Superfly offre une qualité rarissime : il est non seulement un album parfaitement illustratif d’un courant musical, mais il est en outre probablement le meilleur album du genre. C’est bien entendu de Blaxploitation qu’il s’agit.
Je n’essayerai même pas ici de résumer l’histoire du film éponyme dont je me fous éperdument (probablement des règlements de comptes multi ethniques pour des histoires de dope dans quelque banlieue black défavorisée) car on peut parier que c’est davantage le film qui est destiné à mettre la musique en valeur que l’inverse.
Curtis est un des plus grands chanteurs que j’ai jamais entendu. Curtis est l’un des plus grands guitaristes que j’ai jamais entendu : il n’est réductible ni à l’un ni à l’autre de ses dons naturels : la guitare ET la voix, la voix ET la guitare.
La couleur est annoncée tout de suite avec Little Child Runnin’ Wild où Curtis nous emmène dans un univers bien loin du notre. La construction du morceau est riche, très riche : un thème de basse admirablement mis en valeur, une section cordes qui donne la tonalité de tout l’album, un saxophone qui n’est là que quand on a besoin de lui. Magnifique !
Pusherman nous ramène immédiatement sur terre, des percussions, de la wah wah, des ponts splendides, c’est bel et bien à un funk des plus purs que l’on a affaire.
Freddy’s Dead est peut être le meilleur morceau de l’album : des sons déconcertants toujours appuyés par un groove que rien ne fait bouger.
Ah ah, voilà les cuivres qui pètent tout de suite sur Junkie Chase. La wah wah vient immédiatement en renfort pour un mini instrumental dont on ne peut que regretter la durée : 1mn40.
Quand Give Me Your Love démarre, on pense qu’il va s’agir d’un instrumental un peu mou : lorsque la voix arrive, le morceau commence à frémir : de superbes breaks relancent régulièrement toute la machine et le morceau peut lentement mais sûrement s’envoler. Une scène de cul ?
Eddie You Should Know Better et No Thing On Me (Cocaïne On Me) sont les morceaux les plus lyriques de l’album appuyés par une orchestration très riche, mais moins énergiques toutefois que le reste.
Think est le titre le plus émouvant : la guitare est caressée par les doigts magiques de Curtis vient en appui d’une mélodie redoutablement efficace.
Superfly nous permet de finir en apothéose ce moment de félicité que procure l’écoute de ce LP indispensable et nous rappeler que c’est un énorme album de funk qui est en train de se terminer. On a juste envie de dire merci.
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Je n’essayerai même pas ici de résumer l’histoire du film éponyme dont je me fous éperdument (probablement des règlements de comptes multi ethniques pour des histoires de dope dans quelque banlieue black défavorisée) car on peut parier que c’est davantage le film qui est destiné à mettre la musique en valeur que l’inverse.
Curtis est un des plus grands chanteurs que j’ai jamais entendu. Curtis est l’un des plus grands guitaristes que j’ai jamais entendu : il n’est réductible ni à l’un ni à l’autre de ses dons naturels : la guitare ET la voix, la voix ET la guitare.
La couleur est annoncée tout de suite avec Little Child Runnin’ Wild où Curtis nous emmène dans un univers bien loin du notre. La construction du morceau est riche, très riche : un thème de basse admirablement mis en valeur, une section cordes qui donne la tonalité de tout l’album, un saxophone qui n’est là que quand on a besoin de lui. Magnifique !
Pusherman nous ramène immédiatement sur terre, des percussions, de la wah wah, des ponts splendides, c’est bel et bien à un funk des plus purs que l’on a affaire.
Freddy’s Dead est peut être le meilleur morceau de l’album : des sons déconcertants toujours appuyés par un groove que rien ne fait bouger.
Ah ah, voilà les cuivres qui pètent tout de suite sur Junkie Chase. La wah wah vient immédiatement en renfort pour un mini instrumental dont on ne peut que regretter la durée : 1mn40.
Quand Give Me Your Love démarre, on pense qu’il va s’agir d’un instrumental un peu mou : lorsque la voix arrive, le morceau commence à frémir : de superbes breaks relancent régulièrement toute la machine et le morceau peut lentement mais sûrement s’envoler. Une scène de cul ?
Eddie You Should Know Better et No Thing On Me (Cocaïne On Me) sont les morceaux les plus lyriques de l’album appuyés par une orchestration très riche, mais moins énergiques toutefois que le reste.
Think est le titre le plus émouvant : la guitare est caressée par les doigts magiques de Curtis vient en appui d’une mélodie redoutablement efficace.
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fr.wikipedia.org/wiki/Curtis_Mayfield
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Lire l'article consacré à Curtis Mayfield
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