Pas possible de parler de ces 2 là séparément. Sortis à un mois d’écart sur 2 labels différents, les titres proviennent en fait des mêmes sessions d’enregistrement. Prenons donc les choses par le début…
Au premières notes de Tales Of Kidd Funkadelic , on peut se laisser duper par le riff d’ouverture qui fera hurler un « Party for your right to fight ! » aux fans de Public Enemy. Mais très vite, il faut déchanter…
Je n’étais déjà pas très fan de Cosmic Slop mais alors là, voilà un album de Funkadelic pas indispensable du tout. Quasiment privé de guitares, l’ensemble est monopolisé par les claviers de Worrell et sonne comme un album de…Parliament ! En soit, ce n’est pas une insulte, loin de là, mais quand on écoute un album de Funkadelic (je dis « on » mais je parle principalement pour moi en fait) , on sait ce qu’on veut : des guitares furieuses ou au minimum nerveuses, une batterie qui attaque et qui déroule des funky beats bien secs, le tout arrosé d’une bonne grosse louche de rock, et là normalement : on est bon ! Et là, rien. Les problèmes de drogues en tout genres d’Eddie ont contraint Clinton à songer à un remplaçant pour le lead guitar (c’est mon Hazelisme aiguë qui parle mais il y a 2 types d’albums de Funkadelic : ceux avec Eddie et ceux sans…), ce sera donc chose faite avec Michael Hampton (qui aujourd’hui encore, fait partie du George Clinton’s Circus), guitariste prodige repéré à 17 ans (tiens, tiens, comme un certain Eddie H….) pour avoir joué Maggot Brain à la note près. Pourtant, niveau 6 cordes, l’ensemble est un peu pauvre pour ne pas dire indigent...
On a droit à un album Worrellisé de fond en comble, à un tel point que 12 minutes (sur 40, ça fait quand même pas mal…) sont consacrées à ses délires spaciaux avec cette fois ci beaucoup moins de réussite qu’avec Atmosphere sur Let's Take It To The Stage. on n’en voit pas la fin, c’est répétitif et devient vite saoûlant : un morceau ennuyeux sur un album qui l’est finalement tout autant. La guitare se réveille enfin un peu sur How Do Yeaw View Me ? (le meilleur morceau de l’album) mais il est un peu trop tard…
Alors bien sur, Undisco Kidd n’est pas un mauvais titre, Take your dead ass home ! non plus mais leur place est ailleurs, sur un album de Parliament par exemple. Au risque de me répéter, l’ensemble aurait été siglé « Parliament », j’aurais sans doute été moins sévère mais il faut reconnaître que tout cela n’a aucune cohérence. Un simple empilement de titres.
Au premières notes de Tales Of Kidd Funkadelic , on peut se laisser duper par le riff d’ouverture qui fera hurler un « Party for your right to fight ! » aux fans de Public Enemy. Mais très vite, il faut déchanter…
Je n’étais déjà pas très fan de Cosmic Slop mais alors là, voilà un album de Funkadelic pas indispensable du tout. Quasiment privé de guitares, l’ensemble est monopolisé par les claviers de Worrell et sonne comme un album de…Parliament ! En soit, ce n’est pas une insulte, loin de là, mais quand on écoute un album de Funkadelic (je dis « on » mais je parle principalement pour moi en fait) , on sait ce qu’on veut : des guitares furieuses ou au minimum nerveuses, une batterie qui attaque et qui déroule des funky beats bien secs, le tout arrosé d’une bonne grosse louche de rock, et là normalement : on est bon ! Et là, rien. Les problèmes de drogues en tout genres d’Eddie ont contraint Clinton à songer à un remplaçant pour le lead guitar (c’est mon Hazelisme aiguë qui parle mais il y a 2 types d’albums de Funkadelic : ceux avec Eddie et ceux sans…), ce sera donc chose faite avec Michael Hampton (qui aujourd’hui encore, fait partie du George Clinton’s Circus), guitariste prodige repéré à 17 ans (tiens, tiens, comme un certain Eddie H….) pour avoir joué Maggot Brain à la note près. Pourtant, niveau 6 cordes, l’ensemble est un peu pauvre pour ne pas dire indigent...
On a droit à un album Worrellisé de fond en comble, à un tel point que 12 minutes (sur 40, ça fait quand même pas mal…) sont consacrées à ses délires spaciaux avec cette fois ci beaucoup moins de réussite qu’avec Atmosphere sur Let's Take It To The Stage. on n’en voit pas la fin, c’est répétitif et devient vite saoûlant : un morceau ennuyeux sur un album qui l’est finalement tout autant. La guitare se réveille enfin un peu sur How Do Yeaw View Me ? (le meilleur morceau de l’album) mais il est un peu trop tard…
Alors bien sur, Undisco Kidd n’est pas un mauvais titre, Take your dead ass home ! non plus mais leur place est ailleurs, sur un album de Parliament par exemple. Au risque de me répéter, l’ensemble aurait été siglé « Parliament », j’aurais sans doute été moins sévère mais il faut reconnaître que tout cela n’a aucune cohérence. Un simple empilement de titres.
