Melvin Davis - Detroit Soul Ambassador
Detroit est et sera pour toujours associée à Motown. A croire que finalement, avant les sucreries de Berry Gordy, la ville du Michigan était un no music land. Erreur. Grave en plus.
Car dans les 60’s, Melvin Davis aura été un des pivots de la scène locale. Producteur, batteur, chanteur, arrangeur, directeur de label, Davis a joué de toutes les cordes du business musical, l’occasion ayant souvent fait le larron quand il débarquait en studio sa multicarte sous le bras (« vous cherchez un batteur ? Un chanteur. Ok c’est bon aussi ! ») Sixties obligent, ça n’est pas du miel qui sort des enceintes mais des productions râpeuses où le rock n’roll (on ne parle ici ni de Johnny ni de Téléphone) n’est jamais bien loin. Assez toutefois pour rester du côté Soul de la chose, mais en gardant tout de même quelques guitares bien nerveuses et surtout en contrebalançant habillement le sauvage de la voix par des harmonies vocales doo-wopisantes. Pour les inconditionnels du couple cordes / cuivres, ça sera certainement une épreuve et ils devront attendre la toute fin et les 4 inédits à la production plus luxueuse pour capter une Soul plus « accessible ».
Avec un livret nourri d’interventions de Davis en personne qui détaille les titres et le contexte de leur création au milieu de quelques anecdotes, Vampisoul réalise encore un fois un travail d’histoire musicale des plus intéressants.
Car dans les 60’s, Melvin Davis aura été un des pivots de la scène locale. Producteur, batteur, chanteur, arrangeur, directeur de label, Davis a joué de toutes les cordes du business musical, l’occasion ayant souvent fait le larron quand il débarquait en studio sa multicarte sous le bras (« vous cherchez un batteur ? Un chanteur. Ok c’est bon aussi ! ») Sixties obligent, ça n’est pas du miel qui sort des enceintes mais des productions râpeuses où le rock n’roll (on ne parle ici ni de Johnny ni de Téléphone) n’est jamais bien loin. Assez toutefois pour rester du côté Soul de la chose, mais en gardant tout de même quelques guitares bien nerveuses et surtout en contrebalançant habillement le sauvage de la voix par des harmonies vocales doo-wopisantes. Pour les inconditionnels du couple cordes / cuivres, ça sera certainement une épreuve et ils devront attendre la toute fin et les 4 inédits à la production plus luxueuse pour capter une Soul plus « accessible ».
Avec un livret nourri d’interventions de Davis en personne qui détaille les titres et le contexte de leur création au milieu de quelques anecdotes, Vampisoul réalise encore un fois un travail d’histoire musicale des plus intéressants.
