Cinq ans à faire des soirées, ça en fait des titres à sélectionner pour un compile !
Certains titres, nos préférés en fait, on été immédiatement retenus comme celui de Les Ya Toupas du Zaïre (NDR « Je ne bois beaucoup ») et celui de Ti Céleste (NDR : Popilation Basse-Terrienne Aux Abois ») qui sont des morceaux qu’on joue probablement à chacune de nos soirées depuis 5 ans ! C’est devenu des classiques Sofrito ! Cette compilation n’est pas du tout faite pour les diggers ou les gros collectionneurs, c’est juste une partie de nos morceaux favoris qu’on a joué dans nos soirées durant ces 5 ans. Des titres représentatifs de ce son tropical qu’on aime. Il y a des vieux titres et d’autres plus récents, mais on ne voulait surtout pas faire une compilation avec que des morceaux très rares et complètement inconnus. C’est définitivement une musique pour les dance floors avec des titres d’Afrique, d’Amérique du Sud, et des Caraïbes. Tout ça c’est une mixture, une sélection internationale de musique pour danser sur des titres de Guadeloupe, de Trinidad, de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Nigéria, de Colombie…
Vous avez donc retenu quel critère de sélection ?
Le potentiel dansant du morceau. On a tout de suite écarté l’Afro-Beat et le Funk pur parce que des compilations de ce genre, il en existe pas mal et des biens en plus. On a plein de bons titres dansants qui avaient leur place, des titres africains notamment qu’on aime beaucoup, mais qu’on a du laisser de côté car beaucoup trop longs. C’est difficile de mettre sur une compilation des chansons de 8 ou 9 minutes. A moins de vouloir se retrouver avec un disque de seulement 8 morceaux !
Vous avez essayé de respecter un certain équilibre entre l’Afrique, l’Amérique du Sud, et les Caraïbes ?
Parfois dans les Sofrito on va jouer que du Latin, toute la nuit. D’autres fois que de l’Africain ou que de Guadeloupéen. Sur la compile, on a essayé de mixer tout ça et de faire ressortir tous les styles malgré tout. Le but est d’ouvrir les gens à d’autres types de musique. Un titre comme Je Ne Bois Pas Beaucoup, même si ça n’en est pas, parlera à un fan de Disco ou de House par exemple grâce à son beat puissant. On essaie de créer des points de référence pour les gens qui ne sont pas du tout familier de ce genre de musique afin qu’ils puissent tout de même l’apprécier. Dès le départ, on ne voulait pas avoir quelque chose de trop latin. On cherchait plus à avoir quelque chose de Caribéen. Ca c’est fait naturellement en fait.
Certains titres, nos préférés en fait, on été immédiatement retenus comme celui de Les Ya Toupas du Zaïre (NDR « Je ne bois beaucoup ») et celui de Ti Céleste (NDR : Popilation Basse-Terrienne Aux Abois ») qui sont des morceaux qu’on joue probablement à chacune de nos soirées depuis 5 ans ! C’est devenu des classiques Sofrito ! Cette compilation n’est pas du tout faite pour les diggers ou les gros collectionneurs, c’est juste une partie de nos morceaux favoris qu’on a joué dans nos soirées durant ces 5 ans. Des titres représentatifs de ce son tropical qu’on aime. Il y a des vieux titres et d’autres plus récents, mais on ne voulait surtout pas faire une compilation avec que des morceaux très rares et complètement inconnus. C’est définitivement une musique pour les dance floors avec des titres d’Afrique, d’Amérique du Sud, et des Caraïbes. Tout ça c’est une mixture, une sélection internationale de musique pour danser sur des titres de Guadeloupe, de Trinidad, de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Nigéria, de Colombie…
Vous avez donc retenu quel critère de sélection ?
Le potentiel dansant du morceau. On a tout de suite écarté l’Afro-Beat et le Funk pur parce que des compilations de ce genre, il en existe pas mal et des biens en plus. On a plein de bons titres dansants qui avaient leur place, des titres africains notamment qu’on aime beaucoup, mais qu’on a du laisser de côté car beaucoup trop longs. C’est difficile de mettre sur une compilation des chansons de 8 ou 9 minutes. A moins de vouloir se retrouver avec un disque de seulement 8 morceaux !
Vous avez essayé de respecter un certain équilibre entre l’Afrique, l’Amérique du Sud, et les Caraïbes ?
Parfois dans les Sofrito on va jouer que du Latin, toute la nuit. D’autres fois que de l’Africain ou que de Guadeloupéen. Sur la compile, on a essayé de mixer tout ça et de faire ressortir tous les styles malgré tout. Le but est d’ouvrir les gens à d’autres types de musique. Un titre comme Je Ne Bois Pas Beaucoup, même si ça n’en est pas, parlera à un fan de Disco ou de House par exemple grâce à son beat puissant. On essaie de créer des points de référence pour les gens qui ne sont pas du tout familier de ce genre de musique afin qu’ils puissent tout de même l’apprécier. Dès le départ, on ne voulait pas avoir quelque chose de trop latin. On cherchait plus à avoir quelque chose de Caribéen. Ca c’est fait naturellement en fait.
Tous ces titres parfois complètement improbables, tu les sors d’où ?
De ma collection ! Certains je les ai trouvé par le biais de potes dj’s, d’autres dans des brocantes en France ! Je suis toujours en train de chercher et d’écouter des nouveaux sons qui viennent d’un peu partout. Quand je découvre un artiste, je fouille toujours derrière pour savoir ce qu’il a enregistré d’autre. Bon malheureusement des fois il n’a fait qu’un titre intéressant… A mon goût en tout cas ! Et puis il y a aussi ces artistes mystérieux qui n’ont fait qu’un seul disque et pour lesquels on ne peut rien trouver d’autre…
A ce moment là, tu te fies au label ?
Plus qu’en label, je fonctionne en pays. La majorité de la musique Africaine qu’on joue dans nos soirées a été enregistrée en Côte d’Ivoire. Le son des disques enregistrés là bas est toujours mortel même si les artistes sont Ghanéens ou Nigérians ! J’écoute et je cherche beaucoup les disques qui viennent de là, c’est souvent très intéressant.
C’est l’équivalent de New-York pour le rap ?
Ouais ! (rires) Dans la musique Congolaise tu trouves aussi des trucs incroyables, mais là le problème c’est que les disques enregistrés à Kinshasa ont un son relativement faible. Le mieux c’est de chercher des morceaux de musiciens Congolais mais qui ont enregistrés leurs morceaux à l’étranger. Dans les 70’s les Congolais ont pas mal tourné en Afrique de l’Ouest et fait des titres dans des studios à Lagos où là ils ont fait des morceaux avec un son bien meilleur, hyper efficace pour les dance-floors. Mais là c’est plus de la géographie finalement !
C’est bien agréable d’avoir une compilation sans version edit…
En ce qui nous concerne, quand on fait des versions edit, on n’ajoute jamais d’effets électroniques pour respecter la vibe originale. Et puis franchement où est l’intérêt d’avoir des morceaux avec une minute de batterie au début et encore une autre minute à la fin ? C’était vraiment important de proposer les titres tels que les artistes avaient voulu qu’on les entende. Avec le son original. Les versions edit ça peut être bien pour les soirées mais, encore une fois, on ne voulait pas faire une compile de dj pour les dj’s. Si des dj’s veulent la jouer tant mieux, mais ça n’est pas le but.
Revenons à Quantic, il est Anglais ! Qu’est ce qu’il fait là ?
Quantic est un ami à nous et Frankie(NDR : Francis), qui est aussi ingénieur du son, a fait pas mal de mastering pour lui. Will (NDR : Quantic) avait fait ce titre qui n’était pas nécessairement destiné à un album, et nous l’avait passé. La production était mortelle ! On s’est donc dit qu’on allait la mettre sur le disque pour montrer comment de nos jours des artistes pouvaient sonner comme à l’époque sans être pour autant rétro. En définitif, le but n’était pas de jouer les puristes 60’s ou 70’s mais de sélectionner de la bonne musique.
En savoir plus : http://sofrito.co.uk
De ma collection ! Certains je les ai trouvé par le biais de potes dj’s, d’autres dans des brocantes en France ! Je suis toujours en train de chercher et d’écouter des nouveaux sons qui viennent d’un peu partout. Quand je découvre un artiste, je fouille toujours derrière pour savoir ce qu’il a enregistré d’autre. Bon malheureusement des fois il n’a fait qu’un titre intéressant… A mon goût en tout cas ! Et puis il y a aussi ces artistes mystérieux qui n’ont fait qu’un seul disque et pour lesquels on ne peut rien trouver d’autre…
A ce moment là, tu te fies au label ?
Plus qu’en label, je fonctionne en pays. La majorité de la musique Africaine qu’on joue dans nos soirées a été enregistrée en Côte d’Ivoire. Le son des disques enregistrés là bas est toujours mortel même si les artistes sont Ghanéens ou Nigérians ! J’écoute et je cherche beaucoup les disques qui viennent de là, c’est souvent très intéressant.
C’est l’équivalent de New-York pour le rap ?
Ouais ! (rires) Dans la musique Congolaise tu trouves aussi des trucs incroyables, mais là le problème c’est que les disques enregistrés à Kinshasa ont un son relativement faible. Le mieux c’est de chercher des morceaux de musiciens Congolais mais qui ont enregistrés leurs morceaux à l’étranger. Dans les 70’s les Congolais ont pas mal tourné en Afrique de l’Ouest et fait des titres dans des studios à Lagos où là ils ont fait des morceaux avec un son bien meilleur, hyper efficace pour les dance-floors. Mais là c’est plus de la géographie finalement !
C’est bien agréable d’avoir une compilation sans version edit…
En ce qui nous concerne, quand on fait des versions edit, on n’ajoute jamais d’effets électroniques pour respecter la vibe originale. Et puis franchement où est l’intérêt d’avoir des morceaux avec une minute de batterie au début et encore une autre minute à la fin ? C’était vraiment important de proposer les titres tels que les artistes avaient voulu qu’on les entende. Avec le son original. Les versions edit ça peut être bien pour les soirées mais, encore une fois, on ne voulait pas faire une compile de dj pour les dj’s. Si des dj’s veulent la jouer tant mieux, mais ça n’est pas le but.
Revenons à Quantic, il est Anglais ! Qu’est ce qu’il fait là ?
Quantic est un ami à nous et Frankie(NDR : Francis), qui est aussi ingénieur du son, a fait pas mal de mastering pour lui. Will (NDR : Quantic) avait fait ce titre qui n’était pas nécessairement destiné à un album, et nous l’avait passé. La production était mortelle ! On s’est donc dit qu’on allait la mettre sur le disque pour montrer comment de nos jours des artistes pouvaient sonner comme à l’époque sans être pour autant rétro. En définitif, le but n’était pas de jouer les puristes 60’s ou 70’s mais de sélectionner de la bonne musique.
En savoir plus : http://sofrito.co.uk