Pour Hardcore Jollies , la sanction est plus clémente et la mention U.S. Funk Mob sur la pochette n’est pas usurpée. On a droit à des choses plus consistantes. La recette est pourtant connu depuis longtemps : un album de Funkadelic sans sa dose de rock ne sera jamais qu’un demi-album ! Le gros son est de retour dans la place sur des titres comme Comin’ Round The Mountain ou encore sur Hardcore Jollies titre qui reprend la rythmique de Call My Baby Pussycat version Osmium / Rhemium / First Thangs. Pour le plaisir des puristes et bien qu’absent de cet opus, Eddie revient dans la partie par le biais d’une version live de Cosmic Slop , titre avec lequel la machine Parliafunkadelic à dévasté de nombreuses scènes ainsi que tout ce qui permet de lire des enregistrements audio ou vidéo.
Même si l’on ne peut qu’être ravi du retour en grâce de la guitare dans le son Funkadelic, il faut pourtant se résoudre à l’évidence : la vraie star de l’album n’est pas la guitare mais les voix. Vocalement l’ensemble est très fort, et sur un morceau comme You Scared Livin’ Outta Me , l’alchimie entre la plainte de Goins, le chant de Clinton, et les choeurs féminins y est réellement parfaite. Idem pour Smokey (avec à nouveau Glenn Goins, exceptionnel comme à son habitude…) et sur le très enfantin Soul Mate où Clinton en personne fait la roucoulade à ses chœurs (« I just want to kiss you on your de-siiiiiire baby ! ». Enfin, après être parti dans des sphères où lui-même a dû perdre le chemin du retour pendant un moment, Bernie Worrell retrouve la raison sur Adolescent Funk (moins d’acides ?), où accompagné de Hampton et sans se perdre dans les délires sans queue ni tête de Tales Of Kidd Funkadelic , il vient nous souhaiter une bonne nuit et nous remercie d’avoir écouté l’album jusqu’au bout (fermez les yeux et, normalement, vous devriez voir Clinton et ses copains, vous faire des grands signes d’au revoir accompagnés par les chœurs….taptaptalap…Enfin moi ça me fait ça, maintenant c’est selon) Un album entre le bon et le très bon, mais tout de même un cran en dessous des meilleurs Funkadelic.
Même si l’on ne peut qu’être ravi du retour en grâce de la guitare dans le son Funkadelic, il faut pourtant se résoudre à l’évidence : la vraie star de l’album n’est pas la guitare mais les voix. Vocalement l’ensemble est très fort, et sur un morceau comme You Scared Livin’ Outta Me , l’alchimie entre la plainte de Goins, le chant de Clinton, et les choeurs féminins y est réellement parfaite. Idem pour Smokey (avec à nouveau Glenn Goins, exceptionnel comme à son habitude…) et sur le très enfantin Soul Mate où Clinton en personne fait la roucoulade à ses chœurs (« I just want to kiss you on your de-siiiiiire baby ! ». Enfin, après être parti dans des sphères où lui-même a dû perdre le chemin du retour pendant un moment, Bernie Worrell retrouve la raison sur Adolescent Funk (moins d’acides ?), où accompagné de Hampton et sans se perdre dans les délires sans queue ni tête de Tales Of Kidd Funkadelic , il vient nous souhaiter une bonne nuit et nous remercie d’avoir écouté l’album jusqu’au bout (fermez les yeux et, normalement, vous devriez voir Clinton et ses copains, vous faire des grands signes d’au revoir accompagnés par les chœurs….taptaptalap…Enfin moi ça me fait ça, maintenant c’est selon) Un album entre le bon et le très bon, mais tout de même un cran en dessous des meilleurs Funkadelic.
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Alors le bilan de tout ça est un peu étrange. Les titres ont été enregistrés durant les mêmes sessions et pourtant le déséquilibre est énorme. Clinton laisse à Westbound le plus mauvais album du groupe et débarque sur Warner avec dans les poches un album digne de ce nom. Si tout avait été réuni sur un seul double album, la force de certains titres auraient masqué la faiblesse d’autres et au final on aurait eu un résultat certes moyen mais tout de même moins bancal. Tout ça sent un peu le conflit contractuel, l’obligation de livrer un dernier album au label ou quelque chose dans le genre…
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