Nous savions depuis longtemps que le Funk des années blaxploitation (courant cinématographique des années 70 dédié à la nation noire Américaine) était une des influences de prédilection de ce groupe Marseillais, récemment réduit à deux énergumènes puisque le troisième, Fred Berthet s’en est allé avec son nouveau projet Electro : Copyshop. Dans la continuité de leur précédente réalisation pour MK2, Arnaud Taillefer (East) et Lionel Corsini (DJ Oil), associent à nouveau images et sons puisque « Express Way » est à la fois le titre de l’album mais aussi celui d’un moyen métrage de 52 mn réalisé par Taillefer. Les deux allant bien sûr ensemble.
Question musique, une large place a été offerte au Funk et à la Soul noire américaine. Moins atmosphérique et électronique que les précédents, « Express Way » se veut plus authentique et plus traditionnel. Le passage de Guidance à Blue Note s’est - il fait ressentir ? En tout cas, force est de constaté qu’une large place a été faite aux instruments avec la présence de musiciens comme le flûtiste Magik Malik , le saxophoniste Julien Lourau , le violoncelliste Vincent Segal , le guitariste Sébastien Martel et, excusez du peu, l’orchestre symphonique de Sofia . Autant dire que le groupe a pris de l’assurance depuis le succès de leur premier opus en 2002. Désormais, ce n’est pas une succession d’échantillonnages cinématographiques mais d’entières compositions dont l’équilibrage machines versus instruments est à son paroxysme. Taillefer n’hésite pas à s’y mettre en jouant du piano et de la basse.
Les participations au chant apportent aussi bien une touche Afro Soul avec Jules Biboko et Sandra N’kéké sur « Lemon » , que Hip Hop avec notamment The Gift Of Gab des Blackalicious sur « Race Records » et « Everywhere In My Home » . Et comme pour affirmer un retour aux sources, le duo entreprend des « hommages » à Lester Young sur « Lester Young In Eternity Blowing His Horn Alone » et Billie Holliday sur « God Bless Billie » .
A l’arrivée, nous avons affaire à un pack complet qui fera le bonheur de nos oreilles et de nos yeux. On peut remercier chaleureusement ces Ennio Morricone des temps modernes.
Question musique, une large place a été offerte au Funk et à la Soul noire américaine. Moins atmosphérique et électronique que les précédents, « Express Way » se veut plus authentique et plus traditionnel. Le passage de Guidance à Blue Note s’est - il fait ressentir ? En tout cas, force est de constaté qu’une large place a été faite aux instruments avec la présence de musiciens comme le flûtiste Magik Malik , le saxophoniste Julien Lourau , le violoncelliste Vincent Segal , le guitariste Sébastien Martel et, excusez du peu, l’orchestre symphonique de Sofia . Autant dire que le groupe a pris de l’assurance depuis le succès de leur premier opus en 2002. Désormais, ce n’est pas une succession d’échantillonnages cinématographiques mais d’entières compositions dont l’équilibrage machines versus instruments est à son paroxysme. Taillefer n’hésite pas à s’y mettre en jouant du piano et de la basse.
Les participations au chant apportent aussi bien une touche Afro Soul avec Jules Biboko et Sandra N’kéké sur « Lemon » , que Hip Hop avec notamment The Gift Of Gab des Blackalicious sur « Race Records » et « Everywhere In My Home » . Et comme pour affirmer un retour aux sources, le duo entreprend des « hommages » à Lester Young sur « Lester Young In Eternity Blowing His Horn Alone » et Billie Holliday sur « God Bless Billie » .
A l’arrivée, nous avons affaire à un pack complet qui fera le bonheur de nos oreilles et de nos yeux. On peut remercier chaleureusement ces Ennio Morricone des temps modernes.