nouveau et sont rejoints par Nile Rogers , le guitariste de Chic sur le sulfureux « You Had Me »,
?uestlove , le batteur de The Roots sur « Sleep Like A Child », Angie Stone au clavier sur «Security» ou encore les chanteuses de JazzFatNastees en chœur sur « Jet Lag ».
Autant dire qu’avec une telle brochette de grosses pointures, « Mind, Body & Soul » ne devrait pas avoir du mal à atteindre des sommets.
Cependant, même si Joss Stone est une interprète hors pair, elle manque peut être encore de maturité dans l’écriture. Les thèmes abordés dans ses textes sont intéressants mais manquent de profondeur. D’un autre coté, on ne peut pas vraiment lui en vouloir au regard de son jeune âge et de la marge de progression qui se profile devant elle.
Bref, son talent n’est plus à prouver et elle aura l’occasion de nous montrer l’étendu de ses capacités au fil du temps. Son meilleur album reste à venir pourvu que ses mentors actuels ne la couvent pas jusqu’à l’étouffement. « Mind, Body & Soul » est loin d’être un must mais mérite une place dans votre discothèque, histoire que vous ayez toute la collec’ de Stone lorsqu’elle sera élevée au rang de diva de la Soul.
